J'allais devenir une légende. En une soirée à peine j'avais eu l'occasion de visiter la pièce du SAS à deux reprises. La première fois, une immense vague de stress avait traversée mon corps avant que je ne sois définitivement sûre de continuer l'aventure aux côtés de Graham, de Caesar. La seconde fois était étrange. Je me doutais qu'il y avait anguille sous roche au moment même où Laura avait annoncée que nous étions trois de plus à quitter le jeu. C'était tout bonnement impossible étant donné que le choix n'avait pas été fait par stratégie, mais simplement par une question idiote à laquelle Graham avait du répondre et qui, en plus, l'avait induit en erreur. Finalement, avec mon immense chance de cocue, j’intégrais une seconde maison que la production avait trouvée sympathique d’appeler la maison cachée. L'endroit était petit et ne comportait que cinq ou six pièces. Seule une grande vitre nous servait de contact avec la villa principale, celle où se trouvait le reste des habitants. La production nous divisait en deux tout en espérant voir naître des clans et des guerres à trois francs six sous d'après moi. Elle voulait de l'action et n'hésitait pas à mettre les bouchées doubles pour y parvenir. Comme par hasard et pour mon plus grand bonheur, je me retrouvais avec des gens que je n'appréciais que moyennement comme Nancy par exemple, mais j'étais prête à faire avec et puis de toute façon je n'avais pas le choix. Je vagabondais d'une pièce à l'autre telle une gamine dans un château de princesse. Il n'y avait rien à dire, la seconde maison était tout aussi magnifique que la première. J'avais envie de tout toucher, d'essayer tous les fauteuils en passant par une grande majorité des appareils électroménagers, mais je devais me contrôler avant de devenir cleptomane et de tous embarquer chez moi à New York. C'était en passant non loin de la baie vitrée que je pouvais remarquer la silhouette de Sarah. Seule, la brunette était assise dans l'un des divans et semblait totalement dépassée par les événements. Prise d'un élan de sympathie, je m'approchais d'elle aussi souriante que possible avant de lui demander d'une voix douce pour la mettre en confiance :  « Ton petit cœur balance entre deux hommes ou bien tu te fais un sang d'encre pour un soucis tout autre ? » Je connaissais sa relation avec Justin tout comme je savais que Clarence était une personne qu'elle connaissait de l'extérieur et je n'avais pas de mal à me douter que tout cela devait la rendre confuse, mais je pouvais me tromper. J'escaladais le dossier du fauteuil avant de m'installer en tailleur dessus, juste à côté d'elle.  « Si tu as besoin de parler, n'hésite pas. » Et un nouveau sourire s'emparait de mes lèvres.

Et voilà que je me transformais en véritable petite mère poule qui prenait soin de ses enfants ou plutôt de sa fille vu que Sarah était seule et que, jusqu'à preuve du contraire, elle avait un vagin et non un pénis. Mon regard se faisait tendre, compréhensif. Bizarrement son histoire me touchaient. Pendant que les mecs étaient en train de se disputer son jolie petit cœur et bien elle passait pour la pétasse de l'histoire qui en faisait galérer un pour mieux se blottir dans les bras de l'autre. Rien qu'à l'entendre parler je pouvais affirmer qu'elle ne savait plus où elle en était et j'étais prête à l'aider, à l'éclairer en lui donnant mon point de vue sur l'affaire, mais après libre à elle de faire ce qu'elle voulait. Je n'avais pas le temps de répondre quoi que ce soit à ses paroles que déjà elle reprenait la parole. J'avais raison, Sarah ne savait plus où elle en était. Ma bouche se tordait légèrement et une petite grimace s'emparait de mon visage et comme pour esquiver le sujet, voilà qu'elle se mettait à me poser une question en retour. Je haussais les épaules avant que mon regard ne vienne se perdre sur le salon de la maison principale.  « Je suis encore en compétition et c'est l'essentiel. Maintenant je ne peux pas cacher que le fait de ne pas être dans la même villa que Graham risque d'être pénible, mais je me dis que c'est pour mieux nous retrouver par la suite. » Mes lèvres s'étiraient en un fin sourire béat d'admiration alors que j'imaginais mes retrouvailles avec le jeune homme et un rictus rêveur s'échappait d'entre mes lèvres avant que mon regard ne vienne se poser sur Sarah.  « Tu as une préférence pour l'un des deux ? » Pour pouvoir l'aider il me fallait savoir ce qu'elle pensait de Justin comme de Clarence et même si cela risquait d'être plus ou moins long j'étais prête à l'écouter et à rester là durant des heures avec elle. J'avais le sentiment d'être une adolescente en train de réconforter sa meilleure amie après une rupture.

 « Je suis certaine que le coup de la vitre c'est encore une invention pour nous faire passer pour des mongoliens. En essayant de communiquer avec ceux de l'autre maison par le biais de cette chose on risque de ressembler en des gorilles en chaleur et franchement ce n'est pas très sexy comme image donc ce sera sans moi cette affaire. » Je haussais les épaules comme une gamine qui venait de se justifier après avoir fait une bêtise alors qu'un sourire amusé et complice prenait place sur ma bouille angélique avant que je vienne à reprendre d'une voix un petit peu plus provocatrice :  « Et puis de cette façon nos retrouvailles seront explosives si tu vois ce que je veux dire. » J'avais beau essayer de paraître sérieuse et de jouer les aguicheuses je ne pouvais retenir le rictus gêné qui venait trahir mon côté salope du samedi soir. Penser à un moment coquin en compagnie de Graham n'était pas forcément une bonne chose pour ma santé mentale, mais je ne pouvais m’en empêcher. Après tout, je n'étais qu'une jeune femme en manque de tendresse de la part de son prince charmant car oui ne pas recevoir le moindre baiser durant quelques heures à peine me donnait envie de me jeter sur lui pour lui faire tout un tas de choses possibles et inimaginables, mais la question n'était pas là. Sarah prenait la parole, m'avouant ainsi avoir un lien très fort avec Clarence. Ses mots me faisaient sourire, m'attendrissaient même et sans me poser de question voilà que je posais l'une de mes mains sur son épaules comme pour la rassurer.  « Non ce n'est pas ridicule, c'est juste totalement mignon. » Je laissais quelques secondes passer avant de reprendre d'une voix douce, mais curieuse :  « Et avec Justin ? »

D'après Sarah la production n'entendait qu'une seule et unique chose. La brunette pensait que Laura et son équipe ne voulait que des clashs durant une semaine. Je faisais une petite grimace tout en ramenant mes jambes vers moi afin de les encercler de mes bras.  « Si tu veux mon avis la vieille peau qui nous sert de tyran ainsi que de présentatrice veux du sang, du sexe et des larmes. Ce n'est pas compliqué, elle a trouvé le moyen de me séparer de Graham tout en me foutant dans la même maison que l'asiatique et de ton côté elle t'as éloigné de Clarence et de Justin tout en les laissant ensemble, elle en profite pour coller Rosaline avec toi et moi alors que mademoiselle a eu une quelconque aventure où je ne sais trop quoi avec Graham et qu'elle a des vues sur Clarence puis Scampi et Caesar son ensemble pour qu'ils se rapprochent encore un petit peu plus et qu'ils finissent par nous faire des bébés sous la couette. » Je haussais les épaules d'un air innocent avant de poser mon menton sur mes genoux comme si de rien n'était.  « Quand à Caleb et Esteban ils ne servent pas à grand chose, mais le premier est plutôt mignon donc on lui pardonne quand au second il n'est pas très intelligent et là par contre on ne peux pas lui pardonner, mais bon c'est la vie. » Et une nouvelle fois je haussais les épaules avant de lui adresser un sourire complice. Ma tendance aux bavardages prenait le dessus et ce n'était pas vraiment bon j'étais capable de soûler Sarah toute la nuit uniquement pour lui servir sur un plateau d'argent mes théories les plus stupides. D'ailleurs je n'étais même pas sûre qu'elle ai compris le moindre mot de ce que je venais de dire tellement j'avais parlée vite, mais tant pis j'avais la flemme de répéter. La conversation sur Clarence et Justin continuait. J'arquais un sourcil avant de lui demander :  « Et pourquoi cela ne devrait pas être mignon ? Moi je trouve que ça fait histoire romantique des années quarante, un peu comme si vous étiez obligé de ne plus vous fréquenter à cause de vos parents ou un truc du genre. » Et le pire c'était que je pensais ce que je venais de dire. Ils étaient plutôt mignon tous les deux même si Clarence était un vieux croûtons qui passait son temps à jouer les héros pour guèrir l'une de mes nombreuses plaies ou encore à s'infiltrer dans une église pour se fendre la poire tout en m'écoutant baragouiner de vieux vœux de mariage. Sinon l'attirance que Justin avait pour elle avait l'air de n'aller que dans un sens et pour en savoir plus je ne pouvais m'empêcher de dire :  « Si j'étais à ta place je dirais clairement à Justin que je n'en ai rien à faire de lui amoureusement parlant parce que si je comprends bien Justin tu l'aimes bien, mais uniquement comme un bon pote et puis en dévoilant clairement ce que tu as sur le cœur tu ne donnes pas de faux espoirs à certaines personnes, » Je marquais une courte pause avant de reprendre à voix plus basse :  « Même si c'est déjà fait je pense. »

Et le pire dans cette histoire, c'était que Sarah avait raison. Pour lui montrer que j'étais d'accord je ne pouvais m'empêcher de laisser un rictus moqueur s'échapper dans les airs alors que je serrais un petit peu plus mes jambes contre mon buste. Il faisait un petit peu frais et la robe que je portais n'était pas des plus chaudes, mais je pouvais largement m'en contenter pour le moment. Puis je reprenais d'une voix hypocrite et amusé :  « Avec la différence d'âge il doit lui rappeler son papa à la petite. » Et hop un sourire complice plus tard je me rendais compte que plus les secondes passait et plus j'appréciais la brunette qui se trouvait à mes côtés. Elle me parlait d'Esteban et je pouvais voir qu'elle pensait exactement la même chose que moi sur le garçon. Ce type était bête comme ses pieds, il sortaient des phrases plus stupides les unes que les autres. Pour être franche, par moment, il arrivait à me faire de la peine, mais ce n'était pas moi qui allait le plaindre car j'avais bien d'autre chose plus intéressante à faire de ce fait je n'ajoutais rien sur le sujet. Quand à Caleb :  « Je ne le connais pas vraiment le petit Caleb, mais il a l'air mignon tout plein. Enfin peut-être que sa blondeur fait de lui un ange en apparence, mais qu'en réalité c'est un démon. » Je haussais les épaules, comme toujours, avant d'adresser à mon interlocutrice un bref sourire. Finalement la conversation portait à nouveau sur ses amourettes, ses coups de cœur, sur Clarence, sur Justin. Bien évidemment qu'ils étaient mignons et pour appuyer mes propos je lui faisais mon plus beau sourire, dévoilant mes belles dents blanches et mon haleine au menthol et puis à croire que je n'avais pas été discrète car elle répondait aux mots que j'avais prononcée à voix basse. Honteuse, je pouvais sentir l'espace d'un instant le rouge monter à mes joues, mais bien vite, j'attrapais ses épaules pour frotter légèrement ses bras histoire de la réconforter un petit peu.  « On ne doit pas avoir la même définition du mot garce alors. Pour moi une garce c'est une personne qui allume les mecs et qui couche à droite à gauche ou encore pire une nana qui chauffe tous et n'importe quoi sans jamais coucher avec qui que ce soit. Donc, tu n'es pas une garce, mais juste une jeune femme qui ne sait pas dire non et là c'est les droits de la femme qui viennent en prendre un coup donc tu vas prendre ton courage à deux mains et dire à Justin que tu ne veux rien de plus que de l'amitié avec lui et que Clarence est l'homme de ta vie. » Oui j'avais tendance à toujours exagérer, mais après tout c'était bien ce qu'elle pensait si j'avais bien compris. Et puis je reprenais :  « Pourquoi tu ne profiterais pas de te trouver ici pour écrire un mot à chacun, ce sera peut-être plus facile de te dévoiler par écrit. » Une simple idée comme une autre.

Rosaline n'était pas une jeune fille méchante, mais elle était naïve et bien trop niaise à croire que Clarence pouvait s’intéresser à sa petite personne. C'était un homme et elle une gamine, j'étais certaine qu'il préférait les femmes un peu plus mûres, de son âge parce que mine de rien onze ans les séparaient et puis il ne fallait pas oublier que tout comme moi elle était encore mineure ici en Amérique. Je ne relevais pas les paroles de Sarah et je me contentais de lui adresser un sourire complice qui en disait long sur mes pensées au sujet de la Barbie de la maison. Notre conversation continuait et c'était ainsi que je venais apprendre que Caleb était en réalité un véritable petit enfant de Satan et qu'il n'avait pas hésité à proposer à la brunette une partie de strip-basket. Imaginer la brunette en petite tenue et en train de jouer au basket devant quelques dizaines de caméras faisait naître un sourire amusé presque moqueur sur mes lèvres et je ne pouvais m'empêcher d'ajouter uniquement pour la taquiner :  « Vilaiiiiiine que tu es, j'espère au moins que tu as profité de son corps d'Apollon. » Car oui je ne pouvais pas le nier, si j'avais touché le gros lot avec Graham et sa musculature de Dieu grecs, beaucoup d'autre garçon de ce jeu avaient un corps à en faire baver plus d'une et moi y compris. Sinon je continuais à lui donner de fameux conseils que je n'étais même pas capable de mettre moi même en action. J'apprenais aussi qu'elle ne ressentait pas que de l'amitié envers Justin et là les affaires venaient à se compliquer. Une petite grimace s'emparait de mon visage :  « Alors tu n'as plus le choix, tu dois coucher avec les deux et choisir le meilleur coup afin d'avoir au moins une vie sexuelle satisfaisante. Je te dirais bien de ne coucher qu'avec Justin vu qu'avec Clarence la petite affaire à déjà été faite, mais depuis le temps il a du s'améliorer donc autant remettre les compteurs à zéro comme dirait un présentateur stupide de jeu télévisé. » J’acquiesçais mes paroles d'un bref signe de la tête tout en regardant Sarah d'un air désolé avant d'éclater de rire et de rajouter :  « Mais je rigole ma belle et puis détends toi on dirait que t'as avalé un cintre et que t'as un balai coincé entre les fesses. » Et un nouveau sourire complice en direction de la jeune femme pour la rassurer et là elle venait me parler de Graham. Mon sourire se faisait béat d'admiration alors que mes pupilles se mettaient à fixer la seconde maison comme si j'espèrais que le jeune homme allait passer et me faire un signe. D'une voix douce et enfantine je venais dire :  « Je ne sais pas vraiment disons que je suis bien lorsque je me trouve dans ses bras où à ses côtés, mais je ne pense pas pouvoir me prononcer maintenant pour dire si c'est du sérieux ou pas. Je pense qu'il faut voir comment va évoluer notre relation dans la vie quotidienne, mais il est vrai que j'aimerais bien continuer un petit peu avec lui. »

Le petit sourire rêveur de Sarah en train de me parler de Caleb faisait apparaître un sourire amusé et complice sur mon visage. Je ne pouvais pas le lui enlever Caleb avait l'air sacrément bien foutu et contrairement à moi la brunette avait le eu droit et surtout l'occasion d'admirer les muscles de ce jeune homme aux cheveux blonds.  « Bizarrement tu viens de me donner envie de me glisser dans son lit uniquement pour pouvoir tâter son torse. » J'essayais de rester sérieuse, mais un sourire en coin venait trahir mes intentions avant que je ne vienne à rire en entendant les propos qui arrivaient. Oui j'avais des idées plus tordues les unes que les autres, mais après tout je voulais que lui faire trouver le sourire à la petite Sarah. Un sourire aux lèvres je ne pouvais m'empêcher d'ajouter :  « Perso à ta place je pense que mon choix se porterait sur Clarence. Après tout il n'est pas si vieux que ça donc il a toujours un brin de jeunesse et de fougue en lui puis tu peux compter sur la maturité en plus et donc un brin de tendresse supplémentaire. » Mes conseils commençaient à devenir douteux, mais j'étais certaine d'avoir raison s'il y avait un choix à faire. Et puis la conversation continuait sur ma relation avec Graham et ses paroles me faisaient sourire en me rendant totalement stupide. Ce n'était pas la première fois que quelqu'un dans cette maison venait me dire que le couple que je formais avec Graham était des plus mignon et pourtant je sentais le rouge monter à mes joues à chaque fois, un peu comme là.  « Mais bon ça ne m'empêche pas de continuer à me demander s'il se rapproche de moi uniquement pour mon physique ou s'il a réellement de l'affection pour moi. » Je haussais les épaules avant de laisser ma tête s'appuyer contre le dossier du fauteuil dans lequel je me trouvais.

Jouer les innocentes en débarquant dans la salle de bain alors que ce mignon petit Caleb serait en train de prendre une douche ? J'adressais un sourire aguicheur à Sarah avant de lui répondre d'une voix des plus mielleuses :  « Tu viens de me donner une idée du tonnerre là, je crois bien que dès que je vais le voir entrer dans la salle de bain je vais me précipiter derrière lui juste pour pouvoir admirer son, soit-disant, corps d'athlète. » Et le pire dans cette histoire, c'était que j'en était capable. Mes lèvres s'étiraient et un tout petit sourire en coin venait trahir mon sérieux alors que la conversation continuait sur Clarence et ses performances sexuelles et je ne pouvais m'empêcher de laisser un rire s'échapper.  « Tu veux dire que c'est même certains. Je suis certaine que ce mec doit être un super bon coup au lit. » Je jetais un regard curieux en direction de Sarah. J'avais envie qu'elle m'en dise plus, qu'elle me raconte leur torride nuit d'adolescent et oui j'adorais fouiner un petit peu partout, mais ce n'était pas de ma faute après tout. Mon regard basculait à nouveau vers la baie vitrée qui me séparait de Graham au moment même où la brunette commençait à me faire tout un tas de compliments tous plus adorables les uns que les autres. Je pouvais sentir le rouge monter à mes joues et brûler mes pommettes alors que comme une gamine timide je rentrais ma nuque dans mes épaules en posant mon menton sur mes genoux. D'après elle Graham aurait pu choisir n'importe qui comme nana dans la maison pour espérer passer du bon temps et s'il s'était rapproché de moi c'était qu'il avait de l'affection pour ma petite personne et pour tout avouer je n'en avais pas la moindre idée. Ma bouche se tordait un très court instant pour former une petite grimace avant que je ne vienne confier à la demoiselle :  « Il n'a pas de compte à me rendre étant donné que nous ne sommes pas officiellement ensemble, mais j'ai tout de même peur que durant cette semaine de séparation il en profite pour se rapprocher d'une autre jeune femme. »