Ft. Justin


« Attends, ne laisse pas la port...» Je me levais comme une folle, me jetant presque sur le jeune homme qui venait me sortir de cette pièce miteuse dans laquelle je venais de passer plus de deux heures en tête à tête avec des paquets de gâteaux ainsi que des bouteilles de jus d'orange. Lorsque j'avais entendu des bruits de pas, mon petit coeur s'était emballé, se mettant à cogner contre ma poitrine. L'adrénaline montait et je me demandais qui allait être mon sauveur. C'était quelques secondes plus tard que la tête de Justin avait faite son apparition et que mon cri venait se faire entendre comme un appel au secours. Seulement, il en avait fait qu'à sa tête et la porte venait claquer derrière lui alors que je poussais un soupir d’exaspération. « Mais t'es con ou bien tu le fais exprès ? J'ai pourtant hurler pour que tu retiennes cette maudite porte et toi, comme une fleur, tout sourire, tu la laisse se fermer. Quel crétin tu peux faire lorsque tu t'y met franchement. » Ah oui, la douceur, la gentillesse, je ne connaissais que lors de rares moments, mais bon je l'aimais bien ce petit Justin même s'il n'était pas le plus futé que cette villa ai eu la chance de connaître. Je regardais tout autour de moi, faisant un tour sur moi même avant de remarquer qu'il me regardais depuis un petit moment. J'étais certaine qu'il ne comprenait absolument rien à ce qui était en train de se passer, mais tant pis, il devrait s'en contenter car je n'avais pas envie de m'expliquer durant des heures et des heures sur quelque chose d'aussi bête qu'une porte qui se bloque. « Ne me regarde pas avec ses yeux de merlan frit que tu vas finir par avoir envie de moi tellement que je suis bonne. » Je le taquinais bien entendu et pour le lui faire comprendre je lui adressais un sourire amical, complice. « Sinon, bienvenue dans le cellier mon gros. »

Il était environ 18 heures et je me prélassé dans le salon sans ne rien faire de particulier. Ne rien faire de particulier ? Cela ne me ressemblait pas ! Décidément cette maison avait le même pouvoir qu'un somnifère sur moi ! Non mais c'est vrai, être enfermé plusieurs semaines dans une baraque avec des gens inintéressants, c'est chiant. Bon, il y avait bien deux ou trois personnes intéressantes mais, la plupart des candidats essayaient de se faire remarquer et en devenait exubérants. Je n'en pouvais plus de voir des têtes de cons comme Graham. Le mec se la pétait grave et même si certes, il avait de quoi frimer, tout ses atouts étaient au niveau de son torse mais au niveau de la tête il ne semblait pas y avoir grand chose. Aujourd'hui, j'avais eu une flemme monumentale pour choisir a tenue. Ainsi, je mettais habillé avec la même tenue qu'au prime. Après tout, la tenue était déjà tout prête sur un coté de ma valise puisque je n'avais rien rangé depuis le prime. Du coup, c'était tentant de remettre ces habits-la. De plus, la tenue était déjà repassé donc c'était niquel. Tel un gros fainéant que je commençais à devenir dans cette maison, je me rendis au cellier pour bouffer des biscuits. Une fois dans cette petite pièce, j'attrapai un paquet de biscuit en laissant la porte se refermer. Ce n'était pas une bonne idée visiblement puisque quelqu'un se mit à me gueuler dessus. « Mais t'es con ou bien tu le fais exprès ? J'ai pourtant hurler pour que tu retiennes cette maudite porte et toi, comme une fleur, tout sourire, tu la laisse se fermer. Quel crétin tu peux faire lorsque tu t'y met franchement. » C'était Lennon et visiblement elle était sur les nerfs. Je l'écoutais en mangeant mes biscuits, en ne disant rien. « Ne me regarde pas avec ses yeux de merlan frit que tu vas finir par avoir envie de moi tellement que je suis bonne. » Wouaw ! C'est que c'est une marrante Lennon ! Un peu plus et je m'étouffais ! « Arrête, la blague ! J'ai failli m'étouffer, ne me refais plus ça ! » Celle-là il fallait que ça sorte. Mais, après tout, je la taquinai un peu. Lennon était très jolie en réalité. « Sinon, bienvenue dans le cellier mon gros. » Je lui souris tout en poussant la porte pour la narguer. Histoire de dire "une porte ça s'ouvre". « Merci, grosse ! » Je calai la porte avec un coussin. « Voilà. Ca t'évitera de faire une crise de nerfs et de rentrer en transe totale. Tu sais, une porte ça se ferme et ça se ré-ouvre. Et quand bien même elle est bloquait, un bon coup de pied venu d'une grosse ça la débloque vite fait bien fait. » Dis-je, en lui faisant un clin d'oeil. J'étais vraiment d'une humeur taquine aujourd'hui, tiens !

Parce qu'en plus il était sérieux là ? Je lui jetais un regard noir avant de le regarder caler la porte à l'aide d'un coussin. Il continuait son discours en me faisant une petite leçon de morale qui ne ressemblait à rien. Croisant les bras sous la poitrine, je m'appuyais contre le mur, un pied sur la brique tout en arquant un sourcil. « C'est bon, je peux en placer une où tu compte encore me dire que j'ai un gros cul et que je ressemble à Susan Boyle ? » Un sourire mesquin s'installait sur mes lèvres alors que je ne le quittais pas du regard. Quelques secondes passaient avant que je ne bouge et que j'avance vers lui, donnant un coup de pied dans le bout de tissus mou qui retenait la porte. Cette dernière venait claquer, se fermer, me laissant seule avec ce bellâtre aux yeux clairs. Je tournais la clé qui se trouvait sur la serrure avant de venir la glisser dans mon soutien-gorge. « Et maintenant, on fait quoi ? » Je m'approchais de lui, quelques centimètres nous séparant alors que deux de mes doigts se baladaient sur son haut au niveau de son torse avant que je ne vienne lui faucher l'un des gâteaux qu'il tenait dans l'une de ses mains avant de m'emparais du paquet entier et de le balancer à l'autre bout de la pièce. « Ce serait dommage de ruiner un corps aussi parfait que le tiens non ? » Un sourire complice venait bercer mes lèvres alors que mes dents venaient mordre l'intérieur de ma joue. J'avais envie de rire, tellement je trouvais la scène plutôt drôle, pourtant je voulais garder mon rôle jusqu'au bout. Je baissais les yeux un très court instant en direction de mon décolleté avant de poser mes pupilles sur lui et de l'observer avec une air des plus angéliques. J'avais presque l'air d'une sainte tiens.

« C'est bon, je peux en placer une où tu compte encore me dire que j'ai un gros cul et que je ressemble à Susan Boyle ? » Je voulu lui répondre mais je n'eus pas le temps, elle poussa le coussin pour fermer la porte. Puis, elle la ferma à clé. A clé ? Mais elle est folle ou quoi ? Elle va pas bien dans sa tête cette meuf ou quoi ? Et pour pimenter le tout, elle mit la clé dans son soutien-gorge ? « Et maintenant, on fait quoi ? » Je levai un sourcil histoire de dire "what's the fuck ?". Elle s'approcha de moi et posa sa main sur mon torse. Me piquant un biscuit. Hé ! Mais c'était mes biscuits ! Elle était grave gonflée la meuf ! Je fis un sourire niais pour lui répondre à sa précédente question. « Une partie de scrabble ? » Et BAM ! Dans le genre, je casse ton délire c'était pas mal ! Mais Lennon était vraiment à fond là. « Ce serait dommage de ruiner un corps aussi parfait que le tiens non ? » Elle regarda son décolleté avant de me regarder moi. Je restai planté là, sans ne rien dire pendant plusieurs secondes. Puis, je pris la parole. « Et on fait quoi, maintenant ? A moins que tu comptes me violer, tu vas me rendre la clé ! Tu veux que j'aille la chercher dans ton soutien-gorge, c'est ça ? Tu m'excuseras mais j'ai peur que ma main reste coincée là-dedans. » J'aimais beaucoup Lennon et il est vrai qu'en temps normal je n'aurais pas refusé d'aller chercher cette clé. Mais, je ne la croyais pas sérieuse. Tout cela paraissait bien trop bizarre et j'étais quasiment certain qu'elle se foutait de ma gueule. Et puis, les histoires ça ira pour moi ! Je n'ose même pas imaginer l'état dans lequel serait Graham en apprenant ça. Du coup, ça partirai en couille et tout et tout. A moins qu'ils veuillent un plan à trois ? J'en doute...

S'il croyait me perturber avec sa réponse qui pourrait être celle d'un gamin de quinze qui n'ose pas faire le grand saut avec la nana qui le fait bander depuis plusieurs semaines alors il se foutait le doigt dans l'oeil et bien profond en plus, limite s'il ne se crevait pas le globe oculaire. J'arquais simplement un sourcil, gardant mon sourire mesquin et provocateur sur les lèvres continuant de l'écouter. Je ne pouvais m'empêcher de laisser un rictus moqueur s'envoler dans les airs avant que je ne m'approche d'un pas, me collant à lui, passant une main dans sa nuque pour venir lui murmurer à l'oreille: « Te violer ? Tu veux plutôt dire que si je reste aussi proche de toi une seule minute de plus, tu risque de me sauter dessus uniquement car tu ne peux pas résister à un corps tel que le mien. » Mes dents venaient riper sur ma lèvre inférieure avant que je ne vienne humidifier cette même lèvre du bout de ma langue. J'appréciais le jeune homme et c'était pour cela que je me permettais de m'amuser un petit avec lui, de le taquiner. « Et puis ce n'est pas moi qui t'es kidnappé pour avoir la chance de passer une nuit avec toi. » Oui, j'avais toujours cette histoire en travers de la gorge et un jour ou l'autre, je ne me gênerais pas crier haut et fort que Justin était un vicieux preneur d'otage de demoiselle sans défense. Bon d'accord, j'en rajoutais, mais c'est ce qui était drôle non ?

Elle aimait bien que je la pourrisse ou quoi ? Elle gardait toujours ce sourire de sadique sur les lèvres et vint me murmurer quelque chose à l'oreille. « Te violer ? Tu veux plutôt dire que si je reste aussi proche de toi une seule minute de plus, tu risque de me sauter dessus uniquement car tu ne peux pas résister à un corps tel que le mien. » Je levais les yeux au ciel. Ses chevilles devaient être grosses comme mon cul ! Et ce n'est pas peu dire ! « Et puis ce n'est pas moi qui t'es kidnappé pour avoir la chance de passer une nuit avec toi. » Je retins de m'étouffer ! Non parce que je vous explique l'histoire : lorsqu'on était à l'hôtel j'avais retrouvée Lennon endormie dans le lit de mon colocataire Caleb alors que je ne la connaissais même pas ! Depuis, cette folle a l'air de croire que je l'ai kidnappée ! « Je t'en pries, je ne suis pas maso au point de vouloir être dans la même chambre que toi ! » Lui murmurai-je dans l'oreille, pour me prêter au jeu. je jetai un regard furtif sur son décolleté et ni une ni deux, j'attrapai la clé. Une fois la clé dans les mains, je me reculai. « Les proportions ne sont pas aussi énormes que je l'aurais pensé ! » Dis-je, en parlant de sa poitrine. Je mis la clé dans ma poche et mangeai un biscuit. « Mais finalement, l'enfermement avec toi c'est sympa. » Dis-je, en m'appuyant sur la porte et en la narguant du regard.

Je jouais à un jeu des lus dangereux avec Justin, mais j'étais bien déterminée à aller jusqu'au bout. Ou pas. Il s'approchait de moi, se laissant emporter par le jeu et affirmant qu'il devrait être maso pour avoir l'envie de partager ma chambre. Je ne pouvais m'empêche de lui adresser un sourire des plus mesquins. « Ah bon, tu es un mec comme ça toi ? Dommage que Tanner ne soit plus des nôtres, je suis certaine qu'il se serait fait un plaisir immense de s'occuper de ton entrejambe. » Par là j'insinuais donc que le monsieur était du genre à aimer les personnes de même sexe que lui et si j'avais une bonne mémoire, il s'agissait de la deuxième fois en à peine une semaine qu'il me tendait la perche pour que je puisse mettre en doute sa sexualité et donc sa quelconque future, possible, relation avec une certaine Sarah. Oui, je n'admettais pas qu'un homme insinue ne pas vouloir passer une nuit dans la même chambre que la mienne. Cela ne voulait pas dire que j'allais forcément passer à la casserole, mais rien qu'à la vue de ma silhouette de rêve, je ne pouvais qu'être désiré par bon nombre de monsieur. Revenons en à nos moutons. Et sans que je ne m'y attende, alors que j'étais occupé à réfléchir, voilà que le type venait glisser sa main dans mon décolleté pour récupérer la clé de la porte tout en faisant une remarque sur ma poitrine qui me faisait sourire. J'avais envie de lui répondre, de le remettre en boîte, mais déjà il continuait tout en fourrant la clé dans sa poche alors qu'il venait s'appuyer contre la porte. « Crois moi, ça peux devenir encore plus sympa si tu y met du tiens. » Je murmurais à son oreille avant de glisser ma main dans la poche de son pantalon.

« Ah bon, tu es un mec comme ça toi ? Dommage que Tanner ne soit plus des nôtres, je suis certaine qu'il se serait fait un plaisir immense de s'occuper de ton entrejambe. » Elle insinuait donc que j'étais gay ? Pas de problème, je savais quoi répondre. « C'est dommage pour tanner mais, mes partenaires, je les préfére avec un peu plus de poitrine. Si tu vois ce que je veux dire. C'est d'ailleurs pour ça que tu ne m'attires pas, poupée. » Lui murmurai-je à l'oreille en passant doucement ma main sur son ventre pour m'arrêter juste avant sa poitrine. Je mentais un peu, certes. Lennon était très attirante et je pense qu'elle le savait. « Crois moi, ça peux devenir encore plus sympa si tu y met du tiens. » Elle glissa sa main dans ma poche et je lui attrapai doucement pour la faire sortir de ma poche. Ainsi, je parcourais mon corps avec sa main. Commençant par la cuisse, puis le torse. Je passais très près de l'entre-jambe et du fessier. Tout cela était voulu, bien entendu. Puis, je passais sa main sur ma joue doucement. « Comme ça ? » Dis-je, d'une voix douce. Puis, je la rapprochai de moi et j'enroulai ses bras autour de ma taille, après avoir posés mes biscuits sur une étagère. « Tu devrais être honorée, j'ai carrément posés mes biscuits pour toi. Et rien que pour toi... » Lui soufflai-je. Quel honneur je lui faisais ! j'avais posées mes biscuits, mes biscuits quoi ! Je n'aurais jamais fait un tel sacrifice pour une fille qui m'étais quelconque ! Son petit jeu m'amusais, à vrai dire.

Ainsi, monsieur préférait que ses partenaires aient la même poitrine qu'une vulgaire gogo-danseuse plutôt que des attributs généreux qui donnaient une silhouette agréable à regarder. Il m'étonnait, je ne le pensais pas aussi bête, aussi puéril. C'était comme si j'avais un gamin de seize ans, qui était en train de s'extasier devant une actrice porno, devant moi. L'une de ses mains glissait sur mon ventre, s'arrêtant juste sous ma poitrine. Mon regard se perdait dans le sien, alors qu'un sourire timide, béat, prenait place sur mes lèvres à la place de mon sourire mesquin. Je n'arrivais pas à articuler un seul mot ou du moins je n'essayais pas. L'une de mes mains glissait dans sa poche et d'un geste délicat, doux, il venait retirer la friponne de l'intérieur de ses habits avant de m’entraîner à parcourir son propre corps du bout des doigts. Il ne s'agissait que d'un jeu visant, en quelque sorte, à le démasquer. Il reprenait la parole d'une voix toute douce et m'approchant de lui, je venais déposer mes lèvres sur l'une de ses joues pour répondre à sa question par l'affirmation alors qu'il entourait sa taille de mes bras. Son histoire du paquet de gâteau me faisait sourire. « Au final, tu es comme les autres, tu ne peux pas me résister bien longtemps. » Approchant mon visage du sien, je laissais mes lèvres courir le long de sa mâchoire, de ses joues, sans jamais toucher ses lèvres. Je m'arrêtais non loin de son oreille et dans un murmure j'ajoutais : « Ou alors c'est qu'aucune femme ne peux te résister car j'ai entendu dire que tu avais l'âme d'un séducteur. » Je m'éloignais quelque peu, un sourire mesquin, sadique sur le visage. Attrapant le paquet de gâteau, je venais croquer dans une sucrerie sans jamais le quitter du regard.

« Au final, tu es comme les autres, tu ne peux pas me résister bien longtemps. » Je me retins de rire. Etait-elle aussi sur de son charme ? « Ou alors c'est qu'aucune femme ne peux te résister car j'ai entendu dire que tu avais l'âme d'un séducteur. » Je souris. « Quand à moi, j'ai entendu dire que tu étais une biatch. » Je faisais référence à l'une des chroniques dans laquelle il était dis que Lennon était la garce de la semaine. Cela ne m'étonnais pas d'elle. C'est qu'elle avait de la répartie la meuf ! D'un geste brusque, je repris le paquet des mains de Lennon. « Et ça, tu es gentille mais, c'est à moi. » Je fis un sourire banane, presque narquois. Je mangeai un biscuit, puis deux. Mais, il y en avait plus. « Ah putain, fais chier ! » Je jetais le paquet à terre avant de remettre ma capuche comme il faut. Il me fallait un autre paquet ! Mais tous les paquets étaient situés haut, extrêmement haut. Et du haut de mon 1m88 je ne pouvais pas les attraper ! Peut-être que la production voulait en garder pour eux. Mais tant pis, là j'en avais envie. « Voilà ce qu'on va faire. Je vais te faire la courte échelle, on récupère deux paquets et je te laisse continuer ton petit jeu, si ça t'amuse. » Dis-je, en mettant les mains dans les poches et en levant la tête pour regarder les paquets de biscuits qui étaient des plus appétissants.

« Entre nous, je préfère largement être une salope de première plutôt que d'avoir des techniques de dragues douteuses. » Je lui adressais mon plus beau sourire d'hypocrite avant qu'il ne vienne me voler le paquet de gâteau que j'avais entre les mains en déclarant que ceci lui appartenait. Je laissais un rictus moqueur s'envoler dans les airs alors que mes bras venaient se croiser sous ma poitrine. Je ne répondais rien, le laissant manger ses gâteaux avant de me mettre franchement à rire lorsqu'il constatait qu'il n'y avait plus à l'intérieur du paquet. Cet espèce de malpoli jetait l'emballage vide sur le sol avant de lever les yeux vers une étagère sur laquelle se trouvait bon nombre de sucreries en tout genre. Je l'observais du coin de l'oeil avant de me poser contre un meuble, sortant un paquet de clope de la poche de mon jean avant d'en sortir une et de l'allumer comme si de rien n'était. Je tirais quelques barres, fermant les yeux par moment. Sa vois s’élevait et je ne pouvais m'empêcher de lui faire signe de s'approcher de moi. Empoignant le col de son haut, je le faisais se rapprocher de moi, murmurant à son oreille: « Donne moi la clé et je te laisse me faire grimper au septième ciel. » Un léger sourire provocateur venait bercer mes lèvres avant que je ne lâche prise pour tendre ma main en sa direction.

« Entre nous, je préfère largement être une salope de première plutôt que d'avoir des techniques de dragues douteuses. » Je lui fis un sourire en coin, peu convaincu. Puis, elle s'assit pour fumer une clope alors que je lui demandais gentiment de m'aider à attraper les biscuits. Non mais elle se foutait de ma gueule là, ou quoi ? Et les priorités putain ! C'est vachement important de bouffer des biscuits ! Elle me fit signe d'approcher et c'est d'un pas hésitant que je m'avançai. Qu'est ce qu'elle allait encore me faire ? Elle empoigna le col de mon haut pour venir me murmurer à l'oreille : « Entre nous, je préfère largement être une salope de première plutôt que d'avoir des techniques de dragues douteuses. » Je poussai un très léger ricanement avant de mettre ma main derrière sa tête la rapprocher de moi et lui murmurer à l'oreille : « Oublie ça, poupée. » Puis, je me reculai en regardant la main qu'elle me tendait. « Mais, je vais te donner ta clé parce que je sens que tu vas péter ta crise. » Lui dis-je en mettant la main dans ma poche pour chercher ma clé. Vous savez, les propos que nous avons l'un envers l'autre peuvent paraitre vachement violents mais on s'aimait bien avec Lennon. Ou du moins, moi, je l'aimais bien. J'avais beau fouiller ma poche je ne trouvais pas la clé. Peut-être l'autre poche ? Non ! La clé ! Bon sang, LA CLE ! Je mis à jeter des regards partout. « Putain j'ai plus la clé, meuf ! T'as dû la faire tomber quand t'as mis ta main dans ma poche ! Aussi, quelle idée de fermer s'te porte à clé ! Putain aide-moi à chercher ! » Je commençai à m'agiter dans tous les sens et je me baissai pour regarder sous les meubles. Elle ne devait pas être bien loin. Le cellier n'était pas la pièce la plus grande la maison !

« C'est officiel Justin, tu es un véritable crétin qui ne pense qu'à s'astiquer le bigorneau devant des films pornographiques. » Perdre un clé dans un endroit aussi petit. Ce mec était un boulet, mais heureusement que je l'aimais bien et que je ne me montrais pas trop cinglante avec lui. Je parlais sur un ton calme tout en le regardant s'activer pour chercher ce morceau de ferraille qui allait pouvoir nous faire sortir d'ici. Il pouvait essayer de me faire porter le chapeau s'il le voulait, mais je n'y étais pour rien et aucun bruit suspect n'était venu troubler notre conversation, donc la clé n'était très certainement pas tombée lorsque j'avais fourrer ma main dans la poche de son pantalon. Je ramenais mes jambes vers moi, m'installant en tailleur sur le meuble contre lequel j'étais appuyée quelques secondes plus tôt et depuis mon perchoir, je continuais de l'observer. Il se baissait pour se relever aussi sec afin de regarder vers un tout autre endroit sans jamais rien trouver. Cette scène durait depuis trois bonnes minutes déjà. « Arrête de tourner dans tous les sens et viens plutôt t'asseoir. A force de bouger, tu vas finir par me donner envie de gerber. » D'un geste de la main, je lui désignais la place libre qui se trouvait juste à côté de moi. Prenant une bouille des plus angéliques et une voix totalement innocente, je ne pouvais m'empêcher de lui demander: « Et puis pourquoi tu veux tant avoir cette clé ? On est pas bien là tous les deux, en tête à tête ? » Un sourire plus tard, je jetais un coup d'oeil vers la porte de par laquelle un bruit de pas se faisait entendre.

« C'est officiel Justin, tu es un véritable crétin qui ne pense qu'à s'astiquer le bigorneau devant des films pornographiques. » Je me retins de m'étouffer. « Je suis juste un mec qui refuse de baiser avec toi. Avec le temps tu feras la différence... » Dis-je, en tout sourire avant de me mettre à chercher activement la clé. Malgré que je lui avais demandé de l'aide, l'autre là elle foutait rien ! Pas fichue de m'aider, celle-la ! Elle a de la chance que je l'aime bien ! « Arrête de tourner dans tous les sens et viens plutôt t'asseoir. A force de bouger, tu vas finir par me donner envie de gerber. » Je me levais pour la regarder s'installer confortablement. Je levais un sourcil. C'est bien ce que je disais, elle se foutait de ma gueule ! « Et puis pourquoi tu veux tant avoir cette clé ? On est pas bien là tous les deux, en tête à tête ? » C'est alors que des bruits de pas se firent entendre mais ils s'éloignèrent. Mince ! Un peu plus et je n'avais plus qu''à gueuler pour qu'on nous sorte de là ! Finalement, je vins m'asseoir à côté d'elle. Coincé ici, avec elle et sans biscuit c'était l'horreur. Même si, je vous le dis, pour une raison qui m'échappe je l'aime bien. Je remis ma capuche qui s'était enlevée alors que je cherchais. « J'ai embrassé Sarah. » Balançai-je, pour trouver un sujet de discussion. C'est alors, qu'à ses pieds, je vis un petit objet briller. J'écarquillai les yeux, c'était la clé ! Bon sang, la clé ! Je me baissai à ses pieds pour la récupérer. « Attends... tu rigoles là, j'espère ? Elle était à tes pieds, tu avais juste à te lever pour la trouver et tu n'as même pas voulu lever ton cul ? Oh putain je vais te tuer ! » Dis-je, en rigolant un peu. Je la posai sur une étagère avant de me rassoir. « Et avec Graham ? Tout se passe pour le mieux ? » Demandai-je.

« T'es mignon tout plein mon chou, mais tu serais gentil de ne pas prendre tes désirs pour des réalités. » Je lui adressais un sourire totalement hypocrites. Par moment, ce type me faisait de la peine. J'avais l'impression qu'il comprenait tout de travers et sa réponse en était la preuve. Je n'avais pas la moindre envie de le mettre dans mon lit et à l'entendre parler j'aurais juré qu'il essayait de me faire passer pour la salope de service, prête à coucher avec n'importe qui pour faire parler d'elle. Je laissant mes omoplates venait s'appuyer contre le mur qui se trouvait juste derrière moi tout en lui jetant un regard noir. Il venait de me faire des avances indirectement, j'en étais certaine. Il avait la même envie que tous les autres, mais n'osait pas se l'avouer. Rien qu'en y pensant, j'avais envie de sourire, de rigoler, mais je n'en faisais rien. Il prenait place à mes côtés avant de m'avouer qu'il avait embrassé Sarah, le garçon manqué de la maison. Je ne pouvais m'empêcher de laisser un rire moqueur s'échapper dans les airs. « Caesar t'as contaminé non ? » Lui aussi il respirait d'amour et d'eau fraîche et ça se sentait à des kilomètres à la ronde. Soudainement, il descendait de mon perchoir pour se baisser et ramasser, à mes pieds, un petit bout de fer représentant une clé, très certainement celle de la porte de la pièce dans laquelle nous étions. Il se lançait dans un discours, m'accablant de toutes les fautes du monde. Ou pas. J'arquais un sourcil avant de coller l'une de mes mains contre sa bouche. « Mais t'es un assisté ou quoi ? Apprends à te débrouiller par toi même un petit peu, tu n'auras pas toujours quelqu'un pour te sortir les doigts du cul non mais oh. » Un sourire plus tard, voilà qu'il venait me poser une question totalement différente. Graham ? « Dans le sens où monsieur me prends pour son sex-toys, tout se passe pour le mieux. Pour le reste, je n'en sais rien. » J'haussais les épaules, l'air de rien.

« T'es mignon tout plein mon chou, mais tu serais gentil de ne pas prendre tes désirs pour des réalités. » Je levais les yeux au ciel, peiné par son comportement de pinbèche. Je l'aimais bien mais cette meuf se croyait vraiment trop bonne ! Bon, elle n'avait pas tord mais, j'étais tout à fait capable de lui résister. Tout simplement parce que les filles qui ne sont intéressantes que pour baiser j'en connaissais déjà pleins et les coups d'un soir ce n'était pas ce qui me manquais. « Caesar t'as contaminé non ? » Je fis un petit sourire en coin sans ne rien rajouter. « Mais t'es un assisté ou quoi ? Apprends à te débrouiller par toi même un petit peu, tu n'auras pas toujours quelqu'un pour te sortir les doigts du cul non mais oh. » Alors là, c'était trop ! Il fallait que je la remette un peu à sa place. « Et toi t'es complétement conne ou je rêve ? J'estime qu'on est tous les deux concernés, si on perd la clé on reste tous les deux coincés là-dedans ! De plus, c'est peut-être toi qui l'a fais tomber, ou peut-être pas. Toujours est-il que si tu réfléchis deux secondes, je sais que c'est dur mais essaie, tu te sentiras concernée. » Il est parfois difficile de croire que l'on s'aime bien avec Lennon. Et pourtant je vous jure que je la kiff cette meuf ! Elle est genre trop cool, quoi ! « Dans le sens où monsieur me prends pour son sex-toys, tout se passe pour le mieux. Pour le reste, je n'en sais rien. » Je ne pus m'empêcher de rire un peu. « Fallait s'y attendre avec ce genre de mec. Je le connais peu mais je le connais déjà assez pour savoir qu'il peut se montrer superficiel. Enfin bon, si ça vous convient c'est cool ! » Après tout, cette histoire ne me concernée pas plus que ça.

« Ce n'est pas la peine de me crier dessus comme tu es en train le faire. » Si j'étais plutôt du genre critique, je n'appréciais pas forcement que l'on puisse remettre en cause mes paroles ou même mes actes. Et puis il parlait de Graham d'une façon qui ne me plaisait pas vraiment, mais je ne pouvais pas lui en vouloir car je savais pertinemment que les deux jeunes hommes ne s'appréciaient pas vraiment. Sans rien ajouter de plus, je me laissais glisser de mon perchoir pour rejoindre un coin isolé du cellier où je venais m'installer au sol, mon dos contre le mur, mes jambes ramenaient contre moi collaient à mon buste, à mon ventre. Mon menton trouvait sa place sur mes genoux et je fixais le mur sans arrêt alors qu'une larme, toute fine, venait rouler sur l'une de mes joues avant de finir par mourir au bord de ma mâchoire. « Tu crois que Graham s'est rapproché de moi uniquement pour mon physique ou encore seulement pour avoir un jouet sous la main ? » Depuis quelques jours, je ne pouvais m'empêcher de me poser tout un tas de question sur le jeune homme et l'avis d'une personne extèrieure à notre relation pourrait, peut-être, m(aider à y voir bien plus clair.

« Ce n'est pas la peine de me crier dessus comme tu es en train le faire. » Hmm... si ! j'avais jugé cela utile ! La preuve était que ça l'avait calmé la biatch ! C'est alors qu'une scène improbable se produisit. Alors que nous parlions de sa fameuse relation avec Graham, Lennon versa une larme. Lennon ! Oui je vous jure, Lennon ! Elle avait versée une larme ! Le coeur de glace de la maison avait fondu ! « Tu crois que Graham s'est rapproché de moi uniquement pour mon physique ou encore seulement pour avoir un jouet sous la main ? » Mon instinct de garçon protecteur, que j'avais acquis en protégeant mes soeurs tout au long de mon enfance et encore aux jours d'aujourd'hui, me fit me lever pour la prendre dans mes bras. Je la soulevai de là où elle était assis pour la porte et la serrer contre moi. « Je... ce n'est pas ce que je voulais dire... Je ne vais pas te mentir, c'est ce que je pense. Mais, je peux me tromper, je ne le connais surement pas autant bien que moi et je ne voudrais pas émettre de fausses accusations ! » Je finis par la reposer sur la caisse où elle était assis et je m'accroupis pour être à sa hauteur. « Laisse-lui du temps, observe-le. Tout le monde peut changer. Peut-être est-il prêt à faire des efforts pour toi comme je suis prêt à en faire pour... Sarah... dans ce cas, peut-être est-il sincère ? Observe-le bien, tu trouvera ta réponse par toi-même. » De prononcer le prénom de Sarah m'avait fais un petit pincement au coeur. En effet, je ne savais toujours pas où j'en étais avec elle. Je souris à Lennon tout en lui frottant doucement les bras, comme l'on fait pour réconforter quelqu'un.

Retournement de situation. Voilà que je me mettais à pleurer comme une madeleine au beau milieu du cellier et, qui plus est, devant Justin qui devait bien se foutre de ma poire. J'étais pourtant si forte en apparence qu'il était quasiment impossible de m'imaginer dans un tel état. Pourtant, j'étais bel et bien en train de verser les toutes premières larmes de cette aventure, enfin les secondes après Rosaline lors de sa nomination. Presque aussitôt, il venait s'installer à mes côtés, me frottant le bras en signe de réconfort avant de me soulever légèrement pour me serrer contre lui et j'écoutais ses paroles comme s'il s'agissait d'un sage. Ainsi il pensait que Graham me prenait pour son jouet et mes larmes coulaient de plus belle avant de me reposer au sol. Ainsi, lui avait changé pour Sarah et peut-être Graham le pouvait pour moi. Je voulais y croire, mais quelque chose me laissait présager que Graham ne voudrait plus de moi très bientôt. Je plongeais mon regard dans celui de Justin, lui adressant un bref sourire forcé avant de dire d'une voix toute douce: « Dans tous les cas, je risque de quitter le jeu lors du prochain prime alors il n'aura plus à se soucier de moi et du reste. » J'haussais les épaules, ramenant à nouveau mes jambes vers moi, protégeant mon buste, mon ventre.