Le prime avait été riche en surprises. Il y avait plusieurs choses que je retenais parmi toutes celles qui s'étaient passés. J'étais fauché, et c'était vraiment une plaie parce que j'avais travaillé pour gagner de l'argent depuis le début du jeu. Deuxièmement, Caesar avait trahi Scampi et ils semblaient être maintenant en de mauvais termes. Je ne voulais pas appuyer sur sa blessure juste après le prime et l'avais laissé retourner vers sa dépendance ou se balader, ce qu'il voulait. J'étais moi même allé vers les douches pour me laver un peu de cette soirée qui m'avait fait suer. Alors que j'étais en train de me laver, je pensais à Lennon ce qui me donna envie d'aller la voir après ce petit passage sous l'eau. Je me séchais consciencieusement et revêtais un boxer avec un pantalon de pyjama qui ressemblait plus à un pantalon de sport qu'autre chose. Avant d'aller la surprendre, je décidais d'aller dans ma propre dépendance pour lire un peu. Oui, je m'étais mis à la lecture ! Je lisais du Stephen King et bizarrement .. J'aimais ça. Moi. Le gars qui ne faisait que faire la fête et draguer la fille, j'étais presque en relation et en train de me cultiver. D'ailleurs, je ne savais pas trop ce qu'on était à présent, Lennon et moi. En couple ? En relation libre ? Elle semblait être très affectueuse avec moi en public et j'adorais ça, mais je ne savais pas si on était officiels, si je pouvais draguer d'autres filles ou quoi .. Tout cela était très déroutant. Je m'endormais finalement et me réveillais au beau milieu de la nuit, décidant d'aller surprendre Lennon dans sa chambre. Celle de la paresse. Je ne trouvais pas que ce point là lui ressemblait beaucoup mais ils avaient sûrement dû répartir au hasard. Finalement, silencieusement, j'entrais dans la dépendance et trouvais Lennon endormie comme une princesse. Je me glissais sous sa couette et remontais jusqu'à son visage, avant de l'embrasser tendrement. « Ton prince charmant est là » dis-je en chuchotant.

Les départs ne m'avaient pas affectés, mise à part, peut-être, celui de Leander qui m'avait fait un petit pincement au coeur, mais après tout il n'était qu'un vulgaire concurrents qui me barrait la route vers la victoire alors je n'allais pas m'en plaindre et puis de toute façon je n'avais pas le temps, ni même la force de le faire. J'étouffais un bâillement avant de m'éclipser du salon pour me rendre dans ma chambre encore vide à cette heure. Sans un bruit, je me démaquillais avant d'attacher mes cheveux en un vulgaire chignon sauvage puis je me déshabillais, restant en lingerie fine ayant la flemme d'enfiler quoi que ce soit d'autre, afin de me glisser bien au chaud sous ma couette. Telle une gamine, je venais m’emmitoufler sous les plumes d'oie avant de m'endormir comme un bébé, laissant Morphée m'emporter loin dans un monde imaginaire. [...] Je dormais paisiblement lorsque quelqu'un se glissait dans mon lit, à mes côtés. Je ne sentais rien et le baiser que je recevais me faisait à peine bouger, tout comme les murmures. Pourtant, je n'avais pas eu besoin d'ouvrir les yeux pour reconnaître la voix de Graham et ainsi venir me blottir tout contre lui. Quelques secondes passaient avant que je daigne enfin laisser mes pupilles se poser sur le jeune homme. Frottant mes yeux un très court instant afin de me réveiller au mieux, je disais d'une toute petite voix presque enfantine tout en murmurant: « Et que viens faire mon prince charmant dans mon lit au beau milieu de la nuit ? » Mes lèvres venaient se poser sur l'une de ses joues alors que l'une de mes mains se perdait dans sa nuque. Je ne bougeais pas beaucoup, me contentant de rester tout contre lui à profiter de la chaleur de son corps. « Parle moi de toi. J'ai envie de savoir ce que tu fais de ta vie. » Je venais tout juste de réaliser qu'en réalité nous ne nous connaissions tant plus que ça et que notre attirance était basée uniquement sur le physique de l'un et de l'autre. Peut-être allait il falloir remédier à cela et puis j'avais envie de me laisser bercer par le son de sa voix, alors c'était parfait.

Elle ne sembla même pas remarquer que j'étais là. Et pourtant, je le savais : elle m'avait reconnu. Je ne pouvais m'empêcher de penser combien elle était mignonne quand elle dormait. Elle pouvait parfois ressembler à une tigresse lorsqu'elle lançait des piques à certains habitants -dont moi il y a peu de temps-, et parfois, à un petit agneau. C'était assez amusant. Elle se blottit contre moi et j'appréciais sa chaleur pendant quelques instants avant qu'elle ne daigne ouvrir les yeux après se les être frottés. Elle me posa une question à laquelle je répondis par un simple sourire, alors qu'elle venait m'embrasser sur la joue. Sa demande me surprit un peu, mais au final, je la comprenais. Je ne savais même pas son nom de famille, d'où elle venait, ce qu'elle faisait.. Ce qui m'avait semblé tout naturel. On avait tendance à oublier que nous avions des vies en dehors du jeu. Alors, je réfléchissais quelques instants à comment j'allais mettre tout ça en place avant de me mettre à chuchoter. « Je n'ai jamais eu une vie très intéressante .. Je suis riche. Enfin, mes parents sont riches. Du coup, je n'ai pas à travailler et je n'ai pas fait des études après avoir eu mon diplôme .. Avant de rentrer dans le jeu, je passais mon temps avec les filles et à faire la fête. Quand je n'étais pas en train de faire de la musculation. Alors tu vois, ce n'était pas très passionnant, et je viens de m'en rendre compte .. J'ai l'impression qu'être en compagnie de personnes comme toi ou les autres commence à m'ouvrir les yeux. » Je soupirais. C'était vrai : je commençais à avoir pitié de ma vie d'avant. Je me rapprochais de Lennon afin de lui déposer un petit baiser sur ses lèvres, avant de lui poser la question. « Et toi, Lennon, qui es-tu ? »

C'était ainsi que j'en apprenais un petit peu plus sur Graham et que je comprenais bien mieux d'où venait son tempérament de séducteur. Un gosse de riche, très bien fait, qui avait toujours eu ce qu'il voulait dans la vie sans avoir besoin de bouger le petit doigt, voilà à quoi j'avais affaire. Je ne pouvais m'empêcher de sourire après le petit baiser tout chaste qu'il venait déposer sur mes lèvres avant de me retourner la question. « Je n'ai pas une vie des plus passionnantes non plus. Moi, je suis la petite dernière d'une famille de quatre enfants. Mon père est médecin, ma mère est avocate. Je fais de la natation depuis que je suis toute petite, j'ai eu la chance de gagner un grand nombre de médaille et j'ai participé à de grandes compétitions au niveau mondial. J'ai débarqué à New York pour continuer mes études et suivre une formation afin de devenir hôtesse de l'air. Je retourne très souvent chez moi, en Angleterre pour voir ma famille et certains de mes amis. Sinon, pour arrondir mes fins de mois, il m'arrive de jouer les mannequins, mais je ne suis pas en passe de devenir le nouveau top model en vogue du moment et je suis loin, très loin de faire la couverture des plus grands magazines de mode. Je crois que c'est à peu près tout. » D'un geste doux et délicat, j'attrapais ses mains pour venir encercler ma taille de ses bras alors que je déposais un baiser furtif sur le bout de son nez. J'avais encore envie de dormir, mais la présence de ce beau mâle dans mes draps me donnait envie de lui offrir des tonnes de baisers pour le reste de la nuit. « J'ai le droit d'en savoir plus sur ta copine ou c'est un sujet à éviter ? » Je demandais cela d'une toute petite voix innocente, en le bouffant du regard. « Enfin, si c'est toujours ta copine étant donné ce qu'il s'est passé entre nous récemment » Je murmurais ayant peur que l'un de mes colocataires se réveillent vienne troubler ma conversation avec Graham.

Lennon m'en apprit un peu plus sur elle. Elle avait de la chance, d'avoir des frères et sœurs. J'étais enfant unique et j'en avais un peu souffert, surtout lorsque je n'avais personne à qui parler des inconvénients de mon état de pauvre enfant pourri gâté. Elle m'apprit également qu'elle était nageuse et en plus sacrément bonne, ce que je n'aurais pas deviné. En général, je trouvais les nageuses pas sexy du tout avec leurs grandes épaules et tout, mais Lennon était l'exception. Hôtesse de l'air ? Ça c'était un métier qui lui convenait un peu plus. Elle était classe, jolie, bon, il faudrait qu'elle fasse quelque chose pour ce caractère de cochon mais ça pouvait toujours s'arranger. Quand à la mode cela ne m'étonnait pas, mais j'étais un peu triste qu'elle ne soit pas célèbre comme elle aurait dû l'être. Moi aussi j'avais fait un peu de mannequinat mais pas assez pour être connu ou quoi que ce soit. Elle prit mes mains pour que je vienne encercler sa taille et déposa un baiser sur le bout de mon nez, ce qui me fit sourire. Elle était adorable. Et alors, elle vint aborder le sujet de la copine. « Oh t'inquiète pas pour elle. Je pense qu'elle ne sait même pas utiliser la télécommande pour allumer sa télé .. Non, plus sérieusement, elle est jolie mais pas autant que toi. Et elle est aussi bête que ses pieds. Je ne la considère plus comme ma copine ! Je suis un bon célibataire ! » En fait, je ne savais pas vraiment comment décrire la relation que j'avais avec Lennon. Si elle voulait être en couple, je voulais bien, mais en même temps, j'avais un peu peur de perdre ma liberté. « En tout cas je ne regrette rien de ce qui s'est passé entre nous. Pour être honnête, ça a été la meilleure fois de ma vie. » Et j'avais grandement envie de recommencer, le problème était que nous n'étions pas seuls dans la chambre.

Graham m'en apprenait plus sur sa relation avec sa petite amie de l'époque. Une relation que je ne pouvais m'empêcher de trouver louche, bizarre. Mon étonnement se marquait lorsque ma petite bouille angélique venait se tordre en une grimace d'incompréhension. Il n'avait pas l'air de l'apprécier plus que ça, affirmant qu'elle était bête comme ses pieds et d'après ce que je pouvais comprendre cette fille n'avait qu'un physique pour avancer dans la vie. Il insinuait même qu'elle n'était peut-être pas au courant de notre relation en disant qu'elle ne savait pas utiliser une télécommande pour mettre en marche un écran de télévision. J'avais le sentiment que cette nana n'était, pour lui, qu'un moyen sur de remédier à ses pulsions ainsi que ses moments de solitudes. Pauvre fille, à sa place j'aurais honte qu'on vienne parler de moi ainsi. Finalement, il concluait en affirmant qu'il ne le considérait plus comme sa copine, qu'il était célibataire. Ses paroles faisaient naître un sourire aux commissures de mes lèvres. et puis il reprenait, enchaînant en parlant de notre relation. Je pouvais sentir le rouge grimper à mes joues et la timidité me brûlait le corps. Il ne regrettait rien et affirmait que notre nuit d'amour avait été la meilleure de toutes celles qu'il avait eu la chance de vivre. Je ne savais quoi répondre, me contentant de déposer mes lèvres sur l'une de ses joues avant de me blottir encore un petit peu plus dans ses bras, remontant légèrement la couette sur nous deux. « Explique moi ce qu'il se passe entre nous. Dit moi où nous en sommes tous les deux. » Je ne savais pas exactement où j'en étais avec le garçon. Physiquement, c'était bien plus que de l'attirance. Mentalement, je commençais à l'apprécier de plus en plus, à m'accrocher à lui. Étrangement, je n'imaginais plus mon aventure sans Graham à mes côtés. Mes doigts parcouraient ses bras lentement et s'arrêtait sur une petite trace de morsure que je caressais tout doucement, lentement. J'étais une véritable cannibale.

Lennon ne semblait pas avoir peur de ce que je lui disais. J'avais vu à la télé que des filles n'aimaient pas forcément qu'on dise ce genre de choses là, mais elle ne semblait pas en faire partie. En fait, elle avait cet air enfantin que je lui aimais tellement, alors qu'elle remontait la couette sur nous et qu'elle se blotissait encore plus contre moi. J'avais envie de la serrer dans mes bras toute ma vie, tellement j'appréciais ce moment. Mais je ne le pouvais pas. Il fallait que je ne sois pas trop collant sinon elle m'abandonnerait comme une vieille chaussette. Et puis, elle me demanda d'expliquer notre relation, où on en était. Je ne le savais pas moi même, alors je restais muet un instant. Elle monta sur mon bras avec son doigt mais je n'y prêtais pas attention. Je réfléchissais. J'aimais notre relation comme elle était là : nous nous cherchions, nous draguions, nous embrassions sans jamais parler de choses sérieuses. J'avais peur de la considérer comme ma copine car je savais ce qu'il s'était passé avec toutes celles que j'avais eu avant. « Je ne sais pas Lennon .. J'ai eu des copines auparavant et ça ne s'est jamais bien terminé. J'ai pas envie qu'on se précipite pour définir notre relation et que cela amène des problèmes .. J'aime être avec toi, te fréquenter comme ça, mais je ne pense pas pouvoir t'appeler ma petite amie encore. Peut-être dans quelques semaines on pourra voir. » Je me mordis la lèvre, pas sûr qu'elle prenne bien ce que je venais de lui dire.

Il prononçait mon prénom et je savais que cela ne marquait rien de bon pour moi. Dès ses premiers mots, je comprenait qu'il allait définir notre amourette comme une relation libre. Le sourire que je portais sur les lèvres s'envolaient quelque peu, laissant place à une petite moue insatisfaite. Mes doigts continuaient de frôler sa peau, s'arrêtant par moment afin que mes yeux plongent dans son regard. J'apprenais qu'il avait eu bon nombre de copines dans le passé et qu'aucune n'avaient eu la chance de le larguer, ou de se faire larguer, en restant en bons termes avec lui. Il ne voulait pas se précipiter pour définir notre relation de peur de nous amener des problèmes par la suite. D'un côté je me rassurais en me disant que s'il ne voulait pas se précipiter c'était qu'il tenait rien qu'un tout petit peu à moi, mais d'un autre côté j'avais peur de n'être que son jouet du moment et je ne voulais pas que ma fierté en prenne un coup et notamment à cause d'un homme. « Donc, si il se passe quoi que ce soit entre un autre homme et moi, tu ne risques pas de le prendre mal si je comprends bien. » Mes doigts continuaient de parcourir son corps avant qu'ils ne viennent se perdre dans la nuque du jeune homme. Il était griffé jusqu'au milieu du dos et j'en étais encore la responsable. Laissant mes bras entourer sa taille, je murmurais à son oreille: « Avec toutes ces traces de morsures et de griffures, on pourrait presque croire que je te maltraite. » Mes lèvres s'étiraient en un bref sourire complice que je lui adressais.

Je n'avais pas envie de fréquenter d'autres filles, comme je n'avais pas envie que Lennon voit d'autres hommes. J'étais persuadé que cela se passerait mal si je la découvrais dans les bras d'un autre, mais je ne pouvais pas vraiment l'empêcher. Si j'avais du mal à définir notre relation, c'était de ma faute si elle allait voir autre part. Cela ne coûtait rien de lui dire comme je me sentais, non ? Mais j'avais du mal. J'avais toujours eu du mal à m'exprimer par rapport à mes sentiments, et avec Lennon, c'était encore plus compliqué. Je soupirais gentiment en la sentant s'accrocher à ma nuque, frôlant tous les endroits où mon corps était marqué par ses ongles. Je souriais à sa petite remarque : disons que la souffrance semblait prendre part dans notre relation dès le début. « Si, je le prendrais mal. Mais je ne peux pas te tenir en laisse, je le sais bien, ainsi, j'essaierai de ne pas être trop fâché mais je te le dis .. ça serait dur. Je veux que tu sois à moi mais c'est injuste si je ne peux pas être à toi entièrement. » Je soupirais. J'avais tellement envie que cela soit facile et qu'elle soit simplement la seule pour moi, et que je sois le seul pour elle. « En fait, t'as hâte de découvrir les performances sexuelles de chaque habitant de la maison, c'est ça ? Je ne te satisfais pas ? » dis-je avec un petit sourire.

Comment ça s'il ne pouvait pas être à moi entièrement ? Ainsi, il comptait avoir d'autre relation dans cette aventure que ce soit avec des candidates ou biens des figurantes. Je ne pouvais m'empêcher de lui jeter un bref regard noir avant de me radoucir à la vue de son regard tendre et doux que j'aimais tant. Il me tenait dans ses bras, me serrant contre lui comme s'il voulait m'empêcher de partir, de m'éloigner de lui. Le début de son discours me revenait en tête. Il prendrait mal le fait que j'aille voir ailleurs et cette pointe de jalousie, venant de sa petite personne, lui le macho de la villa, me faisait plaisir. J'avais la preuve qu'il tenait à moi rien qu'un tout petit peu. S'il n'avait pas l'air de savoir comment exprimer ses sentiments vis à vis de moi, de mon côté, je ne savais pas comment faire pour lui faire comprendre que je tenais énormément à lui et que je ne pouvais plus imaginer, ne serait-ce que, mon aventure sans lui à mes côtés. Et voilà qu'il reprenait la parole en me demandant, avec un petit sourire sur les lèvres, si j'avais hâte de découvrir les performances sexuelles de tous les habitants de la maison, hommes et femmes confondus. « Oh oui, crois moi que j'ai hâte de voir de quoi le petit Félix est capable au pieu. » Je lui adressais un clin d'oeil complice avant que l'un des mes petits poings sans défense ne vienne cogner une partie de son anatomie, dans son dos. « Depuis tes baisers jusqu'à ta façon de me donner du plaisir en passant par ta conneries si attachante, tu me satisfais entièrement Graham. » Un sourire plus tard, je venais déposer mes lèvres sur les siennes pour mêlant ma langue à la sienne un court instant, lui offrant un baiser des plus doux et des plus tendres.

Il me semblait que je n'arrivais pas à me faire bien comprendre de Lennon. Je n'arrivais pas à mettre ma pensée en mots et cela me dérangeait grandement. Elle me fit rire doucement, prenant bien garde de ne pas réveiller les gens autour de moi, en répondant à ma petite provocation. Mais j'avais réellement peur qu'elle se lasse de moi et n'aille voir autour. Mais elle me perdit un instant ensuite, me faisant croire à la véracité de ses mots, et un doux sourire s'afficha sur mon visage. Je me dis que j'étais vachement chanceux de l'avoir, parmi toutes les filles de la maison. J'avais bien choisi. Mais ce n'était pas vraiment ça, un choix, c'était l'instinct qui m'avait fait lui adresser la parole. Il ne m'avait pas fait défaut. Alors que j'étais en train de réfléchir, elle me surprit en m'embrassant et je me laissais à la serrer encore plus dans mes bras, veillant à ne pas la brusquer. Je me retirais enfin après un long moment, apposant quelques mini baisers sur sa bouche avant d'arrêter pour de bon. « Tu disais quoi déjà ? Que j'étais beau intelligent parfait ? Oui c'est vrai. » Je lui souris de façon amusée, et enfouissais mon visage dans son cou pour y apposer mille baisers. Je remontais pour arriver à son oreille et mordre légèrement son lobe comme elle me l'avait déjà fait. Je chuchotais alors : « Je veux te satisfaire plus qu'entièrement. Dis moi comment. »

Et voilà qu'il mettait fin à notre baiser avec une douceur infinie, que je lui découvrais chaque jour un petit peu plus encore, avant qu'il ne vienne poser quelques baisers furtifs sur mes lèvres. J'étais aux anges et c'était comme si rien, ni même personne, ne pourrait effacer ce sourire béat d'admiration que je portais sur les lèvres lorsqu'il se trouvait à mes côtés. Je n'avais pas le temps de réagir à ses propos que déjà il venait enfouir son visage dans mon cou pour m'offrir des tonnes de petits baisers qui me faisaient frissonner de plaisir. Alors que sa bouche remontait jusqu'à l'une de mes oreilles qu'il n'hésitait pas à mordiller très légèrement, l'une de mes mains glissait le long de son bras avant que mes doigts ne viennent trouver les siens et que les fripons ne se mêlent les uns aux autres. Un rictus amusé, complice s'échappait de mes lèvres avant qu'il ne me chuchote quelque chose de totalement mignon qui me donnait un air d'adolescente amoureuse pour la toute première fois. Au bout de quelques secondes je brisais le silence, qui prenait place entre nous, d'une murmure doux et presque suppliant: « En restant à mes côtés le plus longtemps possible. » Mon sourire se faisait timide alors que je ne venais poser mon front contre le sien, laissant nos nez se frôlaient légèrement alors que je basculais de façon à me retrouver au dessus de lui, à califourchon, mes jambes encerclant les siennes. « Tu sais ce que j'aime le plus chez toi ? » Je lui demandais cela d'une petite voix totalement innocente avant de serrer un tout petit peu plus sa main que je tenais dans la mienne.