La chrnoqiue me fit hurler de rire. Je m'étais fait coupé en deux mais peu importe. Ceci dit, cela n'avait pas l'air de faire rire Sarah. « Ca te fais pas rire ? Moi je trouve ça juste trop drôle. » Lui dis-je. Puis, Laura annonça que Pinky pouvait voler de l'argent à l'équipe de son choix. Bon, et bien espérons qu'elle ne veuille pas me faire payer le coup du chewing-gum sinon tout mon équipe en paiera les frais. Je regardais en l'air et dans toutes les directions possibles, essayant de me faire petit. Tout petit...

J'étais totalement indispensable à cette émission. La preuve, il ne se passait pas une seule chronique sans que les petites morues sans cervelles qui, soit disant, écrivent ces torchons de pacotilles, ne parlent de moi. Un bref sourire fier s’emparait de mes lèvres. Ainsi l'Amérique entière était à présent au courant que je m'étais laissé aller à une petite partie de jambe en l'air avec le séduisant Graham auquel j'avais déclaré ma flamme, d'après Candice qui faisait fausse route. La pauvre à croire qu'elle ne comprenait rien à la vie celle là. Sinon, j'étais élue bitch de la semaine et une compilation de mes phrases les plus assassines faisait son apparition sur l'écran. J'étais tout simplement géniale et personne ne pouvait le nier. Et puis, la tenue de Felix que Felix avait porté dans une discothèque faisait son apparition. Doux Jésus, ce type était complètement malade et je ne pouvais m'empêcher de le lui faire remarquer: « Bizarrement j'ai l'impression qu'avec Felix c'est tous les jours la gay pride. » Et à nouveau un sourire mesquin bordait mes fines lèvres alors que je continuais à siroter mon alcool toute seule dans mon coin. Ouai, autant être seule que mal accompagné.

Bon bon bon, une chronique, allons donc ! N'ayant pas apparu dans la première puisque je n'étais pas une nymphomane en manque comme bon nombre de filles et de garçons ici, j'attendais impatiemment la deuxième, au cas où on parle de moi. Minute Bitch ? Ah oui tiens, l'ex-malade m'adressa quelques phrases disant que mon rose était nul. Seriously ? Han han. J'étais outrée, et je le montrai sans attendre : "Hey mais ils sont super mes cheveux roses ! J'ai pas rencontrée UNE personne ici qui a dit le contraire oooh !" Je secouai la tête en rigolant, bon, il fallait le prendre à la légère quand même ! Ce après quoi Justin dit à Sarah qu'elle était magnifique, comme toujours, hahah. L'apollon version français... Bon elle avait pas tort la biatch, il lui fallait vraiment un manuel à lui ! Je ricanai silencieusement en imaginant le désastre qu'avait dû être le dîner... Couraaaage Frenchie tu y es presque ! ...bon évidemment ceci ne sortira pas de ma tête vous vous en doutez... C'est à ce moment là que me revint l'honneur de choisir à qui notre équipe allait voler de l'argent... Tiens tiens... J'hésitais un peu. Les riches ou les traitres ? Quand même, nominer Little Mermaid ET ne pas sauver mon équipe ç'avait été moche. Huuum... J'adressai finalement un regard complice à Scampi et lançai, très fière : "Et bien... je pense que je vais punir l'équipe quatre de ne pas avoir voulu se mouiller et d'avoir nominé ma rouquine préférée ! Toute seule ! Les lââââââches." Je tirai la langue, morte de rire. Aaaah j'aimais ce jeu. Je me tournai vers Scampi et lui glissai : "Cela te venge-t-il un peu ou faudra-t-il que j'aille scotcher Caesar dans son sommeil ?"

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C'était la panique. Mon esprit s'était embrouillé. Et comme un con j'ai agis. Putain de merde. Mon coeur lâche quand je sens la main de Scampi m'échapper. Bon Dieu de merde, qu'ai je fais ? J'avais toujours espoir que Scampi reviendra du SAS si elle arrivait aux rangs des nominés. Mais je m'en voulais. Elle s'écarte. Je ne venais d'agir comme un con. Je ramenais mon bras sur ma cuisse puis serra la mâchoire. Je croissais le regard de Lennon. Putain...j'avais envie de partir, de m'isoler. J'étais qu'un pauvre idiot. Scampi ne me pardonnera jamais. Les paroles de Robin m'arrivaient aux oreilles. C'en était trop. Je me levais du canapé et partait m'isoler dehors.

J’aime Robin encore plus ce soir. Genre, c’est Wonder Woman, la meuf. Elle me venge des traites, lâches, nuls, méchants, pas beaux, qui ont osé me nominer. Là, je souris. Là, je jubile. Vengeance. Je suis pire que les méchants des dessins animés en fait. Je suis mauvaise joueuse et je rêve de vengeance. J’ai presque honte. « T’es la meilleure, sans rire. Je te sauterai limite dessus pour te montrer ma gratitude tu vois. » Sauter dessus, genre, enlacer hein. Ne vous s’imaginez pas autre chose. Ceci dit, l’idée de faire autre chose avec Robin, à la limite, ce serait sans doute pas une chose des plus déplaisantes. « Tu peux le scotcher pendant son sommeil. Lui verser autant de pots de yaourt sur la tête. Lui écraser des œufs dans les cheveux. Tu peux faire tout ce que tu veux, je ne partage pas son lit. » que je lui réponds, à voix basse. Bah ouais. Contrairement à Graham, avec qui je partage le lit, là, elle peut faire n’importe quoi, peu importe l’état au final. De ce fait, je suis dans l’équipe des plus riches. Mais je suis nominée. Je sais pas ce que je préférais en fait. Et puis, Caesar s’en va. Hm. La culpabilité, mes enfants, la culpabilité. On s’en prend pas à une Scampi comme ça, sans en subir les conséquences. Enfin, lui, la culpabilité semble être largement suffisante comme conséquence.

Il s'en était passé des choses. Caesar avait préféré sacrifier Scampi que son équipe, et cela m'avait grandement choqué. Je pensais qu'il tenait assez à la jeune femme pour ne pas la laisser se faire nominer. Bref. Ensuite, il y avait eu un tirage d'enveloppe pour savoir combien d'éliminés il y aurait. Et 5 ! Ben dis donc, ça ferait du ménage dans la maison. Le prochain défi était posé à Robin qui pouvait prendre de l'argent à n'importe quelle équipe. Elle choisit l'équipe quatre, ce qui me soulagea car je n'étais pas dedans. Lennon me faisait rire avec ses répliques, et les chroniques étaient plutôt critiques envers notre relation mais je m'en fichais bien. Vint enfin le temps de faire les enchères pour une immunité. Nous avions tous décidé d'un montant. Je m'avançais pour le dire. « 25000 »

Mais quelle pauvre conne cette nana là avec ses cheveux roses. Elle essayait de jouer les salopes de services, mais n'avait même pas les bases et au lieu de vexer Caesar avec une réplique digne de ce nom, dont j'étais la seule à sortir, elle le faisait fuir. Je ne cherchais pas à comprendre, m'élançant à sa poursuite, mais je n'allais pas bien loin, la voix de Felix me stoppait net. Oh le pauvre petit minet, il ne savait pas ce qu'il venait de faire. Sourire mesquin sur les lèvres, je m'approchais dangereusement de lui, posant mes mains de chaque côtés de son corps sur le dossier du divan avant de murmurer à son oreille: « Donc tu oses enfin avouer que, contrairement aux autres pimbêches de cette maison, Nancy et compagnie pour ne pas citer de noms, j'ai un physique avantageux. » Haussant les épaules, prenant un air angélique, je me redressais avant de sortir prendre l'air pour retrouver Caesar. [...] Il était là, tout seul, à contempler l'horizon sombre et les faibles lueurs du village. Mes bras venait s'enrouler autour de son cou alors que je sautais sur son dos, passant mes jambes de chaque côté de son buste. « Fais un sourire à tata Lenny ou je te bouffe comme un mouton. » Il n'avait pas le temps de rajouter quoi que ce soit que mes lèvres venaient se déposer sur l'une de ses joues.

Après sa décision, Caesar se fit engueuler et rejeter par tout le monde. Ne voulant pas le laisser tout seul à se morfondre, puisque même si je lui avais peu parlé je l'aimais bien, je me levai du canapé pour aller le rejoindre. Mais, en fait il n'était pas seul. Il y avait Lennon avec lui. Je remis ma capuche et m'approchai de lui, mains dans les poches. « Mec, t'as pas à regretter ce que t'as fait ! Et si Scampi ne veut pas comprendre ton choix, c'est peut-être qu'au fond elle ne mérite pas que tu lui prête ton attention. » Je posai ma main sur son épaule pour la lui tapoter. « Allé, reviens avec nous. Tu vas pas faire la gueule toute la soirée ? » Dis-je, en souriant. Ca me révolté que tout le monde lui fasse la gueule. Il n'avait pas eu bien le choix. Et si Scampi ne voulait pas le comprendre, c'est qu'elle n'était au fond pas aussi bien que ce que Caesar s'imaginait. Puis je regardais Lennon et me reculai pour la laisser le serrer dans ses bras.

Le verdict était tombé et nous avions gagner le droit d'immuniser quelqu'un. Comme je savais que Graham ne me laisserais pas m'immuniser tout comme je ne le laisserais pas s'immuniser, nous trouvâmes un terrain d'entente. Comme j'étais toujours en dehors du salon avec Caesar et Lennon je me mis à gueuler comme un con. « Berlioz ! On immunise Berlioz ! »

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Je me retrouvais seul, en train de griller une maudite clope qui me soulageait même pas. Je comtemplais la lune sans franchement y faire attention, de même que les toits du village que j’apercevais. Après un petit moment de solitude, pas si longtemps en fait quelqu'un venait me rejoindre. Je reconnaissais la douceur de Lennon. Assise contre mon dos, je relevais les bras pour la laisser approcher ses jambes puis les reposa sur ses genoux. Mes sourcils fronçaient perdaient de leur allure. J'avais pourtant du mal à me détendre malgré ce que venais de me dire Lennon. J'ai pas envie de sourire. dis-je simplement. Je serrais ma mâchoire puis sentais son baiser sur ma joue. Merci quand même... dis-je doucement, presque dans un murmure. J'ai été con hein ? Je voulais pas la nominer. La savoir immunisée m'avait soulagé mais putain l'annonce de Laura m'a complétement fait paniqué ! Je comprenais rien, tout se bousculait dans ma tête. Je voulais faire le contraire de ce que j'ai fais, en vrai. La protéger. Cela m'énerve ! Elle voudra même plus entendre parler de moi. J'ai...j'ai sans plus aucun chance de me rapprocher d'elle. Mec, t'as pas à regretter ce que t'as fait ! Et si Scampi ne veut pas comprendre ton choix, c'est peut-être qu'au fond elle ne mérite pas que tu lui prête ton attention. Justin nous avait rejoins. Je sentais sa main sur mon épaule. Je relevais la tête pour mieux le voir. C'est juste moi qui a fait le con, c'est tout ! dis-je en rabaissant la tête. Il voulait que je revienne. Plus tard...mais merci.

Une énigme alors que j'étais en train de discuter avec Caesar. J'écoutais la voix de Laura, réfléchissant à ce que cela pouvait bien être avant de gueuler comme une idiote: " Je dirais, comme ça, juste par hasard, le bonheur. " Et maintenant, prions.

« C'est juste moi qui a fait le con, c'est tout ! » J'allumai une clope à ses côtés. « Hé oh mec, te mets pas dans cet état pour une meuf ! Ok, je veux bien croire que t'as eu un coup de foudre. Mais, si elle avait un semblant de sentiments pour toi elle aurait compris ton choix et ne t'aurais pas laisser culpabilisé tout seul. Si elle veut faire sa peste, tu la laisse de son côté et toi tu vas t'éclater. La laisse pas prendre l'emprise sur toi parce qu'elle a l'air d'aimer ça. » Non mais là c'était trop ! Scampi était une vraie garce en fait ! Caesar était perdu et elle, toute contente, elle le laissait culpabiliser tout seul dans son coin. Lui, il était perdu, désorienté. Cela me peiné de le voir comme ça pour une de ces garces qu'était Scampi. je m'excuse mais, les mots sortent tout seuls. Je regardais le salon et la rousse beh elle avait l'air pépère ! « Putain mais mate-la, mec ! Elle s'en branle ! Alors te mets pas dans tout tes états pour elle et va t'éclater ! » Je finissais hâtivement ma cigarette des nerfs avant de la jeter par terre.