après une journée, hum comment dire mouvementée on pouvait enfin se poser dans cette fichue maison toute belle et reluisante de nouveautés. J'avais vu cette go au déhanché subtile, aux fesses bien toniques, qui s'était dirigé vers le dressing en même temps que moi, putain c'était quoi son nom ..? Be-be-bertille ? Nan.. Berlioz, ah oui c'était ça comme dans le film où ils font nanani nana nana devenir un cat, puisqu'un nanani nana retombe sur ses pattes, je me souviens bien. Pendant que je rangeais ma paire de vans, mes jordans, et autres pompes de ma collection de sneakers addict je la matais du coin de l'oeil j'étais en chien à vrai dire (louise m'en veut pas..). Je la fixa dans les yeux voyant qu'elle cherchait elle aussi à ranger ses bijous de nanas, ses doc marten's et autres pompes étranges et inconnues au bataillon !

bberlioz, y a de la place ici ! la familiarité du surnom était à double tranchant, ça passait, ou ça cassait, au pire une claque ça remet les idées en place, aha.

Bordel, c'était quoi ces casiers de lycéen là. J'avais eu la place pour pouvoir mettre mes fringues, mais j'en avais pas pour faire rentrer mes chaussures. Je devais avoir l'air tâche à une heure et demi du matin à ranger mon placard, je devais bien être la seule à faire ça maintenant, mais bon, au moins je serais tranquille. J'imaginais déjà le monde qu'il y aurait le lendemain, vous imaginez trente personnes se donnant des coups de valise et tout … Très peu pour moi. Et alors que je continuais à vouloir à faire tout prix rentrer mes dernières paires de chaussures, j'entendis une voix m'appeler. Alors qu'au début je pensais à un rêve, je tourna ma tête vers le type qui m'appelait. Je lui rendis son sourire, après tout il était mon sauveur et j'avançais à genoux jusqu'à lui tenant mes paires de chaussure dans les mains, le regardant toujours souriante. « Sérieux ta encore de la place toi ? Je sais pas comment tu fais. En même temps, t'es un garçon toi ! Au fait tu connais encore mon nom, moi je me rappelle plus du tiens. » Je m'arrêta enfin me disant que je parlais beaucoup trop, comme d'habitude d'ailleurs, alors je continuais à sourire bêtement.

elle était à genoux, près de moi, je sentais son souffle chaud dans mes cheveux, c'est trop hot, limite youporn aurait pu en fait un film de boule genre baisodrome dans la penderie.

mec ou pas, tu t'étales tu t'étales ma foi ! Moi c'est Francija, pourtant j'espérais t'avoir marqué, m'enfin. elle était bien placé cette petite boutade, juste au bon moment, au bon endroit, alalah, mes parents auraient du me prénommer dieu. Je saisis une de ses paires de chaussures, pour la ranger, puis une autres, si elle avait voulu m'arrêter elle l'aurait dit -ou pas forcément mais faire le gentleman parfois. Je l'observais bien du coin de l'oeil, elle était vraiment jolie ; ou il était si tard que je ne faisais plus la différence entre le beau et le pas beau. Mais ma foi, si je pouvais l'emmener dans ma chambre après cette entrevue ça n'aurait pas été de refus.

Mon sauveur avait vraiment toute la place nécessaire et en plus de ça, il les rangeait lui-même, si c'était pas la classe ça. J'étais trop contente d'avoir finalement trouvé la place où ranger mes chaussures. Il se présenta finalement sous le nom de Francija. C'était assez compliqué à retenir quand même. « Ah non, te vexe pas. J'ai une sale mémoire, j'ai vraiment du mal à me souvenir des noms de tout le monde, mais d'ici une semaine promis je l'aurais retenu. » lui dis-je, grattant ma joue, gênée. C'est vrai que j'avais pas une très bonne mémoire, j'avais réussi à me souvenir de celui de Seban et Sileas, les jumeaux, c'était déjà bien deux noms sur une trentaine, non ? Bref, le sien j'allais vraiment avoir du mal à m'en souvenir. Alors qu'il continuait à ranger mes chaussures, je me posa finalement sur les fesses, face à lui continuant de sourire, contente comme tout. « Sinon ta pas un surnom ? J'aime bien les surnoms. Et sinon, ta une copine ? Je suis sûr que ouais, mignon comme t'es. » lui demandais-je, le regardant droit dans les yeux. Bah oui, même lorsque j'étais dans ce genre de situation, j'aimais bien plaire à tout le monde et surtout au garçon, alors j'avais bien le droit de lui faire un peu de rentre dedans.

elle me fixait de ses magnifiques yeux, ça se voyait c'était une fille désirée, un peu plus âgée mais on s'en foutait, elle était cool, belle, sympa, bref, elle me plaisait beaucoup à première vue, on continuait à ranger nos chaussures, elle se mit sur les fesses je me rapprochais d'elle.

nan j'ai pas de surnoms, mais tu peux m'appeler franci si la banalité te va tout à fait, mais ils sont où tes talons de fifilles ?je riais de mes boutades intérieurement, cette technique de drague était vraiment pou-rri-e ! J'approchais ma main discrètement de la sienne et fit mine de tomber pour pouvoir effleurer ses doigts avant de me relever en faisant un sourire de trente mètres benêt, il fallait que je l'ai pour moi en fait, ouais, il le fallait vraiment. Et désolé pour ma Louise mais dans une télé-réalité c'était couru d'avance.

Francija -comme il se nommait- ne répondit pas à ma question, concernant l'existence d'une éventuelle petite-amie, peut être que cela voulait tout simplement dire non. Ou contraire, peut être que cela voulait dire oui, je n'en savais strictement rien en fait. Il me parla du fait que je n'avais pas de talons de fille, ce qui me fit rire quelques secondes avant de répondre « Je suis pas très féminine comme fille. » Il fallait quand même garder une part de mystère. La main du jeune homme frôla la mienne, alors je baissa la tête pour voir ce qui se passait et Francija tomba je ne sais pas comment, effleurant mes doigts ce qui me faisait sourire. « Tu ne tiens pas sur tes fesses ? » lui dis-je, alors ne comprenant pas trop à quoi il jouait. Je tourna alors la tête vers ses chaussures à lui, les regardant avec enthousiasme, car il portait de belle chaussure. Puis je me mis à bailler sans le vouloir. « Je commence à fatiguer moi, l'agitation du prime à mon avis qui me fatigue autant. » lui dis-je alors, me levant avant de commencer à fouiller dans ses vêtements. « Tu me permets ? » lui demandais-je alors. J'aimais bien les couleurs de ses vêtements et puis, il ne me dirait pas non quand même.

elle émis un petit rire à ma chute, comme quoi les vieilles techniques des années 90 de mon papy ça marchait pas vraiment. Elle bailla en me disant qu'elle était fatigué, c'était le moment quand elle se mit à fouiller dans mes vêtements je pensais que oui c'était vraiment le moment, alors là fallait passer à l'attaque, je pris sa tête entre mes mains, pour lui poser un baiser, pas si forcé que ça.

ça répond à ta question de la copine ou pas ? j'explosais de rire à l'intérieur de moi-même avec mon numéro de loveur, avant de m'écarter et d'attendre sa réaction je pris les devants. je te permet, même de prendre un t-shirt si tu me permets de t'emmener sur mon dos dans ma chambre et de venir dormir avec moi ? et biiiiiiiiiim, à l'aise les gars. Bon c'était vraiment la roue de la chance soit elle m'envoyait bouler, soit ça passait niquel et on serait un des premiers couples de la maison.

Alors que je commençais à fouiller dans les vêtements de Francija comme si je fouillais dans ma propre garde-robe, il m'attrapait le visage et alors que j'allais lui demander ce qu'il lui arrivait, il m'embrassa. C'était plus un smack qu'un vrai baiser, auquel je n'eus même pas le temps de répondre, je le regarda ensuite surprise sans rien ajouter. Il me dit que ça répondait à la question concernant sa copine. Oui, en effet ça répondait à ma question, mais c'était assez bizarre. Il me proposait même de dormir avec lui. C'est là que je me rappela du détail fatidique. Francija c'était le mineur de la maison, il devait avoir dix-sept ans un truc du genre, du coup je ne pus que sourire. C'était une situation très amusante. Si bien que je ne pipais pas un seul mot, mais je me releva et tira ma jupe, me retrouvant en culotte, tirant ensuite mon t-shirt, me retrouvant complètement en sous-vêtement. J'attrapais alors un de ses t-shirts qui m'arrivait au niveau des cuisses. Je me penchais ensuite vers lui et chuchota à son oreille d'une voix féline : « Ta pas l'âge pour faire ce genre de truc, tu ne verra même pas l'intérieur de ma culotte, gamin. » lui dis-je avant de me relever et de rigoler. Il était mignon, certes, mais mineur. Et puis, j'allais pas me laisser faire aussi facilement. Si bien que je m'éloignais de lui, d'un pas assurément félin et complètement provoquant, tout en le regardant, avec ce regard de prédatrice. C'était amusant de me jouer de lui comme ça, peut être allait-il mal le prendre.

ça devenait chauuuud, elle était hypra bonne en soutif-culotte, elle ne réagissait pas vraiment à mon baiser, mais commença à enfiler un de mes t-shirts, genre let's go to the party dans mon lit. Elle me susurra à l'oreille d'une voix suave et féline que j'étais trop jeune pour voir les tréfonds de sa culotte, mais moi dans ma tête je savais que c'était faux.

de une j'ai bientôt dix-huit ans, de deux je fais une tête de plus que toi, et de trois on va bien rire ! elle me tentait avec son déhanché de félin féminin, et ses yeux de biche qui me fixaient d'un air de dire allez viens, on est biiien. déjà tu te barres pas comme ça ! paf je me mis à la poursuivre dans la maison, l'attrapant au passage, et la posant sur mon épaule en éclatant de rire, direeection je sais pas où si elle se laisse faire.

Francija était chaud comme la braise, je venais de le comprendre après toutes ses tentatives pour me faire craquer, jusqu'à son baiser improvisé. Je ne m'étais pas offusqué malgré le fait de son jeune âge, au contraire j'avais plutôt décidé de m'en amuser. Il se défendit du mieux qu'il pouvait en me disant que de toute manière, il allait avoir dix-huit ans dans pas très longtemps et qu'en plus il faisait une tête de plus que moi. Je continuais malgré tout à m'éloigner de lui et il ne tarda pas à se lancer à ma poursuite. Lorsqu'un gars été en manque, il était en manque on ne pouvait rien y faire, mais il n'allait pas m'avoir aussi facilement. Et alors qu'on commençait à faire une poursuite dans toutes la maison à presque deux heures du matin et que quasiment tout les autres candidats dormaient, je me fis attraper par la taille et me retrouva très vite sous l'épaule, mêlant nos deux rires. Je commençais alors à secouer mes jambes, histoire de bien le faire galérer. « Lâche-moi et puis tu m'emmènes où d’abord ? » lui demandais-je, alors que me tenant sous ses épaules, je continuais de me débattre mort de rire.