Pour les faibles... (12/09, 11h03)

Ce matin j'avais plus ou moins décidé de me lever tôt... plus ou moins ! Aussi à dix heures j'étais déjà debout, lavée, shampooinée, habillée, pomponnée, prête à y aller. Aller où ? Et bien... je n'en avais aucune idée. Tout ce que je savais c'était que je n'allais certainement pas stagner dans ma maison avec tous les colocataires en ruth. Ils commençaient à me courir sur le haricot là, breeeef. Je sortis donc pour me balader en ville. Enfin, en ville, quel bien grand mot... Honnêtement il n'y avait rien de très intéressant, je ne fis que marcher jusqu'à ce que je ressente un petit creux. Ce qui me donna donc envie d'aller au café. Je pris une table en terrasse - quasiment déserte - et commandai un simple jus d'orange pressé. C'était le matin après tout. Il arriva vite, mon verre, aussi je ne remarquai Sahara, l'une de mes colocataires, qu'après avoir mon jus en face de moi. Sans hésiter une seconde, je me déplaçai pour m'installer à sa table en souriant. "Salut ! Je peux ?" Oui, je ne tenais plus tant que ça à rester seule. Certes, Sahara était elle aussi incluse dans toutes les histoires d'amour à l'eau de nunuche mais en temps que jeune femme mature, elle devrait être déjà plus intéressante que Lennon... Oh, mieux vaut être seule que mal accompagné ? Mais ce dicton, c'est pour les faibles bien sûr !

Si il y a une chose que j'aime énormément c'est commencer ma matinée avec un bon café et j'avais déjà goûté à celui du new-york's coffee qui était bien meilleur que celui de la villa si vous voulez mon avis. Je m'y étais donc rendu, m'était assise seule et avait commandé un simple café. Parfois, la simplicité fait du bien. "Salut ! Je peux ?" Je relevais la tête, la voix me semblant familière. Bien entendu, je reconnu directement la candidate à la chevelure rose. Il n'y en avait qu'une au sein de la maison, impossible de se tromper. Je fis valser ma tête de haut en bas « je t'en prie » ces paroles accompagnèrent mon geste ainsi qu'un léger sourire. Nous n'avions pas encore eu l'occasion de discuter toutes les deux, c'était le moment idéal non ? « Tu vas bien ? » Je ne la connaissais pas beaucoup, alors inutile de dire que je pouvais pas avoir une conversation plus approfondie que ça pour le moment. Peut-être que plus tard, nous le pourrions. J'attrapais ma tasse et en bu une grosse gorgée, puis je la reposai. Elle, buvait un jus d'orange, choix différent du mien mais très bon également. Faudrait que je songe à en prendre une autre fois