Petite clope, deux séries de pompes, deux séries d'abdominaux et deux séries de traction, me voilà bien réveillé ! Je pris une petite douche bien froide et je me sentais en parfait état. Au top du top, je passai un peu de temps à choisir ma tenue et je finis par jeter mon dévolu sur des habits tout neufs que j'avais achetés il y a peu. Ce soir, se déroulerait le prime d'ouverture et l'on m'avait signalé que j'étais sélectionné pour l'aventure. Ma réaction fût de sauter de joie avant d'enchainer ces séries d'exercices. Je fis mes valises puis sorti de ma chambre en déposant les clés à l'accueil. Je commençais à m'y attacher un peu à cet hôtel, tout de même. Excité comme un gosse qui se rendait dans un magasin de jouets, je montai dans la limousine. Et ouais vous avez bien lu, une limousine. La classe, non ? Ouais trop la classe ! Je fais mes questions et mes réponses, c'est bien mieux comme ça. Entrant dans la limousine, je pris mes écouteurs et je mis "The Bloody Beetroots - Warp1977 (feat.Steve Aoki and Bobermann". De quoi avoir la pêche. C'est sur cette musique que je bougeai mon corps jusqu'à l'arrivée. On m'accompagna dans les coulisses où l'on me recoiffa et me remaquilla un peu. J'attendais impatiemment que l'on cite mon nom et que je puisse me rendre dans la bâtisse. L'attente était interminable. Je sautillai sur place et me faisait craquer les épaules et le cou. On aurait pût croire que je me rendais dans un ring, mais non, j'allais seulement rentrer dans une maison. J'allais goûter aux joies de la télé-réalité. Une expérience de plus. J'avais décidément fait beaucoup d'expériences dans ma vie. Moi qui étais un no-limite, qui n'avait peur de rien et qui étais toujours prêt à faire de nouvelles expériences et à croquer la vie à pleines dents. Lorsqu'on annonça mon nom, je m'élançai comme un enragé dans le couloir qui menait à la porte. Mais un grand homme noir, un vigile, m'arrêta. Il me mis des oreillettes et tout un tas de gadgets avant de me faire un signe de tête pour me dire que je pouvais y aller. Je lui souris et lui tapota l'épaule, histoire de lui souhaiter bonne chance. Il allait sûrement faire ça pendant toute la soirée. Le pauvre ! Je passai par le jardin avant d'arriver à la porte d'entrée de la maison et de la pousser. Souriant, j'ouvris les bras pour faire une entrée remarquable. « Mesdames et messieurs, mon nom est Justin ! » Je plaçai l'un de mes bras à la hauteur de mon buste et me pencha pour les saluer comme on le faisait à l'époque. Puis, je me relevai en rigolant un peu. C'est là que je vis le champagne et les biscuits apéritifs. Je passai devant tous les candidats, me précipitant sur le bufft. Après m'être légèrement goinfré, je me retournai vers eux. « C'est sympathique, ici ! » Je leur souris niaisement pour rattraper mon erreur et ne pas passer pour un sauvage. Mais c'était plus fort que moi !

Clarence était plutôt satisfait de son entrée. Il avait peur que celle-ci ne soit trop solennelle, trop paternelle par rapport aux autres mais Felix lui avait donné une excellente occasion de se défouler avant de plonger au cœur du jeu. Ce dernier se présenta après avoir eu l'excellent réflexe de le mouiller à son tour. C'est donc après avoir passé sa main sur son visage pour retirer les gouttes qui dégoulinaient sur son nez, ses joues, son menton qu'il serra enfin la main d'abord à Felix puis à Esteban qui la lui tendait. Il lui adressait un sourire confiant et Clay sut qu'il était légèrement différent de toutes ces bombes à retardement qui couraient et sautaient partout. Il ignorait encore quels étaient ses colocataires, à vrai dire il n'avait aucune idée de l'emplacement des chambres et des répartitions. « Enchanté de même. » Il ne fallait pas en perdre ses bonnes manières. Esteban continua dans ses frasques magiques puisqu'il fit apparaitre une serviette derrière Felix. Clay avait beau être une bille en ce qui concernait la magie et les tours de passe-passe mais il devinait aisément quels étaient les trucs mais ça n'était pas le moment de le ruiner à son tour comme il avait ruiné la blague du petit Felix. D'ailleurs avec un regard faussement outré, il lui arracha la serviette des mains pour éponger sa nuque et son visage. Heureusement qu'il avait refusé qu'on fasse plus que le poudrer pour éliminer l'excès de brillance sur son visage... A les écouter, personne n'avait encore visité les lieux, c'était donc la meilleure occasion de faire connaissance tout en explorant cette villa qui semblait des plus immenses. « Avez-vous une idée de la répartition des chambres ? » Esteban désignait une porte qu'il s'était apprêté à ouvrir avant que Felix et lui ne surviennent. Haussant les épaules, il fourra ses grandes mains dans les poches trop pincées du pantalon. « Ouvre tu verras bien ce qu'il en retourne. » Vivement qu'il puisse enfiler quelque chose de plus leste, jamais quelque chose ne lui avait autant collé au derrière.

Donc, Felix et Caesar se connaissent déjà. Imaginez que tout le monde se connaissent ici. Sauf moi. Paf. Exclue. C’est pas franchement rassurant tout ça. Je vais jamais réussir à tenir ici. Haha. Quelle idée de m’inscrire. Franchement. Je ris nerveusement. Une violeuse en série ? Pitiééé. J’ai juste envie de sexe. C’est différent. « Violeuse, quelle idée, hahaha. C’est juste que je suis un peu … il fait chaud ici, non ? Genre, vraiment chaud. Ça colle ? Je suis désolée, vraiment ! » je lui arracherai bien la chemise avec les dents personnellement. Il serait plus propre torse nu. Vous comprenez. Pour lui rendre service. « Scampi ! Je m’appelle Scampi. » Mon crustacé. Il m’adresse la parole là ? Merde, si c’est mon étiquette. Un crustacé, c’est pas sexy. Soit. Un beau garçon en moins, c’est déjà ça. « Tu sais quoi ! Je vais aller … Par là-bas. Je risquerai pas de te renverser quoi que ce soit, tu vois, d’autant plus que ce serait dommage que je te détruis toute ta garde-robe, quoi que, le fait que tu n’aies plus rien à te mettre et que tu sois contraint de te balader nu serait plutôt … intéressant, mais bon, ça t’arrangerais pas hein, haha, je file. » Fuir. Meilleure idée. Seule solution. Je suis rouge de honte. Je suis pas sortable. Finalement, l’autre abruti a bien fait de m’enfermer chez moi, faut croire. Soit, je prends mes jambes à mon coup. Et puis ? SPLASH. Je suis mouillée. De la tête aux pieds. Je lève les yeux. Felix. « Je te remercie, maintenant, on voit mes seins. »

Aleph avait vécu cette soirée de façon extraordinairement détendu. Comme s’il n’avait aucun doute sur sa rentrée dans la maison des candidats. Et pourtant, lors du prime, il voyait défiler les assistants comme des abeilles en plein travail, se pressant autour de lui. Lorsqu’on envoya une maquilleuse dans sa loge : il se dit que c’était dans la poche. Et effectivement, il entra dans la maison en tant qu’avant dernier candidat de l’aventure. Une autre candidate faisait son entrée avec lui, une blonde au regard déterminé. Dans le brouhaha de l’entrée, il n’a pas réussi à se présenter correctement à elle. Une fois dans l’enceinte du jeu, il se perd quelques minutes dans l’observation de son nouvel environnement. La maison est vraiment classe, très hollywoodienne, et bien loin de son appartement de New-York. L’extérieur est vide, ce qui laisse penser que l’ensemble de ses camarades s’est déjà aventurer à l’intérieur. Il se dépêche donc de rattraper son retard. Un large sourire sur le visage, il se met à l’exploration de la villa. Au détour d’une porte, il assiste à une scène qui le fait froncer les sourcils, un jeune homme vient de lancer son verre d’eau sur une jolie rousse. Cette dernière reste coite, les cheveux complètement trempé. Devant l’inertie du reste du groupe, il se demande si les premières hostilités ont déjà commencé ou si c’est le résultat d’une private joke. Il décide de se lancer, au risque de paraitre idiot. « Est-ce que ça va ? » Il pose une main sur son épaule, visiblement concerné. Il s’adresse finalement à l’auteur de la blague. « C’est une tradition chez toi pour faire connaissance ? » Un sourire vient ponctuer sa phrase, comme pour lui montrer qu’il n’est pas hostile. « Au fait, moi c’est Aleph. Vous avez déjà visité toute la maison ? »

Spoiler:

Je suis donc trempée. Cheveux dégoulinants. Je vous le dis, aussi adorable qu’un chaton mouillé. J’ai une petite pensée envers la maquilleuse. Je me demande si sa tonne de poudre a coulé. Ce serait dommage, elle a mis du temps à me maquiller, la pauvre chérie. Soit. J’allais m’isoler. Dans un coin. Faire je ne sais-quoi. Mais, je suis mouillée. Sans mauvais jeu de mot, bande de pervers. Il ose dire qu’on ne voit pas me seins. « Sache que je ne mens jamais. On voit mes seins, et si j'étais nue, ce serait la même chose. » Il insinue que ça ne me dérangerait pas. Hm. Et que je suis une coquine. Merde. Ca se voit tant que ça que j’ai envie de sauter sur tout ce qui bouge ? Un autre candidat s’approche. Hélas, lui aussi a l’apparence d’un Dieu. Sa main sur mon épaule. Doux jésus. Je n’ai pas l’habitude. Trop d’inconnus. Je me demande si je ne suis pas devenue agoraphobe tiens. « Ca baigne ! » Notez mon jeu de mots. Non, je n’en suis pas fière. Je devrais réfléchir avant d’ouvrir la bouche. Felix arrose l’inconnu. Pour bien faire. Je ris. Une hilarité sans nom. Je suis au bord de la crise. Je panique. Je tente de me calmer. « Je suis désolée. Ce n’est pas que te voir trempé est si drôle, mais … » Nouvelle crise. Fous rire. J’en peu plus. Ils me prendront pour une folle. Je camouffle mon sourire incontrôlable avec la main. J’ai honte. Oui. « Je suis Scampi, et je … je vais visiter la maison justement, ça vaut mieux, je suis désolée, je sais pas ce qu’il me prend je suis … nerveuse en fait. » Soit, je file, je taille, prend le premier couloir qui passe.

Evidemment, Aleph aussi reçut un verre d’eau sur la tronche. L’eau faisait couler une partie de son fond de teint et tachait par la même occasion sa chemise blanche sous son costume gris perle. Bon joueur, il avait tout de même le sourire aux lèvres. C’était comme un rite de passage finalement, et recevoir ce verre d’eau s’était comme être accepté par le groupe. Il serra la main de Felix avec poigne. « Eh bien Felix, tu ne perds rien pour attendre ! » Une promesse de vengeance dans l’air, il se tourna vers la rousse répondant au prénom de Scampi. En l’écoutant, il ne put s’empêcher de jeter un coup d’œil à son décolleté. Effectivement, à cause de l’eau c’était presque ne rien avoir sur le dos. Il se retint de faire une remarque, car ce n’est pas genre, en tout cas pas lorsqu’il ne connait pas encore la personne. Elle est prise d’un fou rire et je saute sur l’occasion pour la taquiné. « Ah je te fais rire hein ? » Impossible d’aller plus loin, car la tornade rousse se sauve aussi vite qu’elle est apparue, elle l’intrigue déjà. « Alors qu’est-ce qu’il y a ici. » Je pousse la porte et tombe sur l’allée des dressings, immense.

Le moins que l'on puisse dire c'est que la soirée était riche en rebondissements. Ils étaient à peine remis de la petite douche froide signée Felix qu'il ne manqua pas la nouvelle occasion quand la jolie rousse du groupe passa devant eux, sans leur accorder d'attention semble-t-il. Elle fut bien obligée de s'arrêter et Clay ne put réprimer un faible rire. « C'est vrai que votre poitrine laisse à désirer... » Voilà l'homme de bois dans toute sa splendeur: il demeurait terriblement maladroit alors que la fausse ironie traduisait bien évidemment un compliment dissimulé. Clarence n'avait jamais été doué dans sa relation avec la gente féminine - en disait long ses relations amoureuses sur cet aspect de sa personnalité mais maintenant qu'il était enfermé avec plus d'une dizaine de nanas en talons hauts et visage apprêtés, il serait bien obligé d'apprendre les bonnes manières. Justement un autre inconnu vint enfin se greffer au groupe, visiblement concerné par le sort de Scampi. Il semblait un peu plus vieux que les autres et Clay trouva là son sauve-conduit, il n'était peut-être pas le grabataire de la maison finalement ! Alors qu'il lui tendait la main pour se présenter, Felix exécuta une nouvelle fois sa cérémonie mouillée de félicitations. « A ce rythme-là, tu n'auras pas assez de verre Felix. Fais gaffe, la vengeance est un plat qui se mange froid. » Scampi, elle, riait à s'en briser les côtes avant de soudainement filer, elle avait certainement peur qu'on la prenne pour une folle. Clay la trouvait pourtant plutôt intéressantes. Finalement il tendit sa serviette à Aleph, bien plus utile dans ses circonstances. « Moi c'est Clay, Clarence. » Sans attendre, Aleph prit le courage qu'Esteban n'avait pas eu à ouvrir la porte devant laquelle ils étaient tous plantés. Les lumières s'allumèrent comme par magie et ils eurent la joie de découvrir: un immense dressing, long de plusieurs mètres. Clay passa sa tête dans l'encadrement pour en apercevoir un peu plus puis se glissa dedans. « L'avantage, c'est que je ne prends pas beaucoup de place en matière de vêtement. Les demoiselles auront le choix... »

Quelques jours auparavant, la production m'avait prévenue, par le biais d'un coup de téléphone, que j'avais été sélectionnée pour participer à cette toute première saison de The Werewolf Game où j'avais décidé de tenter ma chance quelques semaines plus tôt. Ils m'avaient, en autres, donné la date, l'heure précise et le lieu où je devais me rendre. Lorsque j'eus reçu cet appel téléphonique, il ne me restait plus que quelques jours devant moi et c'était surexcitée que j'accueillis cette charmante nouvelle. J'étais vraiment fière et très honorée de pouvoir participer à cette émission de télé-réalité ! J'avais une réelle motivation et j'avais espéré que les casteurs le remarquent durant l'entretien. Apparemment, c'était chose faite. J'avais du être convaincante, mon profil avait du leur plaire, peut-être même m'avaient-ils trouvé intéressante. Je devais avouer que ma joie était immense, je n'aurais jamais imaginé y faire partie. Je n'avais pas arrêté ces derniers temps de penser aux questions de la journaliste, me disant que j'aurais du m'y prendre autrement mais toutes mes craintes étaient à présent envolées. Ce matin, lorsque je m'étais levée, je savais que c'était un autre jour. Ce jour était exceptionnel. J'allais faire mon entrée, ce soir, devant un public et des millions de téléspectateurs. C'était une chose complètement inattendue mais tellement jouissive. Tenue par une clause de confidentialité, je n'avais donné à personne de motif valable de mon absence, je leur avais simplement dit qu'ils verraient par eux-mêmes pourquoi je partais et qu'ils seraient très surpris. Les heures défilèrent et plus les minutes passaient, plus le fait de rester en place était difficile. Cette journée me paraissait vraiment longue. Tictac, tictac... Je me rendis compte qu'il était l'heure de me rendre sur les lieux. Je fonçai aux studios de l'émission, là où on m'avait donné rendez-vous, on devait me préparer. Je n'eus pas à patienter longtemps qu'un nombre monstrueux de personnes vint vers moi. Des maquilleuses, des stylistes, des coiffeuses... Tout ce petit monde s'agitait autour de moi, ils me posèrent d'abord de brèves questions puis m'observèrent plus longuement et se mirent à l'œuvre. Les gestes des maquilleuses étaient vifs, précis, direct, elles connaissaient leur métier. Je n'eus pas mon mot à dire, elles s'occupaient de tout et prenaient les choses en main. Les coiffeuses, pendant ce temps-là, s'activaient aussi mais j'insistai pour avoir une coiffure digne de ce nom, pas une horreur comme avaient droit certaines stars. Je les priai presque comme un enfant de laisser mes cheveux longs. Le styliste dut ensuite me choisir une robe ou une tenue, il m’en proposa d’abord une hideuse que je refusai de suite mais ce fut néanmoins une autre qui nous plut à tous les deux qui fut choisie. A peine le temps de me regarder dans une glace que quelqu’un m’appela et m’emmena de force vers le tapis rouge, prétextant que ma présentation était terminée et que je devais faire mon entrée. Bah ça rigolait pas... Je m’amusais à tourner en rond mais je ne dus pas patienter beaucoup puisque bientôt un jeune homme arriva à mes côtés. Dans mon oreillette, quelqu’un me signala d’entrer dans la villa. Je me présentai en affichant un sourire plus que ravie. « Moi, c’est Erin. » m’exclamai-je en avançant dans le couloir. Nous étions maintenant dans le SAS, juste devant l’entrée de la villa. Je pris une profonde inspiration et suivis l'homme qui se trouvait avec moi. De si tôt à l'intérieur, je pus constater que nous étions les derniers à entrer, énormément de personnes s’y trouvaient déjà, discutaient, buvaient un coup ou mangeaient un petit quelque chose. « Et bien moi c'est Erin ! » m'écriai-je en marquant ma joie.

(je suis probablement la dernière à poster ici, désolée )

Aleph était rassuré en observant Clay, il avait l’air d’être du même âge que lui. Car la majorité des personnes qu’il croisait depuis une poignée de minutes avait l’air d’être a peine sorti de l’adolescence. Clay était un homme bien bâti et poilus, il lui faisait penser à un ours. Mais un gentil ours hein. Erin, était le prénom de la blonde qui avait fait son entrée avec lui dans la maison. Il l’entendait se présenter de façon excitée aux autres tout en le suivant dans le couloir. Face à la remarque de Clay il ne pu s’empêcher de lâcher un petit rire. Une main sur son épaule il s’exclama. « Ou bien tu peux aussi être gentil et me laisser un peu de ta place, j’ai pris toute mon armoire pour venir ici ! » Aleph referme la porte menant au dressing, se disant que personnes n’auraient envie de l’explorer plus que ça. Il se dirige donc maintenant sur la droite, un petit couloir mène vers une autre porte. Taquin, il se tourne vers le petit groupe qui l’entoure. « Je parie que c’est les douches la. » Il lance un regard appuyé à Clay, avant de lancer un petit regard sur Félix. Il pense bien lui faire comprendre que leur vengeance à sonné.

Clay était rassuré en compagnie d'Aleph, il avait l'air d'un dandy tout droit sorti des années 50 avec sa barbe finement taillée mais bon d'un gentil dandy hein. Tous ensemble, ils visitèrent le dressing qui n'avait rien de particulièrement intéressant. Bien assez tôt, ils seraient envahis par les chaussures et les petites culottes éparpillées sur le sol, c'était bien connu, les femmes et l'ordre ça ne durait jamais assez longtemps. Quand Aleph lui suggéra de lui céder un peu de place, il haussa un sourcil. Les hommes aussi étaient censés trimballer 36 valises remplies derrière eux, c'était donc ça le monde urbain et moderne ? Lui se contentait de quelques pantalons et de plusieurs chemises à carreaux de toutes les couleurs, la seule coquetterie qu'il s'autorisait. Sinon c'était des bandanas dans les cheveux et le plus souvent pieds nus ! Autant dire qu'il se sentait étrangement coquet dans ce veston ajusté: qui aurait cru que sa carrure imposante rentrerait dans une chemise ? Aleph avait pris les commandes de la visite et se décida à poursuivre l'investigation. Ils parvinrent enfin aux douches, où s'étaient déjà produits des événements à en croire les haussements de voix d'il y a quelques minutes. Tout en présentant l'endroit, le trentenaire jeta un coup d'oeil entendu à Clay qui comprit immédiatement de quoi il en retournait. Posant une main dans le dos de Felix, il prit un air faussement émerveillé par les lieux. « Elles sont dingues ces douches, n'est-ce pas Felix ? » Les autres avaient également saisi la supercherie et tous ensemble ils poussèrent rapidement Felix sous les pommeaux qu'Aleph activa. En l'espace d'un instant, Felix était trempé de la tête au pied. « C'est plus du petit verre d'eau ça, mon garçon ! Il faut jouer dans la cour des grands. » Malgré lui, il ne pouvait s'empêcher de rire. Si toutefois Felix avait un si grand humour, il ne leur tiendrait pas rigueur de cette petite vengeance qui pour Clay, n'était que l'entrée. Il avait encore bien des semaines devant eux...

Je me retournais et le regarda droit dans les yeux. Silé, montre lui qui est le plus fort. C’EST QUI LE PATRON ?! » Nan mais c’est vrai, fallait le motiver à s’affirmer, c’était pas une caméra de merde qui allait prendre le dessus sur lui. Je sais c’est étrange, mais je l’aime bien ce type. Soit, comme il le disait c’était vraiment la caméra du diable, déballer mon anatomie devant ça, surtout qu’elle est … assez spéciale dirons-nous. Enfin je veux dire c’est embarrassant. Mais pas question de montrer cette faiblesse ! Faudrait être dingue, je suis une femme forte qui ne fléchit pas. C’est qui le patron ? C’est moi ! C’est qui le patron ? C’est moi !!! Soit, je pris la tête de Sileas entre mes mains et le colla au mien, nos visages étant face à la caméra. « Every night in my dreams I see youuu, I feel youuu. That is how I know you go oooooon.» Chanter le Titanic c’est ma vie, j’avais trop envie quitte à passer pour une déglinguée j’en avais rien à foutre. Le meilleur était à venir *rire sadique*. « Bon on va pas rester comme ça fasse à cette conasse de caméra. » Il fallait bien faire quelque chose, je dégrafais mon soutien-gorge lutta pour l’enlever sous ma robe, une fois en pleine possession du bien je tentais tant bien que mal de l’accrocher, sauf que même avec des escarpins griffés la caméra était hors de portée. Silé était un homme, je sais pas si c’en était un vrai de vrai mais en tout cas il devait savoir mieux viser que moi qui mettait toujours à côté. « Putain j’y arrive paaaaas ! Essaye-toi, un mec ça sait viser normalement. » Petite allusion faite, je lui fourrais mon soutif dans les mains tandis que des rigolos faisaient leur apparition dans la pièce pour commencer une bataille d’eau du genre… désagréable !

J'avais étais sélectionné pour participer à The WereWolf Game. J'étais rentré dans la maison en début de prime et m'étais montré un poil malpoli en me jetant sur la bouffe. Je me retournai donc devant mes camarades pour faire connaissance. L'ambiance était déjà là, à première vu. A peine arrivé, je ne pouvais m'empêcher de voir que c'était le bordel dans la maison. Certains essayaient de faire connaissance et d'autres s'arrosaient d'eau. Dans quel camp allais-je me mettre ? Dans les arroseurs, forcement ! Je souris aux gens qui étaient mouillés. « Vous savez, l'eau c'est amusant mais... » J'attrapai une bouteille de champagne et la décapsulai, ce qui arrosa un bon paquet de gens. « ...le champagne c'est mieux ! Ajoutai-je en rigolant. Puis, je posai le champagne avant de m'éloigner du groupe des arrosés. J'arrivai devant une fille, dont le t-shirt était devenu transparent. Je lui souris. « C'était prévu, ça ? » Lui dis-je, en lui montrant sa poitrine. C'était pas dégueulasse à regarder, tout de même.

j'attendais là dans le hall, comme un con, d'être appelé par cette présentatrice plutôt, hum, sexy. Je voyais les candidats défiler, les pubs défiler et autres instants télés. J'avais qu'une hâte faire mon numéro de tombeur devant ce public déchaîné. Enfin tout ça se concrétiser, mon entrée dans le jeu, la célébrité je la touchais du bout des doigts et la cagnotte au bout également. Long à la réaction j'avais pu voir tous les candidats partir avant moi, avant de me faire tirer la manche de mon t-shirt Superdry par Sarah, la jeune fille hyyyyypra sexy avec qui j'étais rentré dans la maison. Pwalalah les meufs avaient du potentiel et pas qu'un peu -mon neveu. Sur le chemin de la maison je souriais à la caméra, au public, aux candidats, histoire de faire passer la bonne image de moi. Puis pour couronner le tout je fis un petit coeur avec mes doigts pour faire craquer les ados, et les jeunes filles. Hop c'était dans la poche, arrivé dans la maison je fis la bise à tout le monde, puis je m'installais dans mon coin pour observer tout ça et prendre mes marques.

Spoiler:

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Bon ben c'était plutôt mal barré pour avoir de l'intimité ici. En même temps, je m'attendais à quoi dans une émission de téléréalité ? j'étais un p'tit peu con moi des fois. Ca doit être de famille haha. Et Nancy elle était foldingue. Silé, montre lui qui est le plus fort. C’EST QUI LE PATRON ?! » Le patron... Euh j'sais pas mais c’est certainement pas moi. Non mais wesh t'as cru quoi que moi j'étais le genre de type qui prenait les rênes et qui avait pas peur de se foutre la honte, qui avait trop confiance en lui en mode "regardez moi j'suis un boss de la vie" ? Beh désolé mais non. J'suis l'inverse de ça. En plus d'avoir un amour propre proche du niveau d'en dessous de la mer, j'étais super super maladroit ce qui arrangeait pas mon cas. En fait j'devais avoir été fini à la pisse alors que Seban avait été fini normalement j'voyais que ça, haha. BREUF. Nancy colal nos gueules juste devant la caméra en mode tatie Josiane j'te pince les joues et PAF Céline Dion power, mais wtf. « Every night in my dreams I see youuu, I feel youuu. That is how I know you go oooooon.» GNAGNAGNAAAAAAAA WHEREVER YOU AAAAAAAAAARE ok je connais pas la chanson, et j'ai jamais vu Titanic, vous moquez pas, j'ai juste peur de chialer devant et d'avoir la teuhon de ma vie alors j'évite m'voyez. N'empêche que je commençais à avoir trop envie de rire. Non mais Nancy quoi. J'pense que même si on se connaissait depuis 1h max, ben j'étais déjà un grand fan. Oui oui avec le costume de pompomgirl et la pancarte GO NANCY GO ! Tout l'truc quoi. « Bon on va pas rester comme ça fasse à cette conasse de caméra. » Bonne idée, si on partait ? Ah ben non on m'écoute pas. En même temps j'avais rien dit c'était peut être pour ça. j'me fais tellement des monologues dans ma tête que des fois j'sais plus quand j'parle ou quand j'parle pas c’est assez chelou, ça m'arrive genre touuut l'temps. Bon allez Nancy on dé... OH MERDE MAIS ELLE FOUT QUOI LA. Elle a enlevé son soutif et genre j'ai rien compris le pourquoi du comment mais j'me suis retrouvé avec ça dans les mains mais wtf. BON FAUT PAS ABUSER je suis pas le genre de mec qui a peur des meufs non plus hein, un soutif c'ets un soutif, j'ai pas huit ans j'vais pas faire "aaaah beeeerk ça sent la fille !" j'veux bien être un cassos (t'façon j'en suis un j'ai pas trop le choix) mais n'abusons point. « Putain j’y arrive paaaaas ! Essaye-toi, un mec ça sait viser normalement. » Euh disons qu'avec mes deux mains gauches j'suis pas le plus doué de la terre mais on va essayer. BON OK ROULEMENTS DE TAMBOUR UN DEUX TROIS ET j'ai lancé le soutif, genre en mode basketteur même si je fais pas de basket parce qu'une fois j'me suis pris le ballon dans al gueule et ça m'a traumatisé, bref ! Et le truc il a atterri PILE sur la caméra. Mais genre au millimètre. « OH JE SUIS TROP UN BOSS PUTAIN. » Ouaaais applaudissez moi les gens... Euh non en fait non c’est gênant.

Nan… impossible ! Il l’avait fait ! SILEAS LE PLUS GRAND BUTTEUR DE LA VILLA YEAAAAAH ! Ce mec était juste trop fort. « WAW c’est diiingue t’es qui en vrai ? Un joueur de NBA ?! Tu m’apprendras ? Hein ? Dis ? Hein ? Hein ? » Limite je la harcelais les yeux ronds comme des billes. C’était un héros quoi, j’en étais restée bouche grande ouverte et mâchoire par terre lorsqu’il avait balancé le soutif. Je jetais des coups d’yeux de ci, de-là. On n’avait plus rien à faire ici, mission suivante. « Viens on dégage de là, y a des trucs plus cools que la salle de bain genre… les toilettes. » Ma voix devint celle d’une grosse goulue psychopathe qui voulait visionner le trou des chiottes pour en apprendre plus sur la vie. De toute façon j’allais gagner le jeu, j’aurais tout le temps de découvrir la villa et ses alentours entre temps. Je tirais Silé avec moi, ne lui laissant pas le choix. En fait si, il pouvait très bien changer la direction mais je me doutais qu’il n’allait pas le faire. Etrangement il ne m’avait pas l’air super entreprenant. N’y voyez aucune allusion.

Oh putain non mais y'a des supersupersuper rares fois où je m'aime quoi. j'ai trooop cru j'allais failer comme une bite genre le truc allait tomber par terre en mode plop, et ouuuh la honte.... EN FAIT NAN ! I AM TROP FORT ! je méritais d'être salué par toute la jungle comme au début du roi lion mouhahaha *-* Bref ok je me tais. N'empêche que respect à moi même. « WAW c’est diiingue t’es qui en vrai ? Un joueur de NBA ?! Tu m’apprendras ? Hein ? Dis ? Hein ? Hein ? » Ouuuh j'avais une fan, trop couuule ! Eh arrêtez ça m'arrive pas souvent ce genre de trucs. Ok, rarement. OK. JAMAIS. Donc normal que je sois content. Elle était choute la Nancy. Tellement que j'osais pas lui dire que c'était juste un coup de chance en fait. « J'essaierai si tu veux, mais j'suis pas sûr d'être un bon prof. » une fois j'ai essayé d'apprendre la guitare à mon cousin de 8 ans, résultat avant la fin du truc il me victimait. J'ai jamais su imposer mon opinion, vdm. Bon alors que je savourais ma victoire contre la caméra maléfique, Nancy me tira par le bras. Ah euké. « Viens on dégage de là, y a des trucs plus cools que la salle de bain genre… les toilettes. » Les toilettes ? Euh, pardon ? genre, on visites des toilettes ? Bon ben chacun leur truc, si ça se trouve là d'où elle venait (de la planète Nancy) c'était genre des attraction de fifou les toilettes, avec montagnes rousses sur les chasses d'eau itou itou. Ca pourrait être fun. Pourquoi pas. Puis en fait elle avait plus de force que moi je crois (flippant), donc je pouvais pas partir. Boooooooon ben d'accoooooord. « Euh. Les toilettes, t'es bien sûre ? » j'ai quand même tenté un truc. AVOUEZ QUE C'EST CHELOU QUAND MÊME. .

« Coooool. Euh mais j’ai pas de baskets ! Ni de jogging. Ah si si. » Ouaiiis ce Juicy Couture que je m’étais acheté, rose bonbon en velours, magnifique dans son genre ! Avec ça j’aurais trop l’air d’une bombasse des terrains de basket avec en plus un prof de la balle qui sait même tirer des soutifs sur une caméra. C’est dire la précision du mec quand même. « Sûre ! En plus personne n’a dû les visiter encore, j’veux trop voir à quoi elles ressemblent. On va être les VIP baby!» Je lâchais enfin son poignet lorsque nous arrivions devant la porte, d’excitation j’ouvris la pièce et resta plantée en mode choquée. Y avait pas de cristaux Swarovski sur la cuvette… ni de rubis… quedalle. Ce n’était pas si luxueux que ça finalement. Je m’appuyais sur la structure de la porte, tâtant mon menton d’un air dubitatif. « Bof quoi. Tu veux pas t’asseoir sur la cuvette que j’essaie la chasse d’eau ? Voir la puissance et puis tu me diras l’effet qu’elle fait comme ça. Genre si elle nettoie bien ton cul. » Ouais, ça pouvait paraître choquant mais il se faisait tard et je m’étais enfilé du champagne à gogo. J’assume de toute façon ! C’est pas glam mais quand on est habillée en grosse pouf’ on peut se le permettre.

« Sûre ! En plus personne n’a dû les visiter encore, j’veux trop voir à quoi elles ressemblent. On va être les VIP baby!» ....... Je suis dubitatif les enfants. Non mais j'veux dire, visiter des toilettes... C'est chelou quand même, ça fait limite Nancy voulait me violer. En fait, si ça se trouve elle voulait me violer. ATTENTION HEIN. JE SUIS QUAND MÊME POKEMASTER NIVEAU 10 ! Faut pas me chercher ! Je mords ! Non j'déconne j'ai jamais mordu personne. Aaaaaaah si mon dentiste à 8 ans, mais lui il avait abusé avec sa roulette à pizza chelou là. BREF. Bon ben les toilettes... C'était des toilettes. Rien à signaler. t'façon j'avais pas l'intention de baiser qui que ce soit là dedans alors je m'en foutais un peu. Ni de baiser tout court, à vrai dire. Avec l'habitude, j'aime bien être forever alone. Au moins on a moins de problèmes genre si tu baises avec tout le monde itou après les gens le savent et puis tu passes pour le connard de service. Moi j'passais pour le puceau de service mais ranafoutre. Nancy avait l'air déçue. C'est clair que moi aussi je m'attendais à un truc un peu mieux style la salle de bains des préfets dans Harry Potter 4 tavu, ben en fait non. « Bof quoi. Tu veux pas t’asseoir sur la cuvette que j’essaie la chasse d’eau ? Voir la puissance et puis tu me diras l’effet qu’elle fait comme ça. Genre si elle nettoie bien ton cul. » EUH DAFUQ ? Je l'ai regardé en mode "r u fukin kidin' me" parce que voilà quoi, on allait éviter, mauvaise idée Nancy. « Ca va aller, vraiment. T'es sûre que t'as pris que du champ' ? Parce que là c'est la crise un peu. » j'ai pas pu m'empêcher d'éclater de rire ok. Mais si ça se trouve, sobre, elle était moins drôle la Nancy.. Oh, pourri, bon au pire j'ferai une alliance avec les autres pour lui donner sa dose quotidienne de bibine, histoire d'amuser la galerie, j'suis sûr qu'elle aurait rien contre.

« Non mais Silé, je suis sérieuse là. » Mon regard était grave, cette chasse d’eau m’intriguait vraiment et ce n’est pas parce que je lui demandais quelque chose d’assez loufoque que j’étais pas clean. Ca nous arrive à tous de se demander pourquoi un lapin bondit au lieu de marcher nan ? Là, c’était pareil. Je soufflais fortement, signe de résignation. « Ok c’est bon. Laisser tomber. Mais je prends pas d’ecsta ou quoi ok ?! » Mon ton s'était fait ferme, en plus de mon froncement de sourcils, pas question qu’il pense des trucs comme ça. Je ne touche pas à ce genre de choses, pas question de devenir complètement dingue et accro pour des substances aussi inutiles que celles-là. Au fond… s’il avait un soupçon c’est forcément qu’il avait quelque chose à se reprocher vis-à-vis de ça. Aaaah mais j’y suis ! C’est probablement la raison pour laquelle il est tout discret mais barré en même temps, genre je m’affirme pas mais je suis un ouf de dingue. Tellement ouf que je me suis doublé à la naissance. God ce type est une espèce rare. Bon, cela dit je me devais de lui demander. « T’es drogué ? » Banalement je lui avais demandé, comme pour savoir s’il avait mangé avant de venir. En attendant on était toujours dans les chiottes.