Ulysse s'était réveillé à une heure habituelle soit dix heure du matin. Il avait tranquillement passé sa matinée, rien de spécial à noter. Petit-déjeuné, un peu de sport, douche. La routine quotidienne. Vers midi, il revint dans sa chambre et y trouva une candidate encore endormie dans son lit. Curieux de connaitre son identité, il s'approcha et subtilisa la couette gardée si précieusement. Du même coup, il réveilla la belle au allure d'amazone. Après l'avoir jeté par mauvaise humeur, elle prit lentement conscience jusqu'à être totalement réveillée. Ceci fait, elle se vengea et lança un coussin au visage d'Ulysse. Et ensuite ? Elle se jeta sur lui, littéralement. Elle avait beau y mettre toute la bonne volonté possible, Luna n'avait aucune chose de subtiliser le coussin par la force. « Je compends pourquoi on dit que t'es en chaleur maintenant... Tu sautes sur tout ce qui bouge ! » Eclats de rires. Honnêtement, ce qu'elle faisait avec son corps et avecles autres candidats ne le dérangeait pas. Elle était jeune, il fallait bien profiter de la vie et ne pas se priver. Il lui donne des coups de coussins en même temps puis finit par le lancer au bout de la pièce. C'est bon, mission accomplie. Il avait découvert l'identité de la belle au bois dormant et l'avait même complètement réveillé. « On va bientôt mangé. Va mettre une tenue plus convenable si tu ne veux pas qu'on te fasse des reproches. Quoique ce serait marrant que tu descendes comme ça, histoire de leur dire merde ! On pourrait même faire croire qu'on vient juste de baiiser tiens.

Qui ne s'attendait pas à ça ? Je parle de Luna, attirée comme un aimant à Ulysse. C'était si prévisible que ça en devenait ridicule. Franchement le coup de l'allumeuse en série, ce n'était vraiment pas ce qui le séduisait. Le pire était que la jeune femme semblait penser le contraire. Se voulant gentil, il décida de laisser passer son petit jeu, tant qu'elle n'allait pas trop loin. Qu'elle pense qu'il était complètement sous son charme, qu'elle se berce de douces illusions, il n'allait pas briser tous ses espoirs, il n'était pas à ce point cruel. Mais à un moment donné, fallait dire stop, quitte à briser ses rêves. Ce moment, c'était lorsqu'elle déposa ses lèvres sur les siennes. « Wouah.. faut que t'arrêtes ton délire là Poulette. J'sais bien, je suis le mec parfait et c'est trèeees dur de résister à ma personne, que tes hormones dansent sur un rythme endiablé quand j'suis dans la pièce. C'est un de mes pouvoirs de dieu, bénédiction et malédiction à la fois... Bref, tout ça pour dire que je ne t'en veux pas et que je comprends tout à fait mais il faut que tu sois forte, d'accord ? » Il lui adressa un sourire compatissant et bienveillant. Allez, cette histoire était cloturée et derrière eux à ses yeux. Il ne voulait pas qu'elle soit gênée ou qu'il y ait de malaise entre eux parce qu'il lui a mis un stop.