On dirait pas comme ça, mais en vrai, je suis un véritable morfale. Limite je me boufferai quoi, si je pouvais. Je crois que j'ai un estomac énorme, enfin, remarquez que ce n'est pas le seul truc énorme chez moi. Quoi ? C'était pervers, ça ? Pourtant, c'est la vérité, tiens. Je suis bien monté et on ne va pas se le cacher, ha ! Bref. Mon iPod débite ses musiques dans mes oreilles, et si je n'avais pas décidé de me faire passer pour un con sans cœur qui ne rit jamais et froid comme un glaçon, j'aurai peut-être danser sur les titres de Calvin Harris. Mais en y repensant bien, non. Je me contentais juste de bouger partout dans le chalet et me laissant vivre. Je croisais quelques candidats mais, comme à mon habitude, je leur foutais des vents lorsqu'ils m'adressaient la parole, ou quand ils m'avaient fait un sourire. Faut pas déconner, hein, moi je souris pas, c'est pas mon genre de trucs, ça. Bref. J'arrive très rapidement au lieu voulu, soit : la cuisine. Je remarque cependant que personne n'a prit possession de la pièce avant moi, et je me sens quelque peu rassuré pour eux tout de même parce que les pauvres, encore un peu et ils deviennent énormes. Bon je parle principalement des nanas ici parce que j'avoue qu'au niveau des mecs ils sont pour la plupart bien musclé, tout ça. Bon, évidemment, ça ne concerne pas tout le monde, genre Sark, Spak, j'sais plus trop quoi, ou Chang qui m'a pas l'air très épais. Un coup de vent et il s'envole çui-là, tiens, j'y pense une seconde de plus je verse une larme. Ah non, non, j'm'en fous si ça arrive, bref. Je me jette presque sur le frigo, j'ouvre et je vois.. bah pas grand chose. Pas grand chose qui m'intéresse, tiens. Du coup, je le referme, frustré, déçu, triste, meurtri. J'abuse un peu, je crois que je vais devoir manger ma main, la légende est donc vraie. Je me retourne, je soupire ; vraiment tous des affamés ici, je me demande vraiment avec qui je vis des fois, c'est ridicule. Je referme la porte, je tourne la tête et aperçoit le mec, là, super fin. Pas Chang, l'autre. Je l'observe, je ne sais pas ce qu'il fait, mais il est là, debout pas loin de moi, près de la porte et à vrai dire, c'est très dommage car là j'ai très envie de sortir de la pièce. « Bouge. » putain il fait chier, lui. Il veut un autographe, une photo ? Suffit de demander, putain.