Qu’on me dise que je suis de mauvaise humeur aujourd’hui. C’est pas de ma faute si j’en ai ral-le-cul de tout, et de tout le monde. Genre, j’ai l’impression d’être tombée dans un plein épisode des feux de l’amour-là,et croyez-moi, c’est fort bien relou. Entre tout le monde qui se fait des déclarations dans tous les coins, entre tout le monde qui semble avoir trouvé le seul, l’unique, le vrai « Grand Amour », et ceux qui râlent, parce qu’ils étaient séparés la semaine dernière, je dis, merde. Mais alors, un grand, grand, gigantesque merde. Ca me rend dingue, en fait, tellement j’ai l’impression qu’ils sont tous tarés ici. Ou alors, je suis une insensible. Genre, en fait, on est tous sensés tombé amoureux là-dedans. Et vu que que je ne suis pas amoureuse (bah ouais, j’ai beau m’être attachée à beaucoup de personne ici, ça veut pas dire que j’ai envie de les épouser et d’avoir des gosses avec, ci-mer, je demande juste à m’amuser moi) bah je dois être insensible, vous voyez ? Sans cœur. Je dois être un monstre, en fait. Entre Graham/Lennon, Caleb/Sahara, Sarah/Justin, Rosaline/Toutlemonde, ça va bien, les sentiments. Soit. Trop d’amour me donne envie des pulsions. Des mauvaises pulsions. Pas sexuelles. Meurtrières. Soit. Je suis dans la salle de bain. Genre, en petite culotte et débardeur. Brosse à dent en main. Jusqu’à ce que quelqu’un rentre. « Mais merde quoi, on peut pas être seule cinq minutes dans cette maison. » j’imagine déjà un de ces « nouveaux » couples qui débarquent prendre une douche à deux. Dégeu. Pas dégeu pour le côté sexe, en fait, mais pour le côté « je t’aime si tu savais, blablabla ». Mais en fait, nan. C’est Robin. Toute seule.