(21/12 - 15:05) montagne, montagne !

~ sentier

Après une partie de luge, j'avais bien envie de tester le ski. Combien de temps cela faisait-il que j'en avais pas fait ? Une éternité, pour sûr...Je m'étais pressé dehors à quatorze quinze, louais des skis puis avait prit le chemin jusqu'aux pistes de skis. Trois kilomètres à pieds. J'étais un peu fou ? Sans doute mais l'envie était trop grande. Je riais comme un con pendant mon chemin, repensant à la connerie que j'avais put sortir au vendeur de la boutique. Non mais la piste de luge c'est que pour la luge. Je n'avais plus tarder à sortir, honteux - un peu. J'étais enfin près des montagnes, sur mes skis en train d'attendre en haut d'une descente pour m'y lancer. Après avoir inspiré une bonne bouffée d'air, je me laissais aller - le vent me fouettant le visage. Je traçais à vive allure, déviant de mon chemin toutes les personnes que je pouvais prendre le risque de percuter dans ma course. Je manquais de peu de frôler quelqu'un - bon sang j'avais eu chaud. Je m'arrêtais, freiner avec aisance puis retirer mes lunettes de skis. La fumée blanche sortant de ma bouche, je regardais autour de moi... Je m'humectais les lèvres et je les sentais sous la langue un peu gercées. Et merde ! J'avais horreur de ça.

Que faire un jour de fin du monde ? C’était bien la question que je me posais, personnellement je ne croyais pas que, dans la nuit quelque chose entrerait en contact avec notre planète et détruirait toute la population et je ne pense pas qu’un seul candidat y croyait dans le chalet, ce n’était pas plus mal parce que j’imaginais mal devoir faire en sorte de le calmer jusqu’au petit matin pour qu’il comprenne qu’on pourrait avoir droit à des fêtes de noël dans une émission comme the Werewolf Game, et oui, nous étions chanceux d’être ici et je m’amusais déjà comme une petite folle. D’ailleurs, je m’étais longtemps tâté pour aller explorer les environs mais finalement j’avais mis les pieds dans les sentiers enneigés, deux skis à la main que j’avais bientôt accroché à mes pieds et j’étais fin prête pour une descente. Oui enfin… N’oublions pas que je n’avais jamais fait de ski dans ma vie, je me retrouvais donc après avoir été droite pendant dix mètres sur le dos la tête enfouie dans la neige froide. Je relevais peu à peu la tête explosant de rire, j’étais peut-être toute seule mais j’étais heureuse, une première expérience dans la neige bien plus qu’agréable je peux vous le dire. Me relevant péniblement je me retrouvais à nouveau sur le dos mais volontairement cette fois, j’avais seulement évité celui qui passait en ski, je pense que si je n’avais pas sauté dans la neige je me le serais pris de plein fouet et… No way ! Me relevant une nouvelle fois j’approchais à petite vitesse -pour éviter une nouvelle chute- de cette personne. « Hey… Heureusement que j’ai des réflexes sinon tu aurais mangé la neige toi aussi ! » Souriais-je amusée.

PS : J’ai supposé que c’était en décembre mais tu as mis novembre sur la date. x)

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~ sentier

w/amanda

J'étais là en train de regarder tout autour de moi, surveillant les alentours pour apercevoir une potentielle personne que j'aurai surprise dans ma descente. A m'humecter les lèvres, cela piquait un peu. Une voix m'interpellait, attirant mon attention plus que jamais. « Hey… Heureusement que j’ai des réflexes sinon tu aurais mangé la neige toi aussi ! » Je me retournais, pour faire face à une jeune femme, brune - un sourire accrochait aux lèvres. C'est toi que j'ai bousculé ? J'suis désolé ! que je disais en m'approchant d'elle. Elle n'avait pas l'air de m'en vouloir mais soit, quand même - je me sentais obligé de demander pardon. Ô mais c'est toi ! Je marquais une pause. Amanda... Et je souriais davantage. Pas mal la glisse, hein ?

Sur mes skis à faire mumuse dans la neige je ne voyais pas un seul instant le temps passer. C’est seulement lorsqu’un homme avait déboulé de je ne sais où sur ses skis et prêt à faire de moi la prochaine femme battue que j’étais sortie du monde des bisounours pour vite venir m’étaler dans la neige le temps qu’il passe. J’étais certaine que ce petit imprévu n’était pas volontaire, je ne tardais pas à le voir revenir sur ses pas et à reconnaitre la personne qui se trouvait sur ces skis… Pacôme, je le reconnaissais pour avoir déjà échangé quelques banalités avec lui pendant les présélections et depuis le prime également. « C'est toi que j'ai bousculé ? J'suis désolé ! » Il n’y avait pas de problèmes, je n’avais rien juste peut-être un peu de neige qui avait profité de l’occasion pour glisser dans ma neige et venir me refroidir la poitrine. Pas quelque chose d’agréable en somme mais j’avais vécu tellement pire pendant mes longues heures de filature avec mes collègues profilers. « Ouais c’est moi que tu as essayé d’assassiner… Pas de soucis, heureusement qu’il y a de la neige ça amorti les chutes ! » Je souriais une nouvelle fois amusée. « Ô mais c'est toi ! » Il ne m’avait semble-t-il pas reconnue plus tôt. « Amanda... » J’approchais jusqu’à ne plus être qu’à quelques centimètres de lui. « Pas mal la glisse, hein ? » Je souriais. « C’est pas mal en effet… Comment tu fais ? Moi je sais tout juste faire trois pas sur des skis. »

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w/amanda

Je l'écoutais, je la regardais. Amanda approchait et je restais là, à attendre qu'elle parle. Ce qu'elle ne tarda pas à faire, en fait. Heureusement, n'avait-elle pas l'air de m'en vouloir pour la chute. Je ris doucement à sa remarque. J'en faisais quand nous allions avec mes parents en vacances dans les Vosges. Je marquais un silence puis m'agenouillais pour pouvoir détacher les prises de mes pieds. On se boit une boisson chaude ? que je demandais en lui désignant la petite baraque qu'il y avait à côté de nous, à quelques mètres.

Faire du ski ce n’était définitivement pas dans mes cordes, bien-sûr avec un peu d’entrainement il y avait amplement moyen de faire quelque chose qui ressemblerait plus à du ski plutôt qu’à une baleine échouée dans la neige ce qui, en toute objectivité était mon cas depuis tout à l’heure. Si être une baleine enneigée avait été un sport aux jeux olympiques d’hiver j’aurais probablement remporté une médaille d’or. « J'en faisais quand nous allions avec mes parents en vacances dans les Vosges. » Les Vosges, n’étais-ce pas en France si mes souvenirs de géographie n’étaient pas trop lointains ? « La France… Tu sais parler le français ? » Demandais-je curieuse de voir s’il connaissait quelques mots. « On se boit une boisson chaude ? » Je repérais cette petite maison qui devait servir de refuge aux skieurs entre deux descentes. « Pourquoi pas. » Je le suivais jusqu’à cette fameuse maison entrant en saluant le propriétaire qui était là. « J’ai de la neige sous mes vêtements c’est… Froid ! » Je ne pouvais me retenir de rire retirant ma veste, il faisait chaud ici après tout. Je profitais de cette occasion pour soulever légèrement mon petit pull noir retirant de mon soutien-gorge la poudreuse qui s’y était installée lors de ma chute. « C’est tout de suite mieux sans neige ! »

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~ sentier

w/amanda

Je souriais de plus belle en écoutant sa question. Je suis français. Je viens de Paris. Révélation du jour, bonjour. Nous ne tardions plus venir nous réchauffer dans la petite baraque non loin de nous. Je retirai mon bonnet, mes cheveux en bataille. Bonjour ! que je disais pour saluer les propriétaires. Quand je tournais la tête je voyais Amanda soulever doucement son haut pour se débarrasser de la neige loger dans son soutien-gorge...sans doute. Je ne lui prêtais pas trop attention, au risque de passer pour un pervers. Je me doute. Dis-je simplement en l'invitant à une table. Bonjoir. Qu'est ce que je vous sers ? Une serveuse se tenait debout devant nous. Un chocolat chaud s'il vous plaît et... Je regardais Amanda. Tu veux quoi ?

J’ignorais totalement que Pacôme était français, je ne l’aurais même jamais soupçonné enfin… Si pour être honnête peut-être un peu puisqu’il était dans mes habitudes d’analyser très rapidement et en détails chacune des personnes que je côtoyais au boulot, c’est par une analyse comportementale que j’étais capable de définir un portait des assassins, kidnappeurs et autres personnes hors la loi à fournir aux polices locales, l’équipe avec qui je passais une majorité de mon temps et moi étions complémentaires, nous apportions tous quelque chose à ce profil que nous établissions pour qu’il en ressorte quelque chose de complet et qui facilitais vraiment la tâche des policiers. « Je suis français. Je viens de Paris. » Mon sourire s’élargissait, depuis toute jeune j’avais toujours trouvé les français très mignons et… En toute honnêteté Pacôme était plutôt très agréable à regarder même s’il était vêtu d’une grosse veste et de surement pas mal de couches de vêtements pour résister au froid. « Est-ce que je passe pour une groupie si je te demande de me dire quelques mots en français ? J’aime beaucoup cette langue. » Une fois dans l’espèce de bar je retirais la neige de mon soutien-gorge redescendant mon haut immédiatement ensuite. « Un chocolat chaud s'il vous plaît et... Tu veux quoi ? » Je réfléchissais un instant. « Euh… La même chose… Merci ! »

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w/amanda

Sa question me faisait rire. Bien sûr que non, elle ne passait pas pour groupie. De mon français je lui répondais : Pas de problèmes tu sais. Et...permets moi de te dire que je trouve que je suis en bonne compagnie. Et je voulais rire en voyant sa tête. Elle n'avait l'air de rien comprendre. Mais je ne voulais rien lui dire, pas lui traduire un seul mot. J'attendais qu'elle me le demande et retirant ma grosse veste, je vis la serveuse revenir près de nous, sur son plateau - deux grosses tasses fumantes. Merci beaucoup ! J'en poussais une vers Amanda et ne tarda pas à venir me réchauffer en buvant une gorgée de chocolat chaud. Qu'importe la petite moustache que cela pouvait me donner, j'avais besoin de chaleur.

J’étais curieuse de voir comment est-ce qu’il parlait français, maintenant que j’étais au courant je me rendais compte qu’il avait un léger accent différent de celui des américains, nous avions tous notre petite manière de parler en Amérique mais lorsque c’était un français il y avait une vitesse d’élocution légèrement inférieur à celle que nous avions naturellement, c’était normal et comme ça pour toutes les langues. « Pas de problèmes tu sais. Et...permets moi de te dire que je trouve que je suis en bonne compagnie. » Je ne comprenais que les premiers mots du jeune homme, il m’était arrivé de prendre des cours de français pendant mon parcours scolaire, je savais moi aussi dire quelques mots mais face à un français j’aurais la honte. Prenant sur moi je répondais en français avec un accent très anglophone qui devait être marrant à entendre. « Je ne pas tu compris ! » Vive le français mais c’était déjà une base dirons-nous. La serveuse débarquait avec les deux tasses de chocolat-chaud, je la remerciais regardant le beau Pacôme retirer une couche de vêtements. « Tu as quel âge au faite ? » Il me paraissait être jeune par rapport à moi.

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w/amanda

Si je m'étais posé la question à savoir si elle savait un peu parler français, elle ne tarda à mettre une réponse sur cette interrogation. Je ne pouvais m'empêcher de sourire, de plus belle - plus sans doute. Je disais qu'il n'y avait aucun inconvénient à ce que je te parle un peu français et j'affirmais être bien accompagné. Non je n'étais pas du genre à garder ce que je pensais pour moi. Que cela blesse ou que cela flatte. Je la regardais dans les yeux puis hocha la tête. Vingt ans. Et toi ?

Je le voyais qui souriait visiblement amusé par ma manière de prononcer les mots en français, il n’était pas donné à tout le monde d’avoir un accent après tout et puis, je ne prenais pas ce sourire méchamment, j’étais moi-même très douée pour l’autodérision et c’est quelque chose qui reflétait assez bien mon caractère selon mes collègues. Quoi ? C’est pas parce que l’on traite des affaires sordides qu’il n’y a pas de place pour la plaisanterie, heureusement qu’il n’était pas question de ça sinon on aurait vraiment eu de quoi s’accrocher une corde autour du cou. « Je disais qu'il n'y avait aucun inconvénient à ce que je te parle un peu français et j'affirmais être bien accompagné. » Je ne peux m’empêcher de sourire à cet instant, il est très mignon et je dois avouer que je ne suis jamais insensible lorsqu’on me flatte de cette manière. « Sentiment partagé, je suis en très bonne compagnie et ça fait du bien ! » Je lui demande ensuite son âge, moi et l’indiscrétion ça fait trente, je ne connais même pas cette chose. « Vingt ans. Et toi ? » C’est dans des instants comme ça que l’on prend conscience de la jeunesse qui passe progressivement. « On ne demande pas l’âge aux demoiselles voyons ! » Je riais reprenant mon sérieux après quelques secondes. « T’es prêt ? J’ai vingt-huit ans ! »

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w/amanda

Je prenais soin de lui traduire mes précédentes paroles et cela avait le don de rougir ses joues. Je me pinçais la lèvre inférieure puis m'humecta les lèvres en jouant avec ma tasse. Je relevais mes yeux quand elle confiait être aussi en bonne compagnie. J'accrochais instantanément son regard. Et bien dans ce cas, c'est tout bonnement parfait ! Et puis une maladresse. Où avais-je la tête ? « On ne demande pas l’âge aux demoiselles voyons ! » Mais elle riait. Tant mieux. Sa réponse me surprit. J'ai manqué de tact c'est vrai, je suis désolé...et entre nous, tu ne fais pas du tout ton âge. C'était plutôt cool aussi de fréquenter des filles plus âgées que soit. Pour me faire pardonner tu peux me demander tout ce que tu veux ! J'étais sincère. Et je riais à mon tour avant de me taire doucement. Mhm. Je fixais sa bouche, au coin de sa lèvre un peu de chocolat. Tu... Je marquais un silence pour repoussais ma tasse sur le côté afin de ne pas la renverser puisque je me penchais vers elle pour lui essuyer du bout des doigts. En revenant à ma place, je riais de plus belle - c'était un peu cucul la praline d'avoir fait ça.

Je n’étais pas le genre de fille qui rougissait, on va juste dire que j’avais cette petite moue heureuse et timide qui donnait la même impression. Ce petit jeune était bien sympathique, charmeur, beau gosse et français, plein de caractéristiques qui me plaisaient déjà, je prédisais qu’entre nous ce n’était qu’un début, sans aller jusqu’à avoir des pensées coquines et ce genre de choses même si ça pouvait être agréable également je le voyais tout de même bien aller loin avec moi au niveau de l’amitié, nous pouvions peut-être même nous entraider tous les deux parce que dans cette aventure, être seul n’était jamais bien positif. A la base j’étais venu avec Loxias, nous étions plus ou moins ensemble avant de rejoindre cette émission, ce qu’il définissait comme un couple libre, nous passions rarement du temps ensemble puisqu’il habitait à San Francisco et cette aventure était l’occasion de voir si nous pouvions vraiment nous mettre en couple mais nous n’avions jamais été aussi distants l’un de l’autre. Je ne ressentais pas vraiment les papillons en sa présence, signe qu’il n’y avait peut-être rien à sauver. « J'ai manqué de tact c'est vrai, je suis désolé...et entre nous, tu ne fais pas du tout ton âge. » Je souriais amusée, il est vrai que je paraissais plus jeune et pourtant, dans cette aventure je passais pour la maman et je n’étais pas préparée à avoir ce rôle, il m’arrivait d’avoir mes petits moments fofolle et… Sur un plan plus intime je surpassais en endurance et en créativité chacune des participantes ici, une amazone en effet. « Pour me faire pardonner tu peux me demander tout ce que tu veux ! » Je me préparais à dire une bêtise pour l’embêter mais il me coupait retirant une petite trace de chocolat chaud qui était à l’embouchure de mes lèvres. Ses doigts contre ma peau, pas besoin de plus pour que des frissons traversent chaque parcelle de ma peau. « … Merci. » Je souriais une nouvelle fois, ne perdant néanmoins pas le nord. « Dis-moi quel est ton plus gros fantasme ! » Moi perverse ? Peut-être un peu mais je voulais surtout voir s’il était gêné, pousser les gens dans leurs retranchements c’était mon petit plaisir.

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w/amanda

Je restais à ma place en attendant qu'elle prenne la parole une nouvelle fois. Elle me remercia après que je lui ai enlevé le peu de chocolat qu'elle avait sur la bouche. J'accrochais son regard comme jamais. J'avais à cet instant comme l'impression que plus rien ne compter autour de nous à part ses yeux. Ses gestes, ses mots...je faisais attention à n'importe quoi chez elle à présent. Et sa question même si elle ne me surprenait pas du mauvais sens avait eu le don de me secouer un peu. Je riais doucement, nullement gêné par contre. Je m'humectais encore les lèvres. Tu comptes m'aider à le réaliser, que tu me demandes ça ? Que je demandais sur un air taquin. Je me penchais encore, au dessus de la table en appui sur mes coudes. Je chuchotais presque à présent. J'en ai pas mal en fait. Mais..celui à lequel je pense c'est être totalement soumis. Attaché, laisser carte blanche à ma partenaire. En y pensant j'avais le ventre qui se serrait doucement puis une chaleur montait en moi. Je ne cesser de la fixer dans les yeux.

Je ne sais pas trop pourquoi mais il m’avait semblé intéressant de lui demander quel était son plus grand fantasme, il s’attendait peut-être à ce que je lui demande de m’en dire plus sur sa vie, sur ses passions, sur ses objectifs dans l’aventure mais non, je m’étais une nouvelle fois placée là où personne ne m’attendait. Je pouvais voir dans son regard qu’il était surpris par ma question mais pas plus gêné que ça ce qui me faisait immédiatement sourire, nous allions nous entendre à merveille. « Tu comptes m'aider à le réaliser, que tu me demandes ça ? » Je souriais amusée, il ne perdait pas le nord en tout cas. « Qui sait, peut-être que je peux coopérer. » Je riais ne le quittant plus des yeux une seule seconde, j’étais pendue à ses lèvres prête à l’entendre confesser ses pêchés. « J'en ai pas mal en fait. Mais..celui à lequel je pense c'est être totalement soumis. Attaché, laisser carte blanche à ma partenaire. » Je répondais du tac au tac après avoir bu une dernière gorgée de ma tasse tiède. « C’est quelque chose d’assez abordable comme fantasme… Tu n’as jamais été soumis ? » Okay, il était peut-être jeune et n’avait surement pas une expérience sexuelle énorme c’est peut-être pour ça. Bon, à dire des choses comme ça je passais surement pour une grosse coquine mais… Il est vrai que j’appréciais cette activité qui consistait à prendre du plaisir avec un partenaire.

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w/amanda

Je n'étais pas du genre coincé et encore moins au niveau du sexe. Il faut dire que j'étais quelqu'un avec un esprit ouvert. Toutes les conversation étaient à mon sens, intéressantes et à ce moment là je me disais que j'étais bien chanceux. Je la regardais dans les yeux en attendant qu'elle prenne la parole. Sa réponse me fit rire doucement. Un sourire ravageur sur mon visage. Mhm, je vois Que je répondais, complice et l'air coquin. Amanda répondit au tac au tac. Je m'humectais alors les lèvres. Si mais...pas tout le long, tu vois ? Je fixais ses lèvres avant de remonter jusqu'à ses pupilles. Je buvais une nouvelle gorgée de chocolat chaud.

Je n’étais pas du tout gênée lorsque le sexe était abordé dans une conversation, bien au contraire je me trouvais toujours très délurée avec mes collègues au bureau lorsque nous attendions une affaire bien sordide de meurtres pour nous faire bouger nos fesses. Nous avions eu des discussions enflammées et je savais à peu près tout ce qu’elles aimaient bien faire au lit, l’une d’entre elles était d’ailleurs une adepte du latex et des orgies, quelque chose qui m’avait fait sourire parce qu’à cet instant je n’avais encore jamais ressenti le besoin de faire l’amour avec plusieurs mecs. Même si Pacôme était très jeune et qu’il n’était pas dans mes habitudes de faire du rentre-dedans à des gamins je devais avouer qu’il me plaisait plutôt bien, très charmeur, sexy tout ce qu’il fallait en plus d’avoir un petit quelque chose dans le regard qui ne me laissait pas de marbre. « Mhm, je vois. » Son regard ravageur me faisait un petit effet, je sentais la température qui faisait un bond, mon corps qui se réchauffait. « Si mais...pas tout le long, tu vois ? » Je souriais me caressant les lèvres sensuellement, bon okay j’étais toujours sensuelle lorsque je faisais ça mais avec lui je faisais peut-être un peu plus d’effort pour l’être. « Je vois… C’est quelque chose qui devrait pouvoir changer je pense ! »

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