Après avoir passé une bonne partie de la journée à me promener au centre-ville, je mis plus d'une heure avant de retrouver le chemin vers la villa. Comme c'était grand quand même, heureusement que certains habitants de la ville avait su me diriger. Ça faisait bizarre de voir autant de caméra en tout cas, mais le pire c'était bien la villa, il y avait des caméras vraiment partout, si bien qu'arrivé dans la villa, je fis le V de victoire avec mes doigts à la caméra situé à l'entrée, contente d'avoir quand même retrouvé mon chemin. A peine arrivé, mon ventre fit un bruit monstrueux, un bruit quasiment inhumain, tellement il était bizarre. « Mon dieu, je meurs de faim, comme j'ai jamais eu faim. » pensais-je tout haut, alors qu'il n'y avait personne autour de moi. En même temps, c'est moi qui avait eu l'idée de sauter le repas du midi. Je me dirigea vers la cuisine qui était resplendissante, à croire que personne encore n'avait fait à manger. Je haussais donc les épaules, me disant que je me débrouillerais bien avec quelques gâteaux. Je poussa la porte du cellier un peu violemment, car elle rentra en contact avec quelques choses de dur et vu le bruit, c'était une personne que la porte venait de se prendre. Je pris la peine d'allumer la lumière et là, je voyais seulement quelqu'un qui venait de tomber à plat ventre, j'avais donc une bonne vue sur les fesses du monsieur se trouvant devant moi. C'était assez beau vu de derrière, si bien que je haussa un sourcil et un petit sourire se dessina sur mes lèvres. « Hum ... Très intéressant. » Puis je pris quelques secondes pour me rappeler que c'était de ma faute si ce garçon était à terre. « Oh oui, je suis désolé. » lui dis-je alors, en lui présentant ma main pour l'aider à le relever.

14 août ; w/berlioz

Je me retrouvais dans le cellier depuis un moment, sans vraiment savoir ce que je foutais là, en fait. Soit, c'était bel et bien le cas, en fait. Sans doute pour trouver de quoi manger. Les contenus des placards, bien que chargés de la cuisine ne m'avaient pas mit l'eau à la bouche. Trop compliqué, non je ne l'était pas du tout. Ce n'était pas dans ma nature. Soit, je me retrouvais avec un paquet de biscuits dans la main. J'en mangerai deux ou trois avec un café chaud en guise de goûter. Oui, j'étais fidèle à mon casse croûte de quatre heures, comme un gosse de dix ans. Je me retournais pour passer la porte du cellier quand celle ci s'ouvrait à la volée et franchement sans modération. C'est ma tête qui en prenait un coup et c'est sans rien comprendre que je me retrouver par terre, sur le ventre. Bon sang ! Je commençais ç ruminer. Rah, merde ! Une main sur mon front, je me frottais la tête, douloureux. J'entendais quelqu'un parler, une voix de fille. Hum ... Très intéressant. Je ne cherchais pas à savoir de quoi elle parlait, le seul truc qui m'importer à l'instant ce n'était plus de manger, mais juste de prendre un cachet pour la tête. Oh oui, je suis désolé. disait-elle en me tendant la main. Mais cela je le voyais qu'après m'être retournée. Je fronçais légèrement des sourcils puis lui agrippa la main. J'en avais oublié mes biscuits qui restaient par terre. Je n'avais pas vraiment de chance là...la coupe de champagne sur la chemise lors du prime et là...une porte en plein dans la poire. Ce n'est rien. Juste un mal de tête, je ne voulais pas passer pour un douillet.

J'avais l'impression d'avoir complètement assommé le type qui se trouvait sur le sol, mais ma première réaction avait été de mater ses fesses. Réaction purement féminine n'est-ce pas ? Ou alors purement perverse, mais bon, il avait beau cul alors j'avais bien le droit. Il agrippa quand même mon bras et je dû me tenir à la poignet de la porte pour le relever. Il faisait son poids en tout cas et n'avait pas hésité à croire que j'avais la force de superman pour le relever. Je sentais même plus mon bras. Il se releva donc et je me trouvais face à un gars qui était bien plus imposant que moi. Je ressemblais à une crevette devant lui, moi. Il me certifia que ce n'était rien, mais je voyais à sa tête que ce n'était pas rien du tout. Il avait du se prendre la porte en pleine tête le pauvre. « Je voulais vraiment pas te faire de mal, je te jure. » lui dis-je, en me mordant la lèvre, m'en voulant un peu. Il était rouge au front, signe qu'une bosse n'allait pas tarder à arriver. « Attends-moi là. » Je n'attendis pas sa réponse et couru jusqu'à la cuisine où j'attrapais torchon dans lequel je mis des glaçons et me redit une nouvelle fois dans le cellier. Je tira le garçon dont je ne connaissais toujours pas le nom vers le congélateur sur lequel je posa mon postérieur, histoire d'être à la même taille que le garçon et posa le torchon sur son front en souriant, avec l'air vraiment désolé. « Ça devrait passer normalement. Moi c'est Berlioz et toi ? » lui demandais-je, me disant qu'on pouvait quand même faire connaissance, le temps que je le soignais, bien que soigner était un bien grand mot.

14 août ; w/berlioz

Est-ce que je devais lui en vouloir ? Je n'avais juste pas de chance, voilà tout. Champagne sur ma chemise blanche lors du prime time d'entrée et puis là...un coup de porte dans la tête. Soit, il n'y avait pas mort d'hommes comme j'avais bien put dire à Scampi le jour j pour la rassurer de sa maladresse. J'espérais cependant que je resterai en vie, si tout le monde avait la fâcheuse habitude de se montrer aussi tête en l'air. Je n'avais pas eut le temps de répondre que la petite brune s'en était déjà allée. Elle ne voulait pas me faire du mal, je la croyais sur la parole et c'était un sourire que je lui avais donné en guise de réponse. Elle était revenu bien assez vite, aussi rapidement qu'elle avait disparu de mon champ de vision à vrai dire. Un torchon à la main, rempli de glaçon. Elle me tirait par le bras et se hissa sur le congélateur pour être à ma hauteur. C'était vrai que mine de rien, elle était haute comme trois pommes. Je souriais en coin, appréciant la fraîcheur sur mon front. Ça devrait passer normalement. Moi c'est Berlioz et toi ? Je laissais mes mains se poser de chaque côté de son corps; sur le couvercle du congélateur sur lequel elle était assise pour prendre appui. Mon visage plus près du sien. Caesar, enchanté. Je me demandait quel âge elle pouvait avoir. La villa est belle n'est ce pas ? Je ne savais pas quoi lui dire en fait mais c'était histoire de ne pas laisser un blanc s'installer entre nous.

Je suis sûr que j'étais infirmière dans une vie antérieure. J'avais pensé à prendre des glaçons pour pas qu'il est de bosse sans m'en rendre compte. Bref, j'étais au petit soin pour monsieur, histoire de me faire pardonner, parce que c'est clair que ça devait pas faire de bien une porte en pleine tête. Il c'était laissé faire comme un gosse, j'aimais bien avoir le contrôle pour une fois, même si ça n'avait rien de sexuelle ... Bref, je m'égare. Il était bien plus imposant que moi, je l'avais surtout remarqué lorsqu'il c'était un peu plus approché de moi, se tenant au rebord du congélateur. Il se présenta sous le nom de Caesar et je souris d'autant plus, contente qu'il ne m'en veuille pas plus que ça. Il me parla ensuite de la villa qui était très belle d'après lui. «Tu rigoles, elle n'est pas seulement belle. Elle est magnifique tu veux dire. Première fois de ma vie je vois un lieu aussi classe. » lui dis-je alors, débordante d'énergie. je commença à faire balancer mes pieds, tout en le regardant droit dans les yeux, ce qui n'avait rien de gênant pour moi, qui adorait regarder les gens droit dans les yeux. « Sinon, maintenant qu'on en est là avec des glaçons, des coups de porte et tout le reste, je crois qu'on peut se présenter. Malgré le fait que tu t'appelles Caesar, qu'est ce que tu as à me dire sur toi ? Tu viens d'où et tu fais quoi dans la vie, tu vois ce genre de truc. » lui demandais-je, me disant que c'était un bon endroit pour faire connaissance et puisqu'on était à deux, autant faire quelques choses à deux, tout en maintenant ma main au niveau de son front.

14 août ; w/berlioz

Elle s'appliquait avec soin, à soigner ma bosse qui visiblement commençait à ressortir. Je le sentais. Mais non, je ne lui en voulais pas. Je me répétais ? Oui je le savais. Je fermais doucement les yeux, appréciant la fraîcheur des glaçons. ...Première fois de ma vie je vois un lieu aussi classe. J'ouvrais à nouveau les yeux. Je sentais des courants d'air au niveau de mes jambes. C'était Berlioz qui balançait les siennes. Première fois pour moi aussi. Je lui souriais doucement. Je resterai bien là, la situation ne m'étant pas insupportable dans le sens où je n'étais pas mal à l'aise, mais je m'écartais doucement d'elle. Merci. Je la remerciais de son attention, de ses soins puis lui prit le torchon des mains histoire de l'appliquer une nouvelle fois sur mon front. Et je repensais à ses questions précédemment posées. Alors, en m'appuyant contre le plan de travail, je commençais à parler. Je suis né au Danemark, à Copenhague mais après mon adoption, je suis allé vivre à Londres avant que l'on s'installent en Amérique. Dans la vie, je suis simplement cuisiner mais...dans une pizzeria. Rien de passionnant, n'est ce pas ? Et toi ? Elle me semblait si jeune.

J'aidais du mieux que je pouvais Caesar pour la blessure que je venais de lui causer. Il me remercia et repris la relève pour ce qui est de mettre les glaçons sur son front. Si bien qu'une fois les deux mains libres, j'attrapais des gâteaux se trouvant pas très loin de moins et sans me lever, je ne tendis que le bras pour pouvoir enfin manger, car j'étais venue pour ça au départ. Je lui demanda alors de se présenter pour pouvoir faire connaissance avec lui. Ce qu'il fit très bien, avant de me reposer la question. Je l'avais écouté attentivement et c'était maintenant à moi de répondre. « Alors moi je suis né à Chicago, mais actuellement je vis avec ma meilleure amie à San Diego. Je suis actuellement en troisième années dans mes études de droit, mais mon rêve serait de devenir danseuse. Sans vanterie ou autre chose, je suis une excellente danseuse et j'espère vraiment pouvoir le devenir. » Finalement je pris un morceau de mon gâteau et me mit à sourire. « Désolé je parles souvent trop et j'ai toujours beaucoup de mal à m'arrêter. »

14 août ; w/berlioz

Et elle se présentait. Je l'écoutais attentivement, avide de savoir qui elle était, d'où elle provenais. Vivre avec sa meilleure amie en colocation était vraiment sympa, je pouvais le dire, l'affirmait. Je partageais moi même mon appartement avec mon meilleur ami. Soit. Elle me confiait vouloir devenir danseuse. Contrairement à elle, je ne savais pas vraiment danser - en fait je ne faisais que bouger, écouter le rythme et puis faire balancer mon corps. J'étais juste doué aussi pour les slows mais rien de plus. Qu'elle ne me parle pas de danser le tango ou la salsa, je serai totalement incapable. Désolé je parles souvent trop et j'ai toujours beaucoup de mal à m'arrêter. Il n'y a pas de mal ! En la voyant manger, cela me rappelait mon but premier en allant au cellier. Je me baissais pour ramassais le paquet de biscuits qui restait encore par terre. L'ouvrait puis croqua dans ma gourmandise. Bon et si on sortait de là ? Histoire de se caler sur le canapé ou un truc dans le genre.

Lorsque j'étais lancé, je ne m'arrêtais jamais de parler. C'est pourquoi lorsqu'il me demanda de me présenter, je fis presque un monologue aussi long qu'une pièce de théâtre, mais j'arrivais à m'arrêter par moi-même et Caesar ne sembla pas mort d'ennui, alors tout aller bien. Même après m'être excusé et il me certifia qu'il n'avait pas de mal, alors donc je ne l'avais pas soûler. Il ramassa les gâteaux qu'il avait fait tomber à terre lorsque je l'avais tapé avec la porte, il me demanda alors si je ne voulais pas sortir de là. Je secouais la tête positivement, mais je ne comptais pas traîner longtemps. « Je vais aller prendre ma douche, si ça ne te dérange pas. J'étais en vadrouille toute la journée, j'aimerais bien me rafraichir un peu. » lui dis-je alors, m’éloignant de lui, avant de me retourner et de le regarder en souriant. « Et encore désolé pour ton front. » Comme ça il savait que je n'avais vraiment pas fait exprès.

14 août ; w/berlioz

Mon invitation à sortir du cellier était bien accueillit par la jeune fille. Je souriais en coin, prenant avec moi le torchon plein de glaçon. J'irai le vider dans l'évier. Ce n'est rien t'inquiète pas. dis-je. Et elle filait vers la salle de bains. Pour ma part, je partais vers le jardin.

(fini pour moi)