Ft. Caleb



Lorsque le prime avait touché à sa fin, et n'étant pas d'humeur à rester en compagnie de mes petits camarades même si Caleb n'avait pas quitté l'aventure ce soir, je m'éclipsais dans la maison cachée, celle où j'avais gagné un accès durant la soirée et pour le reste de la semaine. Ainsi je pouvais m'y rendre à n'importe quel moment et pour parfaire le tout j'avais eu le droit de choisir le garçon de mon choix pour me tenir compagnie et mes relations avec Graham n'étant pas au beau fixe c'était tout naturellement que j'avais pris la décision de m'y rendre avec Caleb. Premièrement il ne s'entendait pas avec Graham et il s'agissait d'un moyen comme un autre de rendre le mec plus prétentieux de la maison jaloux et de le mettre à nouveau dans le droit chemin. Deuxièmement je l'appréciais plutôt beaucoup le petit blondinet et j'avais bien envie d'apprendre à le connaître encore un petit peu plus. Autant joindre l'utile à l'agréable comme dirait l'autre. Cependant je n'attendait pas qu'il vienne me rejoindre pour retourner dans la maison qui m'avait servit d'abris durant une semaine il y à quelque temps de cela. Seule, j'en profitais pour me débarrasser de mes vêtements avant de prendre une bonne douche et de me vêtir uniquement de lingerie afin de me glisser sous les draps du plus grands des lits. Une migraine s'était emparée de moi depuis le matin et je ne tardais pas à me laisser emporter par Morphée. […] Mon sommeil était des plus agités cette nuit. Je tournais sans cesse sous ma couette, l'enlevant par moment avant de la remettre sur moi quelques minutes après. Un coup j'avais chaud et la minute d'après j'avais froid. Je ne me rendais même pas compte de ce que j'étais en train de faire. La seule chose que je savais c'était que j'étais très certainement en train de cauchemarder sur un sujet qui me faisait peur, qui ne me rassurait en rien. Sur le ventre, mes cheveux entourant mon visage, j'avais presque l'air d'un ange lorsque je me réveillais un bref instant avec l'horrible sensation d'avoir la gorge sèche. C'était là que je pouvais apercevoir une silhouette debout, non loin de mon lit. Les battements de mon cœur s’accéléraient, j'étais prise de panique, mais je voulais pas le montrer. Faisant valser mes couvertures à l'autre bout du lit, je me levais pour m'approcher avant d'attraper un coussin en guise d'arme pour me défende juste au cas où il s'agirait d'un violeur en série qui viendrait de s'échapper de prison.  « Qui est là ? » Ma voix était quelque peu tremblante, mais je tentais de ne pas montrer mon mal être tout en continuant d'approcher sans pour autant m'éloigner de la porte, de mon lit, de la fenêtre.

Ce soir j’avais eu droit à plusieurs rebondissements dans mon aventure, tout d’abord le fait d’avoir été soutenu par le public suffisamment pour rejoindre la maison le temps d’une semaine qui m’était assurée. Un bon point qui était légèrement noirci par le fait que quoi qu’il aurait pu se produire cette semaine j’étais nominé, merci Graham mais le contraire aurait été plus surprenant de toute manière. Le second point positif de cette soirée c’était le fait d’avoir été choisi par Lennon pour avoir accès à la maison cachée à ses côtés. J’étais à la fois touché et perplexe parce qu’elle m’avait uniquement choisi pour rendre Graham fou de rage, je me demandais de mon côté si j’étais avec elle pour avoir le même effet sur ce dernier, je savais bien qu’au départ il y avait peut-être eu une pointe de cette idée mais à présent il n’en était plus rien, j’étais même attiré par Lennon et ça commençait à me faire peur, je ne voulais pas être amoureux ici et de toute manière même s’il devait y avoir une histoire avec Lennon je savais fort bien qu’il faudrait attendre quelques semaines pour que je pense être amoureux. Passons, après mon retour dans la maison Lennon s’était isolée et j’avais envie d’aller la voir, j’avais accès à la maison cachée, bonne pioche. Je devais avoir mis les pieds dans la petite maison aux environs des trois heures du matin, lorsque je m’étais retrouvé dans la chambre à constater que la jeune femme dormait je m’étais tout simplement arrêté pour admirer le spectacle, elle était très belle même endormie. Le problème c’est qu’au réveil elle semblait me prendre pour quelqu’un d’autre, j’approchais. « Qui est là ? » Je m’empressais de lui répondre parce qu’elle était vraiment effrayée. « C’est moi… Caleb ! »

Mon arme venait s'écraser contre le torse du jeune homme en même temps que j'avançais vers lui. Cet idiot venait de me faire peur et à la façon dont il venait me répondre, j'étais certaine qu'il l'avait compris. « T'es bête tu m'as fais peur et avec ta carrure aussi imposante je t'ai pris pour un évadé de prison , même pire pour un violeur en série qui ne pensait qu'à assouvir ses pulsions sexuelles sur ma pauvre petite personne. » Un sourire amusé s'emparait du coin de mes lèvres même s'il ne devait pas le voir étant donné que nous étions dans le noir. « Mais je suis tout de même contente de te voir. » Et sans qu'il n'ai le temps d'ajouter quoi que ce soit je m'emparais de l'une de ses mains pour l’entraîner avec moi en direction de mon lit où je m'installais en tailleur avant de commencer à jouer du bout des doigts avec la couverture. Mes yeux se perdaient sur sa silhouette alors que je l'invitais à prendre place à mes côtés. Un silence s'installait entre nous, mais il était calme, reposant, voire même propice à ce genre de moment que je pouvais partager avec le blondinet. Au bout de quelques instant j'osais lui demander presque dans un murmure: « Ça fait longtemps que tu es là à te rincer l'oeil devant un corps aussi parfait que le mien ? »

J’approchais d’un pas lent et régulier pour rejoindre Lennon histoire qu’elle ne se fasse pas pipi dessus à croire qu’un sérial killer était parvenu à venir ici malgré toutes les caméras et les gorilles de la production qui assuraient la sécurité des lieux en permanence. Son oreiller venait modifier son volume contre mon torse musclé à souhait. « T'es bête tu m'as fais peur et avec ta carrure aussi imposante je t'ai pris pour un évadé de prison , même pire pour un violeur en série qui ne pensait qu'à assouvir ses pulsions sexuelles sur ma pauvre petite personne. » Je souriais amusé répondant du tac au tac en prenant l’oreiller que je lançais sur le lit en espérant ne pas l’avoir lancé à côté puisque le noir m’empêchait de totalement apercevoir les formes. « Et non, je ne suis pas de ceux-là mais si tu as envie que j’assouvisse mes pulsions sexuelles sur ta pauvre petite personne je pense qu’il y a matière à s’entendre. » Mon regard aurait pu trahir mes pensées pas forcément catholiques en ce moment mais fort heureusement l’obscurité masquait le tout. « Mais je suis tout de même contente de te voir. » Je souriais une nouvelle fois, elle me prenait de court avant que je n’ai pu répondre quoi que ce soit à ce qu’elle venait de dire, même pas une petite blague pourrie. Elle me prenait la main venant s’asseoir sur le lit, je faisais de même et appréciait le petit silence qui prenait place dans la pièce. « Ça fait longtemps que tu es là à te rincer l'oeil devant un corps aussi parfait que le mien ? » Bonne question, je connaissais néanmoins la réponse. « Quelques minutes tout au plus, je ne voulais pas que tu sois toute seule du coup je me suis déplacé pour venir à ta rencontre... Ce n'est pas une chose compliquée en même temps, j'aime être avec toi. »

La présence de Caleb était rassurante, d'autant plus que l'une des nombreuses portes en bois de la semaine maison venait de craquer et de le faire sursauter. J'étais folle de croire aux esprits, mais je trouvais cette hypothèses bien plus probable que celle disant que le bois devait travailler. Non, mais sérieusement vous imaginer un arbre qui craque pour un rien vous ? Non ? Et bien la c'était pareil. Le bruit eu pour effet de me faire me rapprocher du jeune homme comme si le fait qu'il soit la à mes potes pouvait me protéger de n'importe quelle attaque de montrer. Je souriais à l'une de ses répliques avant de lui lancer sur un ton moqueur et pourtant si complice: Tu sais mon mignon il y a d'autres moyens bien plus explicites pour me faire des avances de ce genre. Histoire de l'embêter un petit peu voilà que l'un de mes poing venait cogner contre son biceps et autant cour dire que je n'étais pas surprise de me faire un peu mal étant donné la taille de ses bras et la force dont il était doté. Finalement je poussais un soupirs ant de me laisser tomber sur le lit, la tête en plein sur le seul et unique oreiller qu'il pouvait rester. Je tendais l'une de mes bras en sa direction pour l'inviter à faire de même et a prendre place à mes côtés avant que je ne vienne à remonter la couette sur mes longues et fines jambes qui se trouvaient à découvert. Alors comme ça tu aimes bien passer du temps avec moi ? Et bien tu es un chanceux vu que tu vas même pouvoir passer la nuit en la compagnie.

Cette maison me laissait de mauvais souvenirs, l’enfermement entre quelques murs avec la blinde de candidats autant vous dire que ce n’était pas mon truc. C’est pour ça que j’avais en partie signé pour cette aventure, le fait que l’on soit finalement suffisamment libre pour rejoindre la ville dès qu’on le désirait, vivre vingt-quatre heures sur vingt-quatre dans une même maison poussait à la démence surtout avec trente candidats. Passons, le bois craquait dans le salon et même si je n’étais pas quelqu’un de froussard je ne me serais pas tenté à aller faire le tour de toutes les pièces, dans les films d’horreurs le beau gosse finissait toujours étripé à ce moment-là de l’action et je n’étais pas décidé à l’être cette nuit. « Tu sais mon mignon il y a d'autres moyens bien plus explicites pour me faire des avances de ce genre. » Je souriais amusé alors qu’elle venait me mettre un petit coup de poing digne de la brise matinale sur le torse. Je pouffais de rire reprenant mon ton de séducteur. « Tu veux que je t’embrasse ? C’est un signe suffisamment explicite ? Fais-attention à ta réponse, je suis largement capable de le faire tu sais. » Elle était prévenue surtout que j’en avais plutôt bien l’envie en cette douce nuit de septembre. Nous nous dirigions tous les deux sur les lits, je n’avais pas d’oreiller mais je m’en fichais, me servant de mon bras pour surélever un peu ma tête je me collais à Lennon sans pour autant être trop proche d’elle. « Alors comme ça tu aimes bien passer du temps avec moi ? Et bien tu es un chanceux vu que tu vas même pouvoir passer la nuit en la compagnie. » Je souriais entourant son épaule de mon bras comme pour la protéger. « J’en ai de la chance dis-donc. »

« Ne prends pas tes désirs pour des réalités. » Un nouveau sourire venait s'emparait de mes lèvres et j'étais presque sûre qu'il pouvait le voir à présent qu'il se trouvait bien plus proche de moi qu'auparavant. C'était à ce moment là que l'une de mes mains venait s'aventurer sur la mâchoire du garçon, passant tout près de son oreille et s'arrêtant non loin de ses lèvres avant de descendre près de son menton. Nous étions plus proche que jamais, mais j'avais besoin de sa présence des plus rassurantes à mes côtés pour finir la nuit. Je n'avais plus vraiment envie de dormir et puis de toute façon les craquements du bois me faisaient bien trop peur pour que j'ai envie de m'abandonner aux bras de Morphée. Protecteur, voilà qu'il passait un bras par dessus mon épaule avant d'appuyer mes dernières paroles en disant qu'il avait de la chance. Je souriais bêtement une toute nouvelle fois avant de lui répondre d'une voix toute douce et dans un murmure: « Je suis même certaine que tu ne pouvais pas rêver mieux. » Je le taquinais bien évidemment, mais j'aimais bien me glisser dans le rôle de la femme fatale dont tous les hommes tombaient sous le charme, un petit peu comme la James Bond Girl du moment.

« Ne prends pas tes désirs pour des réalités. » Son grand sourire je parvenais à le percevoir, j’étais bien tenté de lui faire une petite démonstration de mes désirs qui pouvaient devenir réalité dès que le voulais mais ce serait mettre un énorme coup de pied dans un nid de guêpe, elle était hélas pour moi prise par cet abruti de Graham et je le maudissais encore plus à cause de ça, Lennon était une fille que j’appréciais énormément et si je la jugeais célibataire il y aurait eu matière à peut-être construire une relation forte, pas de l’amour parce qu’être amoureux en deux jours n’était pas dans mes talents mais qui sait ce qui aurait pu se produire avec le temps ? Approchant de ses lèvres je prenais une décision impulsive, je tournais légèrement au dernier moment après lui avoir laissé le plaisir de pouvoir avoir un aperçu de ma douce haleine qui était toujours agréable, étrange mais je ne puais pas de la gueule, on comparait souvent mon souffle au goût de la vanille… Encore plus étrange, c’était vraiment pour mettre une image sur cette dernière. Je dérivais donc au dernier moment lui déposant un baiser à la limite de ses lèvres que j’avais tout de même pris un plaisir non dissimulé à frôler. « Je risque de prendre tes propos pour un défi. » Je souriais reculant pour mieux la rejoindre sur ce lit alors qu’elle nous recouvrait du drap, je retirais avant mes chaussures bien sûr. « Je suis même certaine que tu ne pouvais pas rêver mieux. » Je riais restant contre elle, j’étais plutôt bien dans cette position. « Je ne sais pas… J’ai un doute quand même ! »

Je ne m'attendais pas à ce qu'il s'approche de moi un petit peu comme s'il voulait me donner un baiser, même si certains de mes gestes auraient très bien pu être interpréter comme une invitation à l'amour, au désir. Il détournait son visage au dernier moment me laissant entrevoir une haleine des plus fraîches et à laquelle j'aurais très certainement eu droit de goûter si je n'étais pas tombé entre les griffes de Graham dès la première semaine. Mes pupilles avaient bien du mal à quitter la bouille angélique, enfantine du blondinet. Mon regard se perdait dans le sien quelques secondes. Il avait les yeux d'un bleu envoûtant qui me laissait admiratrice même si je n'avais rien à envier à la couleur de ses pupilles. Un rictus s'échappait d'entre mes lèvres avant que je ne vienne déclarer dans un murmure plutôt amusé: « Tes enfants auront forcément les yeux bleus, les miens aussi et imagine qu'un jour ton fils vienne à se marier avec ma fille et bien nous aurons des petits enfants avec des yeux à tomber par terre. » Autant mettre cette boutade sur le compte du sommeil. Finalement ses lèvres venaient de frôler les miennes avant qu'il ne les déposent à la commissures des miennes. Je ne bougeais pas et seul un bref sourire des plus gênés venait faire son apparition sur mon visage. Je venais briser le silence en lui répondant: « Si j'avais voulu te défier je serais très certainement venu remettre tes capacités de séducteur en question. » Un sourire bien plus franc illuminait mon visage alors que l'une attrapait le drap qui traînait au pied du lit afin que je puisse nous couvrir et par la même occasion priver les caméras de quelconques clichés. C'était là que l'un de mes poings venait cogner contre son torse une nouvelle fois comme une réponse à ses propos. « Tu peux avouer que je suis la seule femme qui te fait de l'effet, je ne t'en voudrais pas. » Après tout, je voulais simplement le taquiner un petit peu.

« Tes enfants auront forcément les yeux bleus, les miens aussi et imagine qu'un jour ton fils vienne à se marier avec ma fille et bien nous aurons des petits enfants avec des yeux à tomber par terre. » J’avais tout le mal du monde à comprendre pourquoi est-ce que j’étais tout à coup autant attiré par Lennon, peut-être parce que je m’étais fait attendre pour faire sa rencontre ? Je pense que c’est ça, il y a trois semaines je ne le connaissais pas et depuis nous commencions enfin à nous rapprocher. Je comprenais un peu mieux pourquoi Graham avait craqué pour cette petite brune pétillante qui commençait à occuper un peu trop mes pensées. Je n’étais certes pas amoureux mais à sentir mon corps qui s’emballait à chaque fois qu’elle approchait je pouvais deviner que j’étais sous le charme. Je souriais amusé par ses paroles sur nos petits-enfants si nos enfants respectifs se mariaient ensemble. « Je pense qu’ils seraient trop canons… M’enfin, si tu les as avec Graham ils auront quand même un petit handicap, ils n’auront pas ma beauté déjà. » J’explosais de rire, j’étais loin du mec prétentieux mais j’imitais Graham exprès pour l’emmerder, je savais fort bien qu’elle allait réagir puisque je me moquais de lui. « Si j'avais voulu te défier je serais très certainement venu remettre tes capacités de séducteur en question. » Je souriais, elle n’avait pas tort. Je la rejoignais dans le lit alors qu’elle nous recouvrait tous les deux du drap. Je mourais déjà de chaud, habillé d’un t-shirt et d’un jean. « Tu peux avouer que je suis la seule femme qui te fait de l'effet, je ne t'en voudrais pas. » Je riais, j’étais tenté par son corps, elle était en sous-vêtements et je ne restais pas de marbre à son physique appétissant. « Je l’avoue… C’est surtout ta main contre ma jambe qui m’a fait de l’effet la semaine dernière… Tu sais… Un peu de cette manière. » Ma main glissait le long de son ventre jusqu’à atteindre le très léger morceau de ficelle qui m’empêchait de voir son intimité, je m’arrêtais à la limite de ce sous-vêtement lui caressant le bas ventre avec un regard aguicheur.

J'avais tardé à faire la connaissance du blondinet de l'aventure, mais je ne regrettais en rien mon choix de le fuir au début du jeu tout comme, au final, je ne regrettais pas d'avoir eu la chance de faire sa connaissance. Nous avions chacun un cercle d'amis plutôt diffèrent. Alors que lui traîner avec la blonde aux joues de hamsters - Carolyn - et la petite asiatique - Nancy - je passais le plus clair de mon temps en compagnie de Graham ou encore de Justin, voire même Caesar lorsqu'il se trouvait encore dans l'aventure. J'en venais même, à présent, à avoir du mal à passer une seule journée sans adresser la parole à l'Apollon aux yeux bleus. En seulement trois petites semaines voilà qu'il avait réussi à s'incruster dans mon entourage et je n'avais même pas hésité lorsque la production m'avait demandé de choisir entre Graham et lui pour passer quelques instants en ma compagnie dans cette seconde villa. Il ne tardais pas à répondre à ma bêtise et je ne pouvais m'empêcher de sourire jusqu'à ce qu'il vienne me parler de Graham. Un air boudeur prenait place sur mon visage. « Je ne pense pas Graham sera le père de mes enfants étant donné qu'il à l'air de préférer les nanas qui ressemblent à une spécimen entre Hamtaro et une baleine depuis quelques temps. » J'haussais les épaules tout en prenant un air des plus innocents avant de me rapprocher de quelques centimètres du corps du garçon avant que je ne vienne murmurer quelques mots à l'une de ses oreilles: « Enfin dans tous les cas je sais que lui c'est un bon coup. » Oui j'aimais bien jouer les pestes limite nymphomane par moment, je trouvais ça plutôt drôle et puis ça mettait tellement de piment que j'arrivais, très souvent, en quelques mots à déstabiliser un homme. Ce n'était qu'à peine quelques secondes plus tard que Caleb venait avouer que la chose qui lui avait fait le plus d'effet était ma main glissant sur sa cuisse la semaine passé. Les souvenirs arrivait à m'arracher un sourire rêveur, enfantin. Je ne l'écoutais presque plus et seule sa main se baladant de mon ventre jusqu'à une partie un petit plus intime de mon anatomie - mon bas ventre bien évidemment - me sortait de mes pensées. Il m'observait avec des yeux aguicheurs et je ne pouvais m'empêcher de rentrer dans son jeu laissant mes mains passer sous son haut et remonter le long de son torse l'obligeant à enlever le vêtement que je ne tardais pas à envoyer valser loin de nous. « J'en avais presque oublié que tu avais le sang chaud. » Alors que ma voix se faisait des plus mielleuses et que mon regard se transformait en celui d'une prédatrice, mon sourire, lui commençait à se montrer aguicheur. Durant quelques secondes je laissais mes doigts frôlaient son buste avant qu'ils ne s'aventurent sur la taille de son jeans et que l'un d'eux ne vienne se défaire le bouton du vêtement. Mon geste s'accompagnait d'un petit murmure digne des plus grandes séductrices: « Oups. » Et le tout avec le sourire.

« Je ne pense pas Graham sera le père de mes enfants étant donné qu'il à l'air de préférer les nanas qui ressemblent à une spécimen entre Hamtaro et une baleine depuis quelques temps. » Je riais, elle était jalouse et ça se sentait à dix kilomètres, une chance pour moi d’être là au bon moment. Nous étions sous les draps et j’étouffais, je souriais amusé me relevant en fronçant les yeux pour mieux m’adapter à la lumière peu présente de la pièce, je savais fort bien que les caméras pouvaient voir dans la nuit un peu comme dans un Paranormal Activity et même s’il ne se passerait peut-être rien je voulais être sûr qu’on ne puisse pas se servir d’images pour une quelconque chronique, je me relevais quelques secondes prenant le premier truc que je trouvais pour recouvrir la caméra entière qui était la plus proche, les autres n’étaient pas dans un angle qui permettait de trop nous avoir et puis, il y en avait tellement que de toute manière j’étais incapable de toutes les couvrir. Revenant dans le lit je glissais sous le drap qui ne me recouvrait plus intégralement cette fois. « Enfin dans tous les cas je sais que lui c'est un bon coup. » Il y a quelques minutes elle m’avait fait comprendre qu’en cas de drague elle m’aurait descendu sur mon capital séduction, je le prenais un peu comme ça ce soir et ça me faisait encore plus sourire. « Je ne peux pas te dire si c’est vrai, je lui mets des vents à chaque fois qu’il approche trop son pénis de mes fesses dans la douche… » J’explosais de rire, je préférais ne pas être prétentieux sur ma capacité ou non à faire mieux que lui, de toute manière je ne me sentais aucunement en compétition. J’avais suffisamment d’âge pour passer outre. Ma main glissait le long du corps parfait de Lennon, son bas ventre m’attirait, je mourais d’envie de dépasser la barrière de sa petite culotte pourtant je me contentais de la caresser tout près de son intimité lui adressant des regards plus aguicheurs les uns que les autres. Je sentais mon t-shirt qui remontait sous les mains de la petite brunette sur mon torse. Je l’aidais en le retirant entièrement alors qu’elle le jetait à l’autre bout de la pièce. « J'en avais presque oublié que tu avais le sang chaud. » Je souriais, sa petite phrase pouvait être interprétée de deux manières différentes. « Là tu ne peux plus ne pas t’en souvenir j’ai envie de dire. » Je lui souriais non sans être aguicheur dans ma manière de procéder. Je sentais ses mains sur une partie plus sensible de mon corps, elle déboutonnait mon jean. « Oups. » Sans prévenir je prenais possession de ses lèvres langoureusement, ma main glissait un peu plus me retrouvant sous sa petite culotte sans être sur son intimité pour autant. Je brisais le contact de nos lèvres. « Oups… »

C'était bien trop beau pour durer. Déjà je pouvais voir sa tignasse blonde s'éloigner de moi alors qu'il s'évadait, de dessous le drap qui nous recouvrait, sans me donner la moindre explication. Il errait dans la pièce et je devais avouer que pour une fois je ne savais pas ce qu'il était en train de trafiquer et finalement il attrapait le premier bout de tissu qu'il croisait pour le jeter sur l'une des nombreuses caméras qui se trouvait dans cette pièce de la maison cachée. Un sourire s'emparait alors de mes lèvres avant même qu'il ne vienne à nouveau se glisser sous le linge à mes côtés. Instinctivement mon corps venait se coller au sien et je passais mes bras autour de sa nuque. Mes lèvres ne se trouvaient plus qu'à quelques centimètres des siennes et la tentation commençait à grimper, tout comme la température. Je ne pouvais m'empêcher de lui lancer quelques petites piques afin de le taquiner, de le provoquer et lui avait l'air de se faire un malin plaisir à me répondre. Après avoir insinué que Graham n'était pas des plus intelligents, voilà que monsieur perdait une occasion de se taire en faisant une blague de plutôt mauvais gout, mais qui je devais le reconnaître me faisait sourire. « Je peux t'assurer que Graham n'est pas du genre à enfiler son pénis dans les fesses d'un homme, il préfère les vagins. » Un rictus venait franchir la barrière que formait mes lèvres avant que je ne vienne à reprendre avant même qu'il n'ai le temps de rajouter quoi que ce soit: « Et puis il est tellement fougueux au lit que je suis certaine que tu ne tiendrais pas le choc. » Oui je venais remettre ses performances sexuelles en question, mais je trouvais que c'était plutôt cool de le faire dans ce genre de contexte plutôt qu'autour d'un bon petit verre d'alcool. Puis l'une de ses mains s'aventurait au niveau de mon bas ventre alors que les miennes venaient se balader sur son torse afin de le dépouiller de son haut avant que je ne m'attaque à son jeans. Je jouais les innocentes et Caleb profitait de ce moment pour emprisonner mes lèvres des siennes tout en laissant sa main continuait son parcours et finir sous ma petite culotte. Il mettait fin au baiser tout en prenant à son tour un air faussement innocent qui me faisait sourire. Je ne lui laissais pas le temps d'aller plus loin que déjà j'ôtais sa main de mon intimité. « Une chose après l'autre mon mignon. » Je ne tardais pas à lui enlever son bas, le laissant ainsi en caleçon à la vue des quelques caméras qui pouvaient encore nous filmer, avant de bouger et de me retrouver sur lui, à califourchon, mes jambes de chaque côté de ses hanches. Un énième sourire provocateur venait illuminer mon visage avant que je ne me penche en avant pour venir déposer un baiser furtif sur ses lèvres et que je ne laisse les miennes glisser dans sa nuque alors que je m'emparais de ses mains que je venais placer dans mon dos, au niveau de l'agrafe de mon soutien-gorge.

Dans une situation comme celle-ci je peux vous assurer qu’il n’y avait aucunement besoin d’avoir bu un verre ou deux, bon en même temps je n’étais même pas joyeux avec deux verres, lorsqu’on approchait de la fin d’une bouteille de vodka j’étais déjà de meilleure ouverte mais je tenais étrangement bien l’alcool, je ne m’étais jamais pris une cuite au point de dormir dans mon propre vomi et ne plus savoir ce que je faisais. Bon, une soirée arrosée après l’obtention de mon bac restait proche de cette sensation mais non. Flirter sans avoir bu était beaucoup plus plaisant, il n’y avait rien à mettre sur le compte de l’alcool le lendemain pour se voiler la face. Je gloussais encore au sujet de Graham et du fait qu’il puisse désirer mes fesses plus qu’autre chose, bien-sûr que je me doutais qu’il n’en était rien mais je parvenais toujours à mettre en colère ce dernier sur cette question de sexualité. « Je peux t'assurer que Graham n'est pas du genre à enfiler son pénis dans les fesses d'un homme, il préfère les vagins. » Je riais de bon cœur m’approchant de son oreille à présent que nous étions l’un contre l’autre pour lui susurrer. « C’est ce qu’il te dit, tu ne l’as jamais vu à l’œuvre, les jeunes sont tellement naïfs… » Je repartais dans une petite série de gloussements contenus histoire de ne pas réveiller la maison d’à côté, j’avais un rire communicatif car très singulier. « Et puis il est tellement fougueux au lit que je suis certaine que tu ne tiendrais pas le choc. » Je souriais amusé, elle aimait me taquiner et c’était dangereux pour elle puisqu’elle me donnait de plus en plus envie de lui démontrer le contraire. « Si tu savais… Il disait le contraire hier à mon propos tellement je l’ai fait hurlé de plaisir ! » Un petit sourire aguicheur sur mes lèvres puis je dépassais le stade du flirt pour venir la titiller là où elle était obligée de réagir, mes doigts à quelques centimètres à peine de son intimité et je pouvais sentir sa peau qui se réchauffait. Sa main sur mon jean faisait naitre en moi un désir accentué par rapport à tout à l’heure. « Une chose après l'autre mon mignon. » Elle me retirait mon pantalon et venait s’installer à califourchon sur moi, il aurait suffi que nos sous-vêtements se soient tirés pour qu’une communion de nos deux corps soit envisageable, l’idée me faisait un effet de dingue et la bosse qui venait attester d’une érection naissante dans mon boxer ne pouvait que lui faire comprendre ceci. Elle venait me voler un simple baiser auquel je répondais en glissant ma langue entre ses lèvres pour venir l’entremêler à la sienne langoureusement. Elle dirigeait mes mains jusqu’à son soutien-gorge que je dégrafais en lui adressant un petit sourire presque innocent. Je me relevais légèrement sur les coudes pour pouvoir venir lui embrasser cette poitrine divine que je découvrais pour la première fois m’amusant avec ses tétons que je mordillais mes mains se baladant dans son dos.

« Arrête de parler de lui avec autant d'instance, je vais finir par croire que tu es jaloux de lui, de sa musculature d'Apollon, du fait qu'il ai déjà eu l'occasion de toucher mon corps, voire même du fait qu'il ai eu le culot de me faire monter au septième ciel. » Bon d'accord j'étais en train d'en rajouter des tonnes, mais je ne pouvais pas m'empêcher de le taquiner lorsque je voyais que ce petit jeu ne faisait que faire grimper d'un cran le désir qu'il y avait déjà entre nous. Un sourire à la fois amusé et provocateur était présent sur mes lèvres alors que mes yeux ne pouvaient se résigner à quitter les siens, son visage, son corps. C'était à ce moment qu'il venait balancer une petite phrase qui me faisait mouche et à laquelle je ne tardais pas à répondre sur un ton moqueur: « Ou alors je vais me mettre à penser que tu es simplement attiré par sa petite personne. Je savais bien qu'il y avait quelque chose de louche chez toi et je viens de découvrir quoi. » J'étais une peste, une véritable garce, mais j'aimais avoir ce rôle et jouer de mon physique, de mon pouvoir de séduction. J'avais besoin de plaire pour exister tout comme je me devais d'être la meilleure dans tous les domaines. J'étais en train de suivre les pas des plus grandes femmes fatales et je le vivais plutôt très bien. Alors qu'il pensait pouvoir brûler les étapes je me sentais obliger de le rappeler à l'ordre pour faire les choses dans les règles, dans l'art et la manière. Je me retrouvais à califourchon au dessus de lui et sans tarder je laissais mes lèvres se balader dans sa nuque alors qu'il venait dégrafer mon soutien-gorge de ses doigts habiles. Il ne se passait pas une seule seconde sans que nos corps ne soient en contact et alors qu'il s'attaquait à ma poitrine je ne résistais pas bien longtemps à l'appel de son corps et je posais l'une de mes mains sur son boxer juste à l'endroit où une bosse avait fait son apparition quelques secondes plus tôt. Je profitais pleinement de ce moment avant de lui offrir un baiser des langoureux, ma langue se mêlant à la sienne alors que ma main glissait dans son boxer et s'emparait de son pénis sans aucune hésitation avant de laisser la friponne effectuer quelques petits vas et vient autour de son membre. Je mettais fin à notre baiser avant de laisser mes lèvres déposer une multitudes de baisers sur son torse pour descendre plus bas, bien plus bas et m'attaquer à une toute autre forme de plaisir pour le garçon.

« Arrête de parler de lui avec autant d'instance, je vais finir par croire que tu es jaloux de lui, de sa musculature d'Apollon, du fait qu'il ai déjà eu l'occasion de toucher mon corps, voire même du fait qu'il ai eu le culot de me faire monter au septième ciel. » Je souriais amusé avant de lui adresser un regard noir, je n’étais pas jaloux de lui… Et puis quoi encore ? La seule chose qui pouvait susciter de la jalousie chez lui c’était pourtant Lennon et au fond je l’étais, parce qu’elle méritait mieux que lui et encore mieux que moi parce que je n’étais pas un mec fait pour rendre heureux une fille comme Lennon. Je n’avais pas d’argent, je vivais dans la rue avant le début de l’émission… Bref, je n’avais rien pour la conquérir. « Je suis plus musclé que lui pour commencer je ne suis donc pas jaloux… Pour le reste je ne vise pas le septième ciel… Je préfère personnellement le huitième ciel. » Je lui tirais la langue, avec moi elle ne parviendrait jamais à avoir le dernier mot, j’avais trop le sens de la répartie pour ça même si, comme dans notre cas cette réponse était vraiment nulle puisqu’il n’y avait aucune expression sur le huitième ciel. « Ou alors je vais me mettre à penser que tu es simplement attiré par sa petite personne. Je savais bien qu'il y avait quelque chose de louche chez toi et je viens de découvrir quoi. » Je riais, même si j’avais toujours eu un côté bisexuel que j’assumais Graham ne m’attirait vraiment pas. Trop prétentieux pour avoir ses chances même si je lui plaisais. « Tu m’as percé à jour aoutch. » Ironie quand tu nous tiens. La suite était beaucoup plus inattendue mais fort plaisante, en femme fatale qu’elle était Lennon avait retiré ma main de sa petite culotte pour obtenir de moi des faveurs qu’elle maitrisait. Ma langue sur sa poitrine semblait lui faire perdre le contrôle, je la sentais qui s’aventurait sous mon boxer et sa main sur mon pénis était immédiatement une source de plaisir, je reprenais possession de ses lèvres venant lui lécher le lobe de l’oreille. Elle m’échappait couvrant mon corps de baiser jusqu’à atteindre ma verge qu’elle prenait en bouche. Dès le début du contact de ses lèvres avec mon intimité je me sentais planer comme dans une publicité Kinder. Soupirant de plaisir je passais une main dans les cheveux de la petite brune qui s’exerçait à merveille inversant la tendance d’un moment à un autre. Je tournais sur moi-même lui imposant de s’allonger, je venais embrasser son cou, sa poitrine généreuse, son ventre mais je m’arrêtais sur l’objet de mes désirs, lui adressant un sourire coquin je commençais lentement à introduire mes doigts en elle ma langue se baladant sur chaque parcelle de l’intimité de cette petite brune qui était en train de me faire perdre la tête.

C'était étrange, mais je n'avais plus aucune envie de parler de Graham et de ce fait je me contentais de comparer silencieusement les deux jeunes hommes. Je ne pouvais pas le nier Caleb était un poil plus en muscle que Graham le prétentieux, mais l'un comme l'autre avait le corps d'un héros de la mythologie grecque tel Hercule. Je n'allais pas m'en plaindre, j'avais au moins la satisfaction de me dire que j'avais fait tomber dans mes filets les deux plus beaux mâles de cette aventure. J'étais diabolique et surtout totalement sous le charme de ce blondinet aux yeux clairs. Disons que j'étais folle de Graham, mais que Caleb m'attirait bien plus ces derniers temps et d'autant plus depuis que je savais que mon le premier osait dévoiler des sentiments inexistant à une blondinette au tour de taille avoisinant celui d'une baleine en pleine période de gestation. Je ne répondais pas aux propos de Caleb tout simplement car j'avais bien trop peur de dire une bêtise, de couper ce moment de plaisir que nous étions en train de nous offrir. La plupart de ses gestes me faisaient perdre le contrôle et je tentais de reprendre mes esprits en prenant moi même le dessus sur la situation. C'était ainsi que je me retrouvais à lui faire une fellation sous l'oeil pervers de quelques caméras que j'avais oublié et qui ne devaient rien louper de ce moment plutôt chaud. C'était Candice qui allait être contente. Il laissait échapper un soupir de plaisir qu'il ne tardait pas à étouffer en basculant,en tournant sur lui même, en changeant les rôles et en m'obligeant à m'allonger. Ses lèvres parcouraient ma nuque avant de se balader sur ma poitrine puis mon ventre. Il s'arrêtait un bref instant pour me lancer un regard coquin tout en laissant ses doigts glisser à l'intérieur de mon vagin avant qu'il ne laisse sa langue s'aventurer sur mon intimité. Mon plaisir se marquait par quelques soupirs avant qu'un bref gémissements de satisfaction de sortent d'entre mes lèvres. Mes mains trouvaient son crâne et comme pour étouffer un nouveau gémissement qui se voulait à peine plus audible que les autres je tirais légèrement sur ses cheveux lui imposant ainsi de venir m'offrir un baiser langoureux sans pour autant qu'il ne retire ses doigts de là où il se trouvaient. Mes dents s'amusaient avec sa lèvre inférieure quelques instants avant que les vilaines ne s'emparent du lobe de son oreille. L'une de mes mains glissait dans son dos laissant une légère marque de griffure sur sa peau. Pour mon plus grand bonheur nous ne pouvions plus reculer et je comptais bien en profiter au maximum. « Caleb. » Je prononçais son prénom dans un murmure entre deux soupirs, deux baisers.

Le silence l’avait emporté sur notre discussion pendant quelques secondes à peine, il faut dire que même si nous n’avions plus envie de communiquer par les paroles un second moyen semblait apparaitre ce soir. Toutes mes pensées m’abandonnaient pour laisser place au désir que j’éprouvais pour Lennon, une fille qui avait su me faire fondre avec le temps, dans un sens je ne regrettais pas d’avoir attendu aussi longtemps pour avoir fait sa connaissance, j’étais au contraire plutôt chanceux à mon avis parce qu’elle avait eu le temps de se faire des amis, pareil pour moi et aujourd’hui nous n’étions pas toujours l’un sur l’autre en permanence, pour moi le fait d’être toujours ensemble tuait les relations qu’elles soient amicales ou amoureuses, on finissait tôt ou tard par s’entretuer. Alors qu’elle s’occupait de mon pénis d’une manière des plus sensuelles m’arrachant des soupirs que je prenais encore la peine d’étouffer je décidais d’inverser les rôles offrant à Lennon une petite introduction à nos futurs ébats. Mes doigts agiles dans son intimité, ma langue caressant son bouton au rythme de mes petits vas et viens, je ne laissais plus rien au hasard et l’entendre gémir me prouvait que je faisais les choses correctement. Je la sentais qui me tirait par les cheveux, je remontais donc jusqu’à ses lèvres m’allongeant contre son corps en ébullition, le fait qu’elle me lèche le lobe de l’oreille me rendait de plus en plus fou, fou de désir à son égard. « Caleb. » Je ne voulais plus attendre, retirant mes doigts je prenais une nouvelle fois possession des douces lèvres sucrées de Lennon, le fait de ne pas avoir de préservatif m’était égal et c’était un fait suffisamment rare pour que je le signal. D’une main je dirigeais mon pénis jusqu’à son vagin la pénétrant d’un coup de rein vif, il était hors de question qu’elle s’en sorte, je sentais ses griffes sur la peau de mon dos et cette petite blessure m’excitait encore plus, je voulais lui offrir le meilleur de moi-même. Alors qu’elle m’entourait de ses jambes j’accélérais les vas et viens me retirant parfois pour mieux revenir en elle brutalement, j’aurais pu être comparé à un animal mais cette sensation était tellement agréable, je soupirais plusieurs fois de plaisir lui mordillant la lèvre inférieur, entremêlant ma langue à la sienne alors que mon souffle commençait à ne plus être régulier.

Plus rien ne m'importait à présent. Je ne pensais qu'à moi, qu'à lui en train de me procurer le plus grand des plaisirs. Ses mains se baladaient sur mon corps tout comme ses lèvres avant qu'il ne s'aventure à glisser ses doigts dans mon intimité et à laisser sa langue parcourir cet endroit interdit pour bon nombre d'hommes. Ses gestes m'arrachaient gémissements et soupirs que je tentais de masquer pour ne pas éveiller les soupçons de l'autre côté de la cloison au sein de la maison principale. Les murs étaient fins et le moindre bruit pourrait éveiller la curiosité de certains de nos petits camarades. Je tirais ses cheveux blonds lui imposant de venir coller son corps bouillant au mien afin que je puisse lui offrir quelques baisers langoureux avant que mes dents n'entrent en action pour venir taquiner l'une de ses lèvres, son oreille. La température grimpaient de plus en plus vite et le jeune homme ne tardait pas à donner un coup de rein vif, sauvage pour laisser son membre dur pénétrer en moi. Je venais étouffer un énième gémissement en me mordant l'intérieur de la joue et alors qu'il intensifier ses coups de reins voilà qu'il prenait possession de mes lèvres une nouvelle fois. Les siennes étaient douces, agréable à embrasser et je prenais plaisir à lui donner une multitude de baisers à chaque fois qu'il s'approchait de moi. Nos langues s'entremêler l'une à l'autre pour plusieurs moments courts, mais fougueux. Mes mains glissaient sur sa musculature allant de son dos à son torse tout en passant par ses bras, sa nuque alors que mes jambes s'enroulaient autour de ses hanches et que ses vas et viens se faisaient de plus en plus bestial. Il n'avait rien à envier à Graham, c'était certain. Tout comme la mienne sa respiration commençait à devenir irrégulière et je ne tardais pas à le stopper quelques temps afin de pouvoir échanger les rôles, afin de pouvoir tourner sur moi même pour me retrouver à nouveau sur lui à califourchon et sans attendre une seconde de plus je laissais son pénis glisser à nouveau dans mon vagin alors que je me mettais à sautiller continuant nos ébats de plus belle. Ses mains trouvaient refuge au creux de mes reins alors que l'une des miennes passait dans mes longs cheveux châtains avant de se poser, à plat sur son torse.

Cette nuit plus rien ne m’importait à part peut-être Lennon, ses lèvres contre mon cou, le lobe de mes oreilles, mes lèvres. Ses mains se baladant sur mon corps nu et bouillant alors que je m’attardais à chérir une partie précise de son corps en accélérant les vas et viens bestiaux, je prenais un plaisir qu’il m’était de plus en plus difficile à masquer, je me laissais aller à quelques petits soupirs de plus en plus forts montant crescendo avec la tension sexuelle et le désir qui inhibait cette pièce. Ses lèvres me manquaient déjà, je ne pouvais plus accomplir un seul mouvement sans avoir droit à un baiser de sa part et j’en étais à présent dépendant, ma langue caressait ses lèvres descendant à son cou alors que m’attardais sur cette partie de son corps pour y faire un petit suçon mes coups de reins étant de plus en plus rapides. Je me remerciais d’avoir toujours été un grand fan d’endurance parce que ça me servait également pour le sexe, même avec une respiration saccadée je parvenais à donner le meilleur de moi-même et l’entendre gémir ne pouvait que me le confirmer. En une ou deux secondes je la sentais qui me repoussais afin de venir s’installer à califourchon sur moi, mon pénis retrouvait très facilement le chemin de son vagin que je pénétrais, elle sautait sur moi et je posais instinctivement mes mains contre sa chute de reins pour l’accompagner au mieux ses longs cheveux venant effleurer mon corps. Je sautillais un peu pour que les vas et viens soient plus profonds m’accoudant afin de couvrir son corps de baisers, d’abord sa poitrine que j’appréciais grandement puis ses lèvres puis le bout de son nez et enfin le lobe de son oreille avec lequel je m’amusais pour contenir mes gémissements. J’inversais une nouvelle fois la tendance allongeant Lennon sur le côté, je me glissais contre son dos lui levant la jambe afin de pouvoir m’immiscer en elle. Je la pénétrais une énième fois commençant une petite série de vas et viens beaucoup moins brutaux, j’étais globalement plus dans la douceur ce qui donnait tout autant de plaisir profitant de l’occasion pour lui déposer des baisers dans le dos et lui saisir d’une main le visage pour venir l’embrasser. Je n’étais plus très loin d’éjaculer, je pouvais le sentir progressivement arriver m’annonçant un orgasme à venir.

Le désir présent dans la pièce me brûlait la peau tout en me tordant les entrailles. Je n'avais plus envie de le quitter. J'avais envie de lui appartenir jusqu'au petit matin et de sentir ses lèvres se balader sur mon corps encore et toujours. Je n'avais pas à me plaindre le blondinet était performant et il arrivait à me donner du plaisir sans forcer pour autant. Nous changions de position et je reprenais le dessus alors qu'il accentuait mes petits sauts en faisant de même pour être toujours plus bestial dans ses coups de reins. Il s'accoudait et sans hésité venait embrasser ma poitrine avant de d'échanger les rôles et de ne me faire basculer sur le côté où il se collait à moi, m'attrapant la jambe afin de la lever et pour aider son pénis à retrouver le chemin de mon vagin. La douceur prenait place dans la pièce et ses vas et viens étaient plus tendres, tout comme les baisers qu'il posait dans ma nuque. Un frisson parcourait mon échine. J'étais friande des baisers dans le cou, mais je ne disais rien le laissant faire et mes pupilles se fermaient un court instant pour que je puisse profiter au mieux de ce moment magique. Je n'étais pourtant pas du genre à être aussi passive, mais j'avais le sentiment que c'était tout autre chose avec le blondinet. J'avais l'impression de découvrir à nouveau ce qu'était le sexe et autant vous le dire tout de suite même Graham n'était pas un aussi bon coup. Depuis combien de temps étions nous perdus dans nos ébats ? Je n'en avais aucune idée, mais je sentais que cela allait bientôt toucher à sa fin et machinalement j'attrapais l'une de ses mains pour que nos doigts s'entremêlent l'un à l'autre. Autant finir en douceur et j'avais déjà hâte de pouvoir me poser, mâ tête sur son torse tout en continuant de lui offrir quelques baisers bien plus chastes cette fois.

Cette nuit passée avec Lennon resterait probablement la plus belle de toute mon aventure. Je ne saurais vous dire tout ce que je ressentais puisqu’il y avait un fort mélange de plusieurs émotions, le désir qui était omniprésent dans la pièce depuis le début de la nuit mais qui avait pris un sacré coup de fouet lorsque ses mains étaient venues se mettre sur mon intimité. Le second sentiment était bien sûr le plaisir parce qu’il n’y avait aucuns mots pour décrire à quel point je prenais mon pied avec elle mais également un autre sentiment bien plus difficile à coucher sur le papier, une envie irrépressible que cette nuit soit aussi longue que l’éternité, je ne voulais plus me séparer des bras de Lennon et pourtant, au fond je me doutais bien qu’une fois le soleil levé rien ne serait plus comme avant. Elle était en couple avec Graham d’après ce que j’avais compris même si leur relation traversait déjà des zones sombres et moi je n’avais aucune chance d’approfondir notre petite histoire pour voir s’il y avait un potentiel autre que sexuel. Collé à son dos mes lèvres se perdaient dans le cou de la jeune femme qui frissonnait, le mélange baiser et sexe était imbattable à mes yeux et c’est pour ça que je mettais toujours un point d’honneur à allier les deux parce que du sexe juste pour le sexe n’avait rien de mémorable en soit à mes yeux. La douceur avait pris la place de la brutalité depuis quelques minutes et je peux vous dire qu’il y avait tout autant de plaisir à la clé, je me sentais venir et Lennon devait se rendre compte que ça n’allait plus tarder puisqu’elle venait entremêler ses doigts aux miens. Sans plus attendre j’accélérais une ultime fois la cadence ne pouvant retenir l’orgasme au moment d’éjaculer en elle, elle devait de toute manière prendre la pilule, même si cette dernière n’était pas infaillible il y avait peu de chances qu’elle se retrouve enceinte de moi. Reprenant mon souffle j’effectuais encore quelques vas et viens me retirant progressivement du vagin de Lennon. Ce n’est pas pour autant que j’arrêtais de l’embrasser, je la retournais juste pour qu’elle puisse me faire face reprenant possession de ses lèvres entre deux respirations.

Et puis il venait atteindre l'orgasme, n'hésitant pas à éjaculer en moi avant de continuer à m'offrir quelques coups de reins puis il se retirais, se posant sur le dos m'obligeant à me tourner pour lui faire face. Un sourire enfantin, angélique, comblé illuminait mon visage. Je venais de passer un agréable moment et je ne pouvais pas le nier. Je gardais sa main dans la mienne alors que l'autre venait trouver refuge sur son torse au niveau de sa poitrine. Les battements de son coeur étaient rapides, son souffle saccadé, mais cela ne l'empêchait en rien d’emprisonner mes lèvres des siennes. Ses baisers étaient bien plus tendres à présent et me faisait grimper aussi haut que les précédents. Au bout de quelques instants je venais poser ma tête sur son buste après avoir pris le soin de remonter la couette sur nos deux corps. Je levais les yeux, l'observant. Il n'y avait pas un bruit. C'était comme si personne n'osait dire quoi que soit et puis, comme une enfant je me mettais à jouer en laissant mes doigts glisser sur sa poitrine. Prise d'un élan de folie - ou pas - je venais une nouvelle fois déposer mes lèvres sur les siennes comme sceller à jamais la nuit que nous venions de passer.