J'étais sorti me balader dans l'après midi. La chaleur était insoutenable et j'avais bien envie de faire plongeon dans l'eau. N'aimant pas trop l'eau de piscine, je m'étais tout naturellement dirigé vers la plage. Sauf qu'en chemin, je croisais Arizona qui vint me parler. C'était étrange, nous n'avions pas vraiment fait connaissance durant la première semaine de jeu mais elle semblait bien sympathique. Elle me proposa de manger une glace avec elle et franchement, j'avais envie d'aller me baigner plus que n'importe quoi. Pour pas avoir l'air d'un gros impoli, j'acceptais. « Pourquoi pas » Je lui adressais un sourire et me dirigeais vers le marchant. Nous arrivions bientôt et je fus surpris de tous les parfums qui me donnaient envie. « Tu crois qu'une glace 12 boules c'est trop ? »

youpi il accepte, bon, j'espère ne pas l'avoir dérangé quand même. Tient, après on fera tout ce qu'il a envie, rien que pour la peine, et sans arrière-pensée. Je ne connais pas trop Graham, je ne lui avais quasiment jamais parlé, tout ce que je savais de lui, c'est ce que les autres me disait, et ce que je voyais. Je pouvais donc en conclure, que c'était un beau coureur, et un connard. Car bon, il a giflé une fille quand même, et qu'on jouait à action ou vérité, je ne trouve pas que c'est une excuse suffisante. Et puis elle est tellement chou Berlioz, qui voudraient lui faire du mal, hein..? Mais je n’ai pas l'habitude de détester quelqu'un ou même de l'ignorer, et je n'ai encore jamais encore discuté avec lui vraiment, donc je ne peux pas le juger. Enfin bref, on va donc s'acheter une glace et je regarde toooout les parfums proposé et j'hésitai, vanille, caramel, mangue, chocolat, fraise, j'en avait l'eau à la bouche. On a qu'à prendre chaque boules et tous les goûter. Ça serai marrant. Je le regarde est fait une petite moue l'air de dire, "steuplaaaaaaaait".

J'avais envie de tout prendre. J'avais presque la bave qui coulait au coin de ma bouche tellement j'avais envie de manger ces glaces. Arizona semblait être dans le même cas que moi, puisqu'elle regardait tous les noms de parfum avec envie. Finalement, elle me fit part de son envie de tout goûter et je la regardais avec son petit air d'enfant qui voulait un nouveau jouet. Je riais. De toute façon je ne voyais pas d'inconvénient à ce que l'on fasse ça et qu'on puisse partager un peu. Bien sûr, cela voudrait dire un peu échanger notre bave mais cela ne me dérangeait pas. « C'est parti ! » Je m'adressais alors au marchand de glace pour lui demander quatre glaces trois boules avec une boule pour chaque parfum. Cela nous ferait un cornet par main : tout ce que nous pouvions porter. Finalement, il nous fit ça et je le remerciais. « Bon ben maintenant il faut se débrouiller pour manger tout ça .. » Je me penchais vers un des cornets que tenait arizona et léchais une boule à la fraise.

Il avait accepté, j'étais contente et toute excité. La gourmande que je suis était com-blé ! « Merci, merci, merci ! » J'avais les yeux qui pétillaient, je rougissais tellement je me sentais stupide, mais c'est mignon nan ? « nan, moi la première ! » Je lèche à mon trou la fraise et c'est un peu dégeu en y repensant.. Je ris un peu et prends un peu de la vaille, mon arôme préféré. « Rien, vraiment rien ne surpasse la vanille. C’est le meilleur arôme du monde ! M'en fou du chocolat, je vais devenir vanicienne. » Hein quoi, j'ai dit quoi ? Même moi je suis dans l’incompréhension de la grosse merde que je viens de dire. J'essaie de comprendre un peu, mais bon j'abandonne, j'ai encore dit de la merde. « Merci d'être venue avec moi, ça m'aurait soûlé d'y aller toute seule. Je fais ce que tu veux pour la peine ! »

C'était un moment simple. Loin de tous les conflits de la maison, des histoires d'amour .. Juste deux personnes qui ne savaient pratiquement rien l'un de l'autre qui partageaient de la glace et de la bave. Charmant, non ? J'étais d'accord avec elle pour la vanille, n'ayant jamais moi même aimé le parfum au chocolat. Alors qu'elle parlait et que je n'écoutais pas tout, je me penchais vers la boule à la vanille et en pris une grosse léchée. Elle me proposa alors de faire ce que je voulais et cela me mit la puce à l'oreille. « Ce que je veux ? Attention, tu l'as dit tu peux pas le reprendre ! » Je réfléchissais déjà à tout ce que je pouvais lui demander de faire. Je prenais une petite léchée de la pistache. « Ce que je veux, c'est que tu sois ma servante durant une semaine. Ça te va ? »