20 août w/ lennon

La semaine dernière, Lennon et moi avions fait une course. A la clef pour le vainqueur : le droit de se faire servir par l'autre pendant une journée. Le prime était passé, les premiers candidats étaient partis. Je m'étais levé tôt ce matin, dans le souhait de venir réveiller Lennon histoire de lui rappeler notre contrat. En effet, elle devait me servir comme moi je devais également le fait. Pour la simple et bonne raison que nous étions arrivés à en même temps. La matinée défilait. J'étais réveillé depuis 7h, l'un des premiers candidats de debout d'ailleurs. Elle allant dans sa chambre tout à l'heure, j'ai trouvé son lit vide. J'étais donc à présent à train de me diriger dehors, pour aller voir si elle était au jardin. Je me dirigeais vers les transat. Et vit sa tête blonde, tranquillement installée en train de bronzer. Je souriais comme un con et retirais mon tee-shirt. Je t'ai cherché de partout ! Bien dormi ? Je l'embrassais sur le front pour lui dire bonjour. Je te signale que tu me dois un jour de service. En parlant de ça, faudrait que tu me badigeonnes le dos de crème solaire. Je m'installais près d'elle et patientais.

Cette chaleur était insoutenable, elle m'empêchait de dormir. Sous mes draps, je n'arrêtais de tourner dans un sens, puis dans un autre, le tissus collant contre ma peau. Non, je ne dormais pas nu, mais j'essayais de porter le moins de vêtement possible pour ne pas transpirer à grosses gouttes, ainsi un boxer et un soutien-gorge faisaient l'affaire. Je ne pouvais pas rester dans mon lit une seule seconde de plus. Envoyant mes draps valser à l'autre bout de la pièce, façon de parler, je me levais avant de prendre la direction de la salle de bain. Après une bonne douche, j'enfilais un bikini avant de prendre la direction du jardin, une serviette à la main, mes cheveux relevaient en un chignon loose des plus sauvages et une paire de lunette de soleil sur le bout du nez. Ne me souciant de rien, ni même de personne, je m'installais au beau milieu de l'herbe, sur un transat, sur le dos avant de défaire les noeuds du haut de mon maillot, ne voulant pas avoir de traces de bronzage disgracieuses sur le corps. Je croyais être seule, pourtant une voix masculine que je n'avais pas de mal à reconnaître, s’élevait dans les airs. Caesar. J'avais à peine le temps de me redresser très légèrement pour l'apercevoir que déjà ses lèvres venaient se déposer sur mon front. Tiens donc, il me cherchait partout. J'arquais un sourcil. Rien, je n'avais le temps de ne rien dire que déjà il reprenait. Alors c'était pour cela qu'il me cherchait. Un sourire provocateur, complice, venait border mes lèvres. « Viens par là mon mignon. » Je me hâtais de rattacher mon haut, me redressant en position tailleur afin que monsieur puisse s'installer devant moi sans grande difficultés.