Toujours rien à faire, une fois de plus. J’avais pris un magasine dans ma valise, peut être que j’aurais du en prendre plus, j’espère que mes parents m’en enverront quand le courrier arrivera, et des macarons aussi, parce que la production ne semble pas décidé à m’en donner. Pas question d’aller à la plage, je ne suis pas suicidaire on plus, avec une chaleur pareille, même avec une crème solaire surpuissante, je cuis sur place ! Bref. Je commence à lire Vogue, édition France, qu’est-ce que ça peut faire du bien de lire en français ! Tous les livres que j’ai pris sont en anglais, mais les magasines, eux, sont pour la plupart en français. Je peux parler ma langue natale avec Justin, qui lui aussi est français, et ça me libère franchement, car à la longue, parler anglais, c’est un peu épuisant. Surtout quand on réfléchis en français, c’est parfois dure de se remettre bien dans l’ambiance parfois. Les gens passent et repassent dans le salon, mais personne ne s’arrête, je suis définitivement seule ici. En fait depuis quelques jours, je me sens seule ici, mais pas question d’abandonner ou de sortir, je suis déterminée à aller jusqu’au bout et c’est pas cette petite passade qui va me faire changer d’avis. Je sais que c’est normal, qu’au bout d’un peu plus d’une semaine, on se sent loin de ses amis, sa famille, mais ça passe vite ! Bref, j’avance dans mon magasine, encore seule.