Le prime était passé, et j'avais été sauvé par le public. Je ne savais absolument pas les pourcentages et je me demandais si j'étais loin devant les éliminés .. Tout de même, cela me rassurait. J'étais bien parti pour être nominé toutes les semaines si les villageois pensaient toujours que j'étais loup. Et ils semblaient le croire dur comme fer. Je devais donc me battre auprès du public pour garantir ma place dans la maison et il fallait que je me fasse remarquer. Je discutais donc avec les différents habitants, me disputais parfois, me rapprochais aussi de différentes filles. Tout le monde était revenu dans la grande maison et avec ça, Lennon également. J'avais fait la bêtise de lui piquer 20 000 euros, enfin, bêtise je ne savais pas, en tout cas, elle m'en avait voulu. Lorsque j'avais été sauvé, je l'avais embrassée et elle avait répondu sans trop avoir l'air de m'en vouloir. Le reste de la soirée, je n'avais pas eu l'occasion de trop lui parler, l'observant de loin alors que je discutais avec les autres, une coupe de champagne à la main. D'ailleurs, les coupes de champagne défilèrent jusqu'à ce que certains décident d'aller dormir. Je partais moi même dans ma chambre pour m'assoupir un peu. Je me réveillais vers les trois heures du matin, avec l'envie d'aller prendre une petite douche. Oui je sais, j'avais l'habitude de partir me laver à cette heure là et je réveillais toute ma chambre dont scampi en même temps, mais bon .. Je me dirigeais donc vers la pièce, me déshabillais complètement et rentrais dans la cabine la plus au fond. Il n'y avait aucune raison que quiconque vienne me rendre visite, et si c'était faux, je n'allais pas l'accueillir autrement qu'en habit d'Adam.

Autant dire que ce prime n'avait pas été à la hauteur de mes espérance concernant mes retrouvailles avec Graham. Moi qui pensait avoir droit à tout un tas de marques d'affections de la part du jeune homme et bien je me retrouvais plutôt déçue même si j'avais eu droit à un baiser digne de ce nom lorsqu'il avait apprit qu'il ne quittait pas l'aventure ce soir là. Alors que j'avais passé la soirée de mon côté en compagnie de quelques camarades qui avaient partagés la maison cachée avec moi, lui avait passé le plus clair de son temps avec le reste, ceux de la grande maison. Je jetais quelques regards en sa direction pour m'assurer que tout allait bien tout en buvant quelques coupes de champagne qui, bizarrement, ne me montaient pas à la tête. Pour être franche je soupçonnais la production de nous servir du cidre, un alcool bien moins fort et tout aussi pétillant. Puis je rejoignais ma chambre qui contrairement aux autres n'était pas encore vide. Felix, comme Robin, se trouvait encore en compétition et seul Leander avait du quitter les lieux en début d'aventure. Je me débarrassais de mes habits les laissant sur le sol près de mon lit avant de me retrouver en sous-vêtement pour me glisser sous ma couette alors que Morphée commençait tout doucement à s'emparer de moi. [...] Je tournais un première fois, puis une deuxième. J'avais chaud et les draps me collaient au corps. Je ne dormais qu'à moitié et je n'avais pas l'air totalement paisible. Une vision d'horreur me faisait perdre mes moyens et je sursautais avant même de me dresser, droite comme un i et assise sur le matelas la couette sur les jambes. Je m'éventais à l'aide de l'une de mes mains. J'avais la gorge sèche et instinctivement je me levais pour sortir de cette chambre où je me sentais oppressée. J'avais la flemme de faire le chemin jusqu'à la cuisine et, jusqu'à preuve du contraire, il y avait des robinets et de l'eau dans la salle de bain. C'était donc tout naturellement que je prenais la direction de la salle d'eau qui se trouvait être allumée et qui, par la même occasion, m'indiquait que je n'étais pas la seule à être debout à cette heure si tardive de la nuit. Des habits masculins se trouvaient sur le sol et il ne me fallait pas plus de quelques secondes pour les reconnaître et identifier leur propriétaire. Un sourire s'emparait alors de mes lèvres et sans plus attendre je me dirigeais vers les cabines de douche pour savoir où ce petit chenapan pouvait bien se cacher. Au bout d'une poignée de seconde, je le trouvais entièrement nu sous l'eau et dos à moi. Une occasion en or que je ne comptais pas laisser passer. Sans me faire prier je me glissais sous l'eau avant que mes bras n'entourent sa nuque et que mes mains se posent sur ses yeux. Je ne disais rien de plus, voulant créer un effet de surprise.

L'eau chaude coulait sur mon corps. Je me détendais petit à petit, laissant loin les mauvais rêves que j'avais pu avoir plus tôt. Entièrement nu, je ne me souciais pas des caméras qui pouvaient capturer aussi loin qu'ils le voulaient dans mon intimité. De toute façon, ce n'était pas la première fois que j'étais ici dans cette tenue. La production avait dû censurer toutes les parties de mon anatomie qui pourrait choquer les plus jeunes et cela ne me dérangeait pas de leur donner un peu plus de travail. Dommage, ils ne pouvaient pas montrer mon corps parfait en entier. Et alors que j'étais en train de me frictionner le corps avec le gel douche, lorsque je sentis quelqu'un s'approcher derrière moi. Qui ? Je ne le savais pas encore, mais j'aimais deviner. Une femme bien évidemment .. Un homme, sauf gay, serait parti en courant. J'espérais en silence que ce ne soit pas Caleb qui ait décidé de mettre son grappin sur moi. Je sentis des mains se poser sur mes yeux, et vu leur douceur et leur taille, j'imaginais des mains de fille. Un sourire se peignit sur mon visage. Lennon ? Je décidais de jouer le jeu et de ne pas me retourner. A la place, je me reculais d'un pas pour me coller à cette gentille inconnue. « Qui est-ce ? Non, ne me dites rien .. » J'enlevais calmement les mains de la jeune femme et fermais les yeux avant de me retourner. Les senteurs du gel douche m'empêchaient de me repérer à l'odeur, et je priais juste pour que ce soit Lennon ou .. Non, juste Lennon. Je m'avançais vers elle, décidant de ne pas la regarder et de se fier à mon instinct. Mes lèvres trouvèrent rapidement son cou et je m'évertuais à la caresser tout en même temps. J'allais passer pour un gros pervers si je me trompais.

Le petit chenapan faisait un pas en arrière pour venir se coller à moi et un sourire mielleux, provocateur venait illuminer mon visage. Comme il venait de le demander je prenais pas la parole, laissant un rictus enfantin sortir de ma bouche alors que mon souffle chaud venait se coller contre sa peau. Avec délicatesse et douceur il venait enlever mes jolies petites mains de devant ses pupilles avant de se tourner et sans un regard il venait déposer ses lèvres dans mon cou alors que ses mains parcouraient mon corps avant qu'il se ne mette à me caresser ici et là. L'une de mes mains attrapait son menton, l'obligeant à relever la tête avant que je ne vienne faire prisonnière l'une de ses lèvres entres mes dents, puis ma bouche prenait possession de la sienne et je laissais mes mains courir le long de sa nuque, de son torse avant d'attraper ses mains pour le guider vers les agrafes de mon soutien-gorge alors que je continuais à lui offrir une multitude de baiser tous plus langoureux les uns que les autres. Au bout de quelques secondes, je me retirais de son étreinte, faisant plusieurs pas en arrière pour venir me coller dos à la paroi de la cabine. Je lui jetais un regard provocateur alors qu'une moue aguicheuse prenait place sur mon visage. « J'ai comme l'impression qu'il fait chaud ici.» Je faisais mine de m'éventer à l'aide de l'une de mes mains avant même que je ne lui fasse signe de s'approcher alors que mon sourire ne me quittait pas.

Je dus ouvrir les yeux. Je n'avais pas pu résister, et quelle fut cette agréable surprise .. J'avais bien raison. C'était Lennon. Quoi que, si ça avait été quelqu'un d'autre, je me serais largement posé des questions sur sa santé mentale quand à se laisser tripoter par un presque inconnu. Elle prit mon visage prisonnier entre ses mains et s'approcha de mes lèvres, pour les mordre et embrasser. J'aimais sa fougue, j'aimais son côté sauvage. Elle prit mes mains pour les guider vers son agrafe de soutien gorge qui me résista plus que prévu. Et avant que je n'aie pu délivrer sa poitrine, elle se recula comme pour me faire languir. Sa phrase me fit rire légèrement. Elle fit mine de s'éventer avant de m'intimer silencieusement de m'avancer. Ma nudité ne me gênait pas : après tout, elle avait déjà eu l'occasion de tout admirer auparavant. Je m'approchais alors d'elle pour l'embrasser sur le front, les joues, le coin des lèvres .. Avant de me retirer légèrement et de l'observer dans les yeux. Ma main réussit enfin à défaire son soutien-gorge et je balançais le vêtement hors de la cabine. Je la soulevais alors et la collais au mur de la cabine, de façon à ce que ses jambes soient autour de ma taille. Elle me surplombait de plusieurs centimètres dans cette position, et je pouvais l'embrasser sans aucun soucis. Mes mains passaient dans ses cheveux mouillés, alors que l'eau chaude continuait à couler sur nos deux corps. Je n'avais jamais rêvé de situation si sensuelle et excitante. Il ne restait plus qu'à espérer que personne n'entre dans cette salle et nous surprenne ..

J'avais envie de jouer, de faire monter la température tout en me montrant proche de lui et à la fois si loin, presque inaccessible. Il s'approchais de moi afin de m’embrasser le front, les joues, le coin des lèvres. Tout cela était chaste et pourtant mon coeur s'emballait encore un petit peu plus à chaque nouveau baiser. Graham reculait de quelques centimètres pour m'admirer avant même de faire valser mon haut de soutien-gorge à l'extérieur de la cabine de douche et puis il me soulevait de façon à ce que je puisse passer mes jambes autour de sa taille. Ce que, d'ailleurs, je faisais sans me faire prier alors que mes bras entouraient sa nuque et que je le laissais m'embrasser avec fougue et passion. L'eau continuait de couler comme pour faire grimper encore un peu plus le thermomètre. Mes lèvres glissaient jusque dans son cou avant qu'elles ne s'abandonnent sur le haut de son torse. Finalement je n'avais pas à me plaindre, mes retrouvailles avec Graham, après une semaine de séparation, risquaient d'être des plus explosives. « J'ai envie de toi. » Je murmurais à son oreille, un petit peu comme si j'avais peur que quelqu'un m'entende alors que c'était tout bonnement impossible. Mes lèvres venait se déposer sur sa mâchoire avant qu'elles ne trouvent à nouveau sa bouche, sa langue.

J'espérais bien que personne ne viendrait nous déranger en un tel moment. La chaleur ne cessait de monter, alors que les baisers se multipliaient sur son corps et le mien. J'avais l'impression que cette séparation nous avait fait du bien, même si le doute subsistait dans mon esprit. Alors que je commençais de plus en plus à apprécier Carolyn .. Mais il ne fallait pas que j'y pense. Elle me murmura une phrase que je lui avais déjà dit lors de notre première fois ensemble. Cela ne fit que m'exciter un peu plus, me mettant dans l'ambiance pour ce qui allait arriver par la suite. Mes mains se glissèrent sur sa poitrine, mes lèvres aussi au bout d'un moment. Je m'évertuais à lui faire le plus de plaisir possible et cela semblait marcher. Au bout d'un moment, mes mains passèrent par l'élastique de son dernier sous vêtements et je lui enlevais rapidement, le faisant passer par ses jambes et le jetant vers le soutien-gorge. Nous étions maintenant tous les deux nus sous la douche, et je me reculais également, elle toujours accrochée à moi, pour nous retrouver sous le jet d'eau. Mes mains passaient dans son dos alors que j'embrassais sa clavicule, le haut de sa poitrine, son cou .. Je me collais contre elle pour sentir sa poitrine contre mon torse. « Lennon .. » murmurais-je

Au bout de quelques secondes je me retrouvais sans aucun vêtement sur le corps l'accompagnant dans son élan de naturisme. Il continuait de couvrir ma poitrine de baisers avant de s'écarter du mur nous faisant rejoindre le centre de la cabine de douche et l'eau chaude qui se mettait à nouveau à couler sur nos deux corps qui n'allaient plus tarder à ne faire plus qu'un. Ses mains se baladaient dans mon dos alors qu'il embrassait ma clavicule avant de murmurer mon prénom. Un sourire s'installait sur mes lèvres alors que je fermais les yeux, profitant pleinement des baisers que m'offrait le jeune homme. Mes lèvres glissaient jusqu'à l'une de ses oreilles et prise d'un élan de folie voilà que je venais lui murmurais un petit: « Je t'aime. » Innocent et à la fois si sincère je venais sceller cette pseudo déclaration par un baiser des plus fougueux tout en me serrant encore un peu plus contre lui, l'obligeant à sentir ma peau, mon coeur, mon excitation.

S'il y avait quelque chose à laquelle je ne m'étais pas attendu, c'était à ça. Alors que la chaleur était à son comble, que nous nous embrassions mutuellement elle vint me murmurer quelques mots. Au premier abord, je pensais qu'elle allait me dire quelque chose de cochon ou de sexy, mais non. Elle me dit les trois mots. Ceux que je n'avais jamais prononcé, et que je ne voulais surtout pas entendre de sa bouche. Elle continua à m'embrasser et j'étais encore tellement choqué que j'y répondais. Que dire, que dire ? Je ne pouvais pas y répondre. Je m'approchais moi même de son oreille pour lui murmurer un « merci ». Quel idiot ! Je regrettais tout de suite de lui avoir dit ça, mais je ne pouvais résolument pas lui dire un « je t'aime » aussi facilement. Cela fit retomber un peu mon excitation et mes baisers se faisaient moins fougueux, plus .. retenus. J'avais peur, à présent. Si elle m'aimait, il suffisait d'un peu pour que je la fasse souffrir ..

Je venais de prononcer ces mots sans vraiment m'en rendre compte et pourtant je le pensais vraiment. Mes lèvres se baladaient sur le haut de son torse, sur ses lèvres, mais je pouvais sentir que la passion du jeune homme venait de retomber. Il baragouinait un merci qui n'avait aucun sens, mais que je ne relevais pas. J'avais un message à lui faire passer ce soir et je ne comptais m'arrêter en si bon chemin. Mes doigts glissaient le long de sa nuque à ses épaules, à son dos avant que les lèvres ne trouvent les siennes une nouvelle fois. Au bout de quelques instant je stoppais ce moment de tendresse pour le regarder d'un air mutain. Il y a intérêt à ce que je sois la seule à compter pour toi où tu risques de voir ton petit bonheur voler en éclat et le reste avec. Je l'observais du coin de l'oeil sans rien ajouter des plus et surtout en l'interrogeant du regard avant même que mon dessus bestial ne vienne à reprendre le dessus. Mes lèvres faisaient prisonnière les siennes pour un baiser des plus fougueux que je lui offrais alors que l'une de mes mains s'emparait de son sexe et que je me mette à effectuer de petits mouvements de va et vient un coup lent et un coup bien plus rapide. Après tout autant joindre l'utile à l'agréable, l'avertissement et le plaisir.