Trop longtemps que j'étais enfermé dans ma chambre, après avoir profité que très légèrement de l'open bar en compagnie de la très singulière et charmante Mia, me venait à l'esprit l'envie de me faire tripoter par des mains expertes. J'vous parle de massage là, pas la peine de sortir les caméras et d'espérer une sex'tape, pas tout de suite. Puisque la prod' mettait à ma disposition un centre de massage, j'allais en profiter en bonne et due forme. Quitte à attendre, autant le faire de manière agréable, n'est-ce pas ? Du coup, ce soir-là, j'décidai d'me rendre directement au MASSAGE PARLOR, histoire d'm'y déshabiller et de laisser des femmes s'occuper de toutes mes tensions (là encore, je parle de tensions musculaires et dues au stress, tous jeux de mots de ma part serait formellement involontaire). En arrivant dans la pièce, je remarquai de suite l'ambiance très zen des lieux et sentis, déjà, mon corps se détendre. Ouais, l'attente était quasiment insupportable et j'en avais marre de glander dans ma superbe suite à regarder la télé et à bouffer des chips. Il fallait que ça change. La femme de l'accueil me somma d'enlever mes habits derrière un paravent et de ne garder pour simple étoffe qu'un vulgaire linge blanc autour de la poitrine. M'amusant de la situation, je flirtai de manière grossière et peu subtile avec la jeune femme en question avant de quitter les lieux pour me rendre dans une seconde pièce. Quatre lits étaient posés les uns à côté des autres, aucun n'était encore occupé. Des bonnes femmes me regardaient en souriant, une légère étincelle de désir dans leurs yeux, lorsque je m'avançai vers l'une d'entre elles. Sans attendre, j'obéis à ce qu'elle me dit et m'allongeai sur le dos, laissant alors ses mains expertes chatouiller mon corps avant de le masser, comme un pâtissier pétrit sa pâte ! D'ailleurs, la métaphore n'était pas si éloignée de la réalité vu le bien que me procuraient les massages de la jeune femme en question.

La soirée touchait lentement à sa fin, et Maalik s'ennuyait. Oui, il était possible de s'ennuyer à Waterwedge. Après tout cela faisait une semaine qu'il était arrivé, et la routine s'était peu à peu installée, entre les soirées à jouer aux jeux vidéos avec Maddox, à vadrouiller dans les couloirs, à s’empiffrer dans le restaurant ou à siroter des cafés au Starbucks, sans compter la bouffe qu'il se faisait amener en chambre ... Maalik commençait à s'ennuyer. Il lui fallait plus d'action, d'activités amusantes, et ses sorties lui manquaient. Fermant son ordinateur portable, le jeune homme eu tout à coup une petite idée de comment terminer la soirée "en beauté" : pourquoi ne pas profiter pour un petit massage ? Car s'il avait déjà essayé le jacuzzi et les différentes piscines, il n'avait encore osé se présenter dans les salles de massages. Mais après tout si on mettait ce service à disposition, pourquoi ne pas en profiter, tout simplement ?

Quittant sa chambre, le jeune homme se déplaça dans les couloirs qu'il commençait à connaître d'un pas tranquille, sans se presser. Après tout il avait toute la nuit s'il le fallait, vu qu'il n'avait justement rien d'autre à faire ... qu'attendre. Il se demandait d'ailleurs quand la production de The Werewolf Game annoncerait les candidats sélectionnés. Car Waterwedge se remplissait peu à peu, même si d'autres personnes arrivaient chaque jour. Une fois arrivé, Maalik senti immédiatement le changement d'ambiance : zen, une mélodie de fond, de quoi se mettre directement dans le truc ! La dame de l'accueil le guida jusqu'à un grand paravent, tout en lui donnant un linge blanc, lui expliquant ce qu'il devait faire. Maalik ne pu s'empêcher de lui adresser un grand sourire, à la colgate, mais elle l'ignora tout simplement. Peut-être habituée à ce genre de réactions ? Bah quoi, après tout elle était pas mal ... bref. Se dénudant derrière le paravent, Maalik posa ses habits sur une petite étagère, avant de s'avancer dans la pièce suivante. Quatre lits s'y trouvaient disposés, et à la surprise du nouvel arrivant, l'un deux était occupé. Un jeune homme était couché sur le dos, une masseuse s'occupant déjà de lui. Masseuse ? Une vrai bombe ouais ! Du coup, Maalik se réjouissait qu'on s'occupe de lui aussi ... Ce qui ne tarda pas, car une plantureuse demoiselle lui somma de prendre place à son tour. Obéissant, Maalik s'allongea donc dans la même position que son voisin de lit. « Hello. Je vais pas te demander comment ça va hein ? » Même s'il ne connaissait pas ce type, Maalik avait l'impression de déjà l'avoir croisé dans les couloirs, ou quelque part d'autre à Waterwedge. De toute façon, avec les jours passant, la plupart des gens commençaient à se saluer, au début par un simple signe de la tête, puis un bref bonjour. Et puis ils étaient là pour faire connaissance non ?

+ massage parlor (beau & kovu)

Sur mon lit de chambre, je suis dans mon monde - absorbé par la musique qui s’évacue de mes écouteurs. Du bon son comme j'aime - sur lequel ont peut danser et faire la fête. A ce moment là, je repense à toutes les soirées passées avec ma bande de potes et la nostalgie me guette. Étrangement, bien que le jeu n'a pas encore commencé. Justement, je ne vais pas me laisser abattre par ce petit coup de blues passager. Je me redresse d'un seul coup, explosant ma petite bulle pour revenir à la réalité. Je suis seul dans la pièce, Satine ma camarade de lit -enfin plutôt colocataire- n'est pas là. Je me presse sans tarder jusqu'à la porte et déboule dans le couloir que je connais par cœur à présent. Que ce soit sa couleur ou bien les endroits où il mène. Je marche un petit moment jusqu'à arriver en face du centre de relaxation. Je m'arrête un moment, me posant la question à savoir si m'offrir un petit massage -bien que si tardivement- peut être une bonne idée. Quel idiot ! Il n'y a pas d'heure pour se faire chouchouter. Surtout quand c'est gratuit ! Je me presse alors et je découvre cet endroit totalement différent des autres lieux qui nous est offert à Waterwedge. Pourquoi ne suis-je pas venu plus tôt ? Une belle blonde m’accueille avec un sourire et j'ai à peine le temps de la saluer que je me retrouve déjà entraîné jusque derrière un paravent, une serviette blanche à la main. Des fringues sont déjà suspendus sur ses cintres. Et à les regarder, j'en déduis que c'est des hommes qui s'y trouve. Je fais un peu la moue, cela aurait été pas mal de croiser une fille. Soit, je ne vais pas faire mon difficile puisque quand je sors une fois prêt pour ma séance, c'est une nouvelle jeune femme, brune cette fois-ci qui m'interpelle pour m'inviter sur un lit. J’aperçois au dessus de son épaule, deux autres personnes, déjà au soin de deux belles gonzelles de la même espèce que celle qui va s'occuper de moi. Salut les gars ! dis-je chaleureusement. Je vois que je ne suis pas le seul a avoir eu cette merveilleuse idée... Et d'un signe de tête je désigne nos trois masseuses privées. Je m'appelle Pacôme ! Je m'adresse aussi bien à mes camarades qu'à cette belle brune qui me commence déjà à laisser glisser ses mains sur mon dos.

Y a pas à dire, c'était l'paradis, mieux qu'ça même. J'étais tranquillement allongé sur le ventre, jouissant des mains expertes d'une jeune femme qui s'afférait sur mon corps depuis bien deux bonnes minutes lorsque la porte de la salle s'ouvrit. Une tierce personne venait d'apparaître mais je n'eus pas vraiment le loisir de l'observer puisque j'avais le visage enfoncé dans ma planche de massage. Je ne bronchai pas lorsqu'il se glissa sur l'une des places disponibles à mes côtés. Je ne voyais toujours rien mais sa voix vint briser le silence. Avant même que j'ai eu le temps de lui répondre quoi que ce soit, la porte s'ouvrit à nouveau et un troisième mec fit son apparition. Décidément, on s'était tous donné le mot ce soir. Une pièce qui n'avait sûrement été que très peu utilisée devenait brusquement le lieu de rendez-vous prisé de l'hôtel. La blague ! Ce dernier fut bien plus explicite que mon précédent partenaire puisqu'il se présenta et s'allongea sur l'une des dernières places disponibles. « On pourrait presque s'imaginer qu'on suit une thérapie de groupe à c'niveau. » j'étouffai un léger glapissement en sentant les mains de ma masseuse s'occuper du bas de mon dos. Quel délice ! J'en aurais presque oublié mes deux copilotes si je ne sentais pas à ce point leur présence. « J'm'appelle Beau. » Je tournai alors doucement le visage en direction de mon voisin de gauche, lui adressant un sourire sincère. Situation confortable et assez cocasse, en même temps. Se retrouver à trois mecs dans une salle de massage, c'était tendancieux. Pour ma part, ce n'était pas une situation qui me dérangeait, bien au contraire... « Ravi d'vous rencontrer. » murmurais-je alors.

Mais à peine installé, une troisième personne fit son apparition. « Salut les gars ! » Il avait l'air plutôt heureux d'être là, peut-être de ne pas se retrouver seul ? Enfin si on mettait de côté les sublimes masseuses, évidemment. « Je vois que je ne suis pas le seul a avoir eu cette merveilleuse idée ... » Du coin de l'oeil, Maalik vit ce nouvel arrivant, un jeune homme à l'air bien sympathique, désigner les trois masseuses, ce qui arracha un sourire au jeune new-yorkais. « Je m'appelle Pacôme ! » Maalik s'apprêtait à lui répondre, mais il fut interrompu dans son élan par les mains expertes qui se glissèrent sur ses omoplates, commençant ainsi un bienfaisant massage, après y avoir déposé quelques gouttes d'une huile odorante.

« On pourrait presque s'imaginer qu'on suit une thérapie de groupe à c'niveau. » Le premier arrivé dans la salle, à droite de Maalik, avait pour le moins raison : c'était quand même marrant que trois types se retrouvent à quelques minutes d'intervalle pour se faire masser, surtout à des heures pareilles, alors que la soirée touchait lentement à sa fin ! « J'm'appelle Beau. » Tiens, c'était pour le moins peu commun comme prénom. Mais la tête plongée dans la table de massage, il ne permettait pas à Maalik de voir s'il le portait bien. Bien, les présentations étaient presque toutes faites. « Ravi d'vous rencontrer. » Il avait parlé d'un ton bas, presque un murmure. Maalik l'entendit d'ailleurs à peine, car Pacôme se trouvait entre les deux. « Et moi c'est Maalik, enchanté. » Il soupira quand la masseuse descendit le long de sa colonne vertébrale, afin de déplacer ses doigts jusqu'au bas du dos du jeune homme. « Il n'y a pas d'heures pour un bon massage. »

+ massage parlor (beau & kovu)

Il arrive parfois que j'ai des illuminations du genre. Et au fond ça me fait plaisir de constater que je ne suis pas seul ce soir - à venir me faire masser gracieusement le corps. Je suis bien assez vite allongé sur une table de massage et la masseuse ne tarde pas non plus à venir adopter mes courbes par ses doigts fins et experts. Je laisse échapper un long soupire de soulagement. Bien que je dors convenablement dans mon lit, je sens mon corps tout tendu pour je ne sais quelle raison... peut être n'est ce pas la future aventure qui me stresse mais plutôt que je traîne ces maux depuis longtemps. Bien que la vie que je mène n'est pas compliquée je l'admets... L'un se présente Beau - prénom très original et l'autre, Maalik. Ravi aussi ! Et va-y que je fais autant allusion au plaisir que me procure la professionnelle que le fait de les rencontrer tous les deux. Mes mains sont suspendus dans le vide, je me présente comme une loque mais ma responsable ne tarde pas à ramener mes mains sur la couverture de ma table. Je suis en train de me demander (bien que c'est difficile de penser quand on est en train de se faire bichonner de la sorte) que les masseuses ne parlent pas trop bizarrement. Est-ce qu'elles ont l'obligeance de jouer les muettes ou quoi ? Mais je n'ai pas la force de relever la tête. Mon cou me semble si lourd que je n'ai pas la foi de relever ma nuque. Ni même pour pouvoir savoir à quoi ressemble mes collègues. Mais bon qu'aurais-je vu ? Pas grand chose puisque le dispositif d'une table de massage ne permet pas de voir le visage du client/patient - comme vous préférez. Au fond là, je me sens Roi. Je suis presque à deux doigts de m'endormir au fond mais je retiens mes paupières, je lutte pour qu'elles ne se ferment pas. Pour me donner de la force je décide d'ouvrir une nouvelle fois la bouche. Les gars ? Je marque une pause. Ma voix est basse tellement j'apprécie de sentir la chaleur des mains de la belle brune sur mes mollets. Je sens qu'on va dormir comme des bébés !

C'est difficile de se concentrer sur mes pairs lorsqu'une femme aussi charmante et professionnelle s'attaque au fond de votre dos. Je sentais mes muscles se détendre au fur et à mesure que ses mains pressaient sur ma peau nue. Maalik et Pacôme, j'avais presque envie de leur dire que j'étais enchanté mais j'étais trop bien installé pour réagir de suite. Le visage capturé par la table de massage sur laquelle j'étais confortablement installée, je me prenais au jeu de compter le nombre de marque que contenait le sol, le parquet. J'étais à la limite de l'assoupissement lorsque la voix de Pacôme - du moins je le pensais - me tirai de ma léthargie. Ouais, j'aurais été foutu de m'endormir sur place si j'avais été seul dans cette pièce. Malgré ça, nous étions donc trois à partager la même séance et il était plus poli, d'après moi, de faire l'effort de garder les yeux ouverts. Qui sait, peut-être P et M seraient mes nouveaux partenaires de jeu, d'ici peu. « Trop. » Souriant bêtement, comme un enfant, je fixai le sol, me concentrant pour ne pas fermer les paupières. Il fallait que je résiste, j'voulais pas être le premier à m'assoupir. « S'évanouir de plaisir, c'est rare... » tentais-je de murmurer en riant doucement. Ouais, c'était jouissif, limite l'orgasme quoi... Etrangement, j'eus une petite pensée pour Mia, soudainement. Le plaisir d'un bon massage n'égalait en rien le plaisir que j'avais eu à passer la nuit avec elle... Mais c'était similaire à bien des égards.

« Ravi aussi ! » Sa voix brisa le silence, car hormis les jeunes hommes discutant tranquillement entre eux, rien ne venait perturber la quiétude des lieux. Même la légère musique d'ambiance, que Maalik avait entendu dans la pièce où il s'était dévêtu, le silence avait prit le pas. L'ambiance était à la relaxation, et le new-yorkais sentait sa respiration s'alourdir, autant sous le coup des mains habiles qui le parcouraient que par les effluves odorantes s'échappant de l'huile de massage, ou encore des bougies disposées ça et là. Maalik était parfaitement conscient que s'il ne prenait pas garde, il ne tarderait pas à sombrer dans le sommeil, tendit que son corps s'assouplissait, se débarrassait des tensions de la journée, que ses muscles se relaxaient. « Les gars ? » Ce ne fut qu'avec difficulté que Maalik redressa légèrement la tête, assez pour apercevoir Pacôme, qui semblait également sur le point de s'endormir.« Je sens qu'on va dormir comme des bébés ! » Le new-yorkais lui adressa un sourire, hochant tant bien que mal la tête (celle-ci lui semblait d'ailleurs d'un poids anormal, comme si la redresser relevait du défi), tout en grognant son approbation. « Trop. » Beau n'avait visiblement pas réussi à lever son visage de la table de massage. Maalik retint un frisson quand les doigts de la masseuse commencèrent à s'atteler à l'arrière de ses cuisses, lui qui était si chatouilleux ... mais il tint bon, tandis que Beau rompait à nouveau le silence. « S'évanouir de plaisir, c'est rare ... » Il lâcha un petit sourire, et Maalik capta sans trop de mal l'arrière-pensée cachée derrière cette phrase. Combien de fois le jeune new-yorkais n'avait-il pas sombré dans le sommeil après être passé à l'acte, tombant dans les bras d'une charmante demoiselle ? Beaucoup, même s'il n'était pas trop le genre de type à s'en vanter. Il appréciait le plaisir d'une bonne partie de jambes en l'air, voilà tout. Mais avec ce massage, Maalik se promit de se laisser à nouveau tenter par les plaisirs de mains expertes, passant et repassant sur sa peau huilée. La masseuse de Maalik ralentit alors ses gestes, comme si elle voulait lui faire comprendre que ses services touchaient lentement à leur fin. Déjà ? En fait, le jeune homme avait totalement perdu la notion du temps ... cinq minutes pouvaient bien s'être écoulées depuis qu'il s'était allongé sur la table, comme il pouvait très bien s'agir d'une heure, il n'en avait aucune idée. « Vous avez d'autres projets pour ce soir ? »